mercredi 31 décembre 2008

Vaincre le Mal

Pour tuer le Mal, je bois une mixture que ma mère me donnait régulièrement quand j’étais enfant pour me constituer une santé acceptable : mélangez de l’eau, du vinaigre de cidre de pomme (le vrai, non pasteurisé et biologique, avec de la râche au fond) et du miel. Pour les proportions, allez-y à peu près, au goût, et selon votre niveau de courage (le vinaigre, c’est intense et ça fait faire des faces quand on en met trop). Mais sachez que rajouter trop de miel ne rendra pas le mélange plus buvable. Au contraire, la texture collante et le goût trop sucré finira par vous donner la nausée (chose à éviter, le but étant d’améliorer son bien-être).
Autre façon d’ajouter du réconfort dans sa pauvre condition de malade : JOUER AU NINTENDO ! Ça met de la joie dans son cœur et ça fait oublier le Mal temporairement. Ça donne presque envie d’être malade plus souvent (pour ceux qui se sentiraient coupables de passer trop d’heures devant les jeux vidéo). Pour de la visualisation positive, fixez-vous des buts tels que : quand j’aurai fini Zelda, je serai guéri ; si je bats le Nintendo à Tetris, c’est que je ne suis pas si pire que ça, etc. Si vous n’avez pas de console Nintendo (je pleure pour vous), vous pouvez trouver des émulateurs sur le Net, mais l’effet n’est pas le même, ce n’est pas comme si vous achetiez la marque maison d’acétaminophène au lieu des vrais Tylenol™. Disons que ça dépanne. De plus, j’ai trouvé des vieux jeux d’arcade sur Facebook, comme Frogger. On devient un petit peu mongol après quelques heures de jeu, alors c’est parfait quand on est malade.
Hum, je pense que je vais finir l’année avec Centipede…

NoHell

Le matin du 24 décembre, je me réveille malade. Céphalée et odynophagie, fatigue et mal de vivre. Je trouve que le timing est super mauvais, car ma sœur (la grosse) m’a promis d’amener son karaoké (dans le but de chanter du Herbert Léonard, l’amour de ma vie*), et moi j’ai promis à Maxym Ringuette™ de le traîner dans ma famille puisqu’il est orphelin ce soir-là. Pour une fois que j’ai envie de réveillonner, pourquoi le P’tit Jésus me fait ça ? Je me morfonds dans mon jusqu’à 15h30, puis je prends le peu qu’il me reste de courage et de force physique pour aller me laver. Je dis à mes sœurs que je ne suis plus sûre d’y aller, que je ne veux pas répandre mon virus... je me sens super mal à l’aise, et je me fais presque chicaner d’oser rester chez moi pour le réveillon de Noël. Finalement, ma sœur (la grosse) vient presque me kidnapper et m’amène dans la parenté avec ma face de grippe…
La soirée fut bonne. Je pensais rester calmement assise à discuter avec les cousines pas vues depuis longtemps, mais j’ai plutôt passé les dernières heures du party à chanter (gueuler) avec ma voix de grippe. Moments peut-être marquants : mon neveu qui semble content de la carte de Noël de Barbie que je lui ai donnée ; Maxym Ringuette™ qui est gêné de recevoir une revue cochonne devant ma famille ; ma sœur qui fait des jaloux avec son calendrier des pompiers ; le chum de ma cousine, un Français, traumatisé par le mix pâté à la viande+ketchup ; les magnifiques duos de Maxym Ringuette™ (du Céline Dion avec ma mère, les Backstreet Boys avec ma sœur (la grosse), Dancing Queen avec l’autre sœur, Summer Nights de Grease avec moi) ; moi et Chogna qui s’énervent un peu trop sur Eye Of The Tiger (c'est là que je me suis donnée fond) ; mes cartes de Noël à ajouter à ma collection « Artistes peintres de la bouche et du pied » ; et j’en passe (heureusement, parce que je suis très redondante quand je veux).

*À l’âge de 5 ans, je précise.

samedi 20 décembre 2008

Où est l’Homme ?

Un commentaire de Maphto m’a donné envie de réfléchir un peu plus sur ma propre virilité, si je peux dire ça ainsi…
Autrefois, dans une vie antérieure pas si lointaine, lorsque je vivais dans l’unité conjugale avec mon Patrick, j’aimais bien dire que j’étais l’homme de la maison. C’est moi qui tenais le marteau, pas lui. Les seules choses auxquelles je ne touchais pas : déboucher la toilette, enlever la motte de bain (AFFREUSE CHOSE DE LA VIE !!!), sortir les vidanges (le conteneur à déchets était loin…) et, à l’occasion, jeter les déchets toxiques du frigo. Plus souvent qu’autrement, c’est lui qui nettoyait la litière ou la toilette et s’occupait des choses qui puzent. Maintenant que je vis seule, j’ai upgradé ma virilité en :
1. mettant moi-même au chemin les vidanges ;
2. en récurant la toilette ;
3. en pelletant l’entrée (deux ou trois fois maximum l’hiver passé, j’ai pris l’habitude de nager pour me rendre à ma porte) ;
4. en réparant n’importe quel bidule qui pète (ici, par contre, c’est l’intention qui compte) ;
5. et en ramassant la motte de bain (une grosse étape de franchie dans ma vie, c’est toujours une fierté de régler une phobie).
À propos de l’histoire du bain bouché d’hier… disons que j’ai fait ce que j’ai pu et c’est le proprio qui a fini la job avec un siphon et un machin étrange qui va chercher les trucs louches qui obstruent les tuyaux (ce qui, d’après Éric, n’est pas un fish). Mais ! J’ai quand même versé le Drano moi-même. J’ai allumé le fan, ouvert la fenêtre et refermé la porte de salle de bain en sortant. J’ai pris les précautions nécessaires pour éviter de souffrir des émanations mortelles (je ne connais pas la DL-50 du Drano chez les rats, mais je suppose qu’inhaler une demi-bouteille, ça ne doit pas être terrible pour une tite fille comme moi). Donc, j’ai encore du chemin à faire pour me sentir totalement l’homme de la maison. Parce que je n’ai pas l’intention d’en trouver un de substitution. Pour le moment, j’ai mon amie Claudia qui me promet son soutien (elle a tout déneigé l’entrée sans me prévenir ! Et elle traîne les paquets lourds de l'épicerie. Je la marierais.), et ma Poule à temps (très) partiel. Ça pourrait être ma résolution pour 2009.
Des résolutions pour 2009 ?

Ha Ha ! No way. C’est bin trop plate.

jeudi 18 décembre 2008

Les osties d’affaires plates (comme dirait Zhom)

J’ai tenté de déboucher mon bain en suivant les instructions sur la bouteille. Je suis toujours les instructions avant d’utiliser un produit. Parce que ça me donne une chance de réussir, et surtout ça me donne le droit de me plaindre si ça ne fonctionne pas tel que promis.
Justement, rien ne marche. Je pense avoir affaire à un méga blob de lavabo, ou peut-être que les blobs de bains sont simplement plus coriaces. J’ai passé une bouteille de Drano au complet. Au lieu d’améliorer les choses, ça les a empiré. Je ne pensais pas que c’était possible de boucher un tuyau avec du débouche-tuyau.
Ma Poule s’en vient dans deux heures. Je veux me laver. Mon bain a l’air d’une swomp ultra toxique. Je n’ai pas de siphon et pas d’argent pour en acheter. Je n’arrive pas à rejoindre mes propriétaires. Et j’ai tout oublié ce que j’ai appris dans mon cours de yoga et relaxation.

Me semble que je voulais parler d’autres choses ?... J’ai tout oublié.

lundi 17 novembre 2008

C'EST MA FÊTE POUR VRAI!

Une enveloppe rose Panthère Rose dans ma boîte aux lettres. Ouuuh! … Une calligraphie fiminine… Et une étampe de la poste provenant de son village du fin fond du trou de cul de la Terre : là, je ne pouvais plus me tromper. J’ai reçu ma carte de fête de ma Dope chérie! Le quatrième élément qui me saute aux oeils, c’est le timbre : une femme qui (on suppose) crie dans un porte-voix en regardant vers un ciel nuageux d’où on entrevoit une percée de soleil, avec l’inscription « MENTAL HEALTH/SANTÉ MENTAL ». Je pars à rire. Ensuite, je me questionne… Elle essaie de me passer un message? Avant même que j’ouvre l’enveloppe?
En tout cas, je pense qu’on s’aime folles de même!
Do, je te dois une carte de fête et demie…
À venir prochainement : autre carte fête essitante reçue, avec DES IMAGES À REGARDER ET À TOUCHER.

mercredi 12 novembre 2008

J'ai un peu laissé tomber la poussière ici dernièrement (ce qui n'est pas si grave, au fond). Cours, devoirs, travail, déménagement dans mon nouveau bunker, entraînement physique intense, collection d'araignées et, surtout, interruption de mes services d'Internet et de téléphone pendant SIX JOURS*! J'en suis encore ébranlée. Heureusement, les choses se replacent et je peux reprendre ma vie virtuelle si excitante.
Ce soir, alors que je tentais de faire mes travaux scolaires, je me suis laissée totalement déconcentrer par des amis dibiles.
Entre autres, un joli message de Vidoc, apporté par un adorable lapin rose qui marche au bord de la rivière du Gouffre, à St-Urbain.

Image Hosted by ImageShack.us
Merci à Maxym Ringuette™ pour la référence et les gentils messages vulgaires.
Merci à mes amis dibiles pour l’attention et l’amour.

*Trouvez le mensonge caché dans la phrase. C'est même pas drôle.

mardi 14 octobre 2008

Tuer Tuer Tuer...

Une jolie façon de passer ses soirées ennuyantes.




Jouer à Tuer Tuer Tuer Tuer Tuer Tuer

Un jeu défoulant ou vous avez simplement à tuer les personnages à l'écran, avec 3 armes à votre disposition et

Jouez à ce jeu gratuit maintenant !

mercredi 24 septembre 2008

Les élections, ouin...

Image Hosted by ImageShack.us
Image Hosted by ImageShack.us

Mon vote

Image Hosted by ImageShack.us

Allez voter vous aussi! Chez 'nique.
Et n'oubliez pas que lundi, ON VOTE PATRICK BRISEBOIS DANS BERTHIER-MASKINONGÉ!

Image Hosted by ImageShack.us

mardi 23 septembre 2008

Mon bureau

Comme je disais dans la note précédente, je suis malade. Et quand je suis malade, je m’arrange pour faire le moins d’efforts possibles. J’ai rempli mon lit de tout ce qui risque de m’être utile pour la journée (parce que je n’avais pas l’intention d’en sortir), alors il est pas mal encombré. Tout ça pour en venir au fait que Do m’a taguée (merci, moi qui ne pogne jamais rien, sauf un rhume aux deux ans). Donc, je vous présente une photo de mon bureau* quand il est à son meilleur :

Image Hosted by ImageShack.us

Oui, avec un MAXYM RYNGUETTE™ EN TOUNU (presque) sur des peaux d’animals!!

Comme vous pouvez le remarquer (ou pas du tout puisque c’est minuscule), je le nourris de cloportes salés, des petits crustacés terrestres qui ressemblent à s’y méprendre à des graines de tournesol en écales (1). Vous remarquerez aussi qu’il a décidé d’être pudique (euh…) et s’est jésussé un coussin (en peau d’animal) dans’ face (2). Il m’a même demandé de censurer son visage qui reflétait (par hasard) dans le miroir (3).

Pour toutes questions relatives à mes accessoires, allez-y fort dans le système de commentaires ou encore, rendez-vous au Rossy le plus près de chez vous (ou à San Paolo Bay si vous voulez voir des beaux paysââges (ou en profiter pour faire un voyage mystique à l’endroit où habitait autrefois l’écrivain Patrix Brisebois)). Ou, si vous vous sentez hawt, faites comme moi : traquer, tuer et éplucher soi-même des animals aux motifs attrayants dans un safari exotique (dans la région de San Paolo Bay). Vous pourrez en faire une panoplie d’objets qui rendront jaloux vos amis : coussins, jetées, pantoufles, sac à provisions, pantalons, étuis à crayons, pagnes, serviettes de bain, etc.
À mon tour…

J’en tague dix, pour être bien certaine d’en contaminer quelques-uns :

Evlyn (avec Sushi et ses amis, svp!)
Poulpe (montre-nous Courgeeeeette!)
SymonDou (je veux voir ton bébé Mac)
Maxym Rynguette™ (pour lui donner une raison de plus de montrer son intimité)
Angie, parce qu’elle mourre d’envie de nous montrer son PC;
Le Jeune (en espérant que ça le ressuscite)
Vynfent (bin oui, ça t’étonne, han!)
Ambydou (pour le pousser à bloguer plus)
Dana (pour la pousser à bloguer plus)
Zhom (dis ouiii!)

Allez zieuter l'écran du PC de Do et les intérieurs de ‘nique. C’est assez cocasse.

*Oui, mon « bureau »—l’endroit où je fais mes devoirs, étudie, regarde mes films, clavarde (en fronçais, silvouplé), écris mes niaiseries de blogue, et taponne mes photos—est sur mon lit. Ça explique mes maux de dos toujours plus affreux. Mais ça s’explique par la petitesse de mon bunker.

Le saviez-vous?

Rémy Girard a joué un petit rôle dans Night Of The Living Dead, de George A. Romero.
Comme toujours, il crève l’écran.

Image Hosted by ImageShack.us


Je viens de me rendre comte que c’est une excellente idée de regarder des films de zombies quand on est malade (je suis un tube de morve) : je me sens quand même moins zombifiée qu’eux. Ça me rassure.

jeudi 18 septembre 2008

Ma vie en photos n'existe pas

Cette note de Do m’a fait sourire. Tout comme son fils, j’ai déjà reproché à mes parents de ne pas m'avoir assez photographiée quand j'étais toute petite. Mon père a eu un trip de photographe amateur, mais il a dû le passer sur l'aînée de la famille, puisqu’on a surtout des photos d’elle. Je suis la troisième et dernière fille de la portée, alors il devait être un peu blasé des portraits de bébé plein de bave. Ma mère a tenté de me rassurer en me disant qu'elle nous aimait toutes de façon égale, qu’elle n’a pas de préférée, que je ne suis pas un accident et que j'étais désirée pour vrai. Elle me l’a répété encore il y a trois semaines.
Do a décidé, elle, de rassurer son fils en faisant un album photo rempli de commentaires. Tss. Ma mère n’a jamais fait de scrapbooking pour moi! Je vais l’appeler ce soir pour la faire sentir coupable.
J’ai quand même pu trouver quelques photos de moi*. Où il est encore plus flagrant que je ne ressemble à personne dans la famille. J’ai toujours dit à Ninnie que c’est elle qui avait été adoptée. Parce qu’elle a des traits exotiques un peu suspects et qu’elle est la seule grosse** de la famille (on ne fait pas beaucoup de réserves pour l’hiver, par chez nous). Finalement, c’est probablement moi l’enfant étranger. Ou, à la limite, je soupçonne que mon père soit Monsieur Suncrest. Mais ce n’est pas grave, c’est un détail. Je les aime, mes parents. Biologiques ou non.

*Quand j’étais toute petite, mes cheveux étaient blonds et bouclés. Qui aurait cru qu’ils deviendraient si raides et bleus?
**En réalité, elle n’est pas réellement grosse. Juste « moins maigre » que moi et les autres. Mais oui, Ninnie, tu as des « formes fiminines siduisantes ».

vendredi 12 septembre 2008

Toujours plus loin

Ça faisait longtemps que j’en rêvais, alors j’ai lancé l’idée à mon Lesbo Team™ qu’on devait absolument faire la super chorégraphie de Pat Benatar dans le clip de Love Is A Battlefield. Sortir dans un bar (très) quelconque. Crisser un drink dans la face d’un gars qui le mérite (ou juste parce que c’est un gars, tsé). Et se mettre à danser, en parfaite synchronisation. Comme des enragées.



Ce rêve a pris forme ce soir.
(D’une certaine manière…)
J’arrivais chez ma sœur et je voulais leur montrer, à elle et mon neveu adoré*, mes Superbes Étoiles Scintillantes de superstar qui émanent de mon ti-bonhomme depuis que j’ai accumulé 200 000 crédits (non mais!). Eh oui, c’était ça ma surprise!! Je rayonne sur le plancher de danse, je vous assure!

Image Hosted by ImageShack.us
LoraZepam brille au Bar 80!

Mais, plus excitant encore fut de découvrir qu’une NOUVELLE DANSE a maintenant été créée! On hurlait de joie, de rire et d’étonnement. Pourquoi? Parce qu’on peut maintenant danser comme une Pat Benatar déchaînée. W-O-W! J’avais justement suggéré à l’admin ce move. Mais comme c’est beaucoup de taponnage, je n’espérais pas la voir de sitôt. Alors vous comprenez que de voir tous nos ti-bonhommes danser ainsi m’a mise dans un état d’enchantement total. Surtout qu’aujourd’hui, ma dentiste m’a dit que je n’ai pas de carie, ce qui fera une différence dans mon budget des deux prochains mois.
Aujourd'hui, c'était ma fête. Oh oui.

*Numéro 7 au Top 10, watch out ‘nique.

mardi 9 septembre 2008

Je brûle le plancher de danse

Ce soir, j’ai discuté un peu, pour la seconde fois, avec l’administrateur du Bar 80. Je l’ai croisé là par hasard, parce que j’y traîne pas mal souvent depuis plusieurs jours. J’essaie de rester au top. Le Mawie (dont j’ignore l’identité) qui titillait mon esprit de compétition, mais pour qui j’éprouvais tout de même un peu d’admiration, s’est avéré être un pirate. Et l’admin l’a kické dehors. Kin toé! Me voilà de nouveau au top du top 10. Dancing Queen légitime, eh oui.
Je suis contente d’avoir parlé avec le créateur de ce lieu virtuel insolite et drolatique, puisqu’il songe à peut-être refaire d’autres soirées 80 (dans la vraie vie réelle non virtuelle). Mais le plus excitant, c’est qu’il m’a dit de continuer à danser comme une furie, car si j’accumule 200 000 crédits, j’aurai droit à une surprise. WOUHOU! J’ai trop hâte de savoir ce que ce sera. Un nouveau pas de danse? Un diplôme virtuel? Ouh lala, je suis tute esssitée!

De nouveaux danseurs ont été introduits dans la place, on a même fait une superbe chorégraphie :

Image Hosted by ImageShack.us

vendredi 5 septembre 2008

Des Oreo, mais sans la course qui vient avec

En fin de semaine, JE vais avoir Vidoc dans MON bunker. Pas toé.
Hehehe.

*

J’ai encore acheté une boîte de biscuits Oreo. Même si, la dernière fois, je m’en étais débarrassé grâce au Jeune Franfois en trip bouffe. Cette fois, j’ai choisi ceux qui sont fourrés à la crème au chocolat. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est meilleur, mais plutôt que c’est moins pire. Le truc, c’est d’enlever ladite crème du milieu, semblable à de la pâte à modeler, qui décolle super bien (pour ça je leur donne un point de plus). Ensuite, pour enlever goût persistant, je mange un truck pis une barge de chocolat noir du Président (avec des amandes grillées). Finalement, je brosse mes dents et me gargarise au rince-bush* (celui qui sent comme Daniel Lemire, pas le Scope pas bon).

J’espère que Vidoc aime les Oreo fourrés au chocolat.

*Allez, on se tord de rire par terre.

jeudi 4 septembre 2008

Transe musicale

En écoutant Gomper des Rolling Stones, Pitrick se met à délirer :

« Meilleur flûtiste au monde... Ils l'ont importé de l'Inde. Il parle même pas. Il fait juste jouer de la flûte. Paraît qu'ils n'ont jamais vu sous sa robe. C'est peut-être un homme-serpent... Meilleur flûtiste au monde de l'Inde importé en Angleterre... Sa femme l'accompagne. Elle joue de la harpe avec ses cheveux. Ils ont des pouvoirs de tête. »

vendredi 29 août 2008

« Check mon nouveau foulard de feufi…

Image Hosted by ImageShack.us

-Ooooon! Avec des motifs pied-de-poule!
-Oui. C’est un foulard pied-de-Patrick.
-(L) »

jeudi 28 août 2008

Se faire crosser (et se faire surpasser)

Patrick n’a pas vraiment trouvé de Mini ampli/Half Stack Amp dans sa boîte de Corn Pops. Il a dit ça uniquement pour m’attirer chez lui. De ce fait, je suis en ce moment à Louysevylle-Vylle. Sans ampli.

Edit : Deuxième frustration/déception : je suis maintenant en troisième position dans le Top 10 du bar 80. Je vais devoir danser jour et nuit encore longtemps si je veux retrouver mon titre de Reine de la piste de danse.
Image Hosted by ImageShack.us
Troisième frustration : Do a vraiment eu son ampli, la maudite!! À l’achat de sa première boîte de Froot Loops. Incroyable, non? Je pensais qu’elle disait ça pour m’énerver, mais voilà sa preuve formelle :
Image Hosted by ImageShack.us

Profiter des derniers congés

Après notre soirée de jeux vidéo (qui s’est poursuivie en nuit de jeux vidéo, puis en matinée de jeux vidéo), Maxym™ me suggère de sortir un peu (parce qu’il faut bien sortir quand il fait beau, han?) :

- On pourrait aller faire des photos en ville, y’a plein de paysages urbains là-bas.
- …
- (sourire Crest)
- Des paysages urbains en ville… T’en es sûr?

Nous sommes donc allés faire des photos urbaines en ville, jusqu’à ce que la lumière se sauve. J’ai pensé à Doparano, qui aime Québe-Vylle et qui m’avait déjà demandé de lui envoyer des photos. Mais j’y ai seulement pensé une fois revenue dans mon bunker. Désolée, ma Do chérie. Pour le moment, je peux t’envoyer une photo de Québec… avec Maxym™ en premier plan.

Image Hosted by ImageShack.us

mardi 26 août 2008

Le rock se joue entre amis

J’entame ma seconde boîte de Corn Pops de la semaine. Je fais presque un effort, même si c’est bon, parce que je veux avoir TOUS les minis jeux de Guitar Hero. J’aime ça, moi, les cadeaux de boîtes de céréales, surtout quand ça fait du bruit. Ma première pièce de collection fut la super guitare Improvisation extrême/Power Jamz qui fait des super passes de rockeurs (« Jouez des accords et des riffs – utilisez la barre de vibrato pour plus d’effet! »). Me deuxième fut… la même. Que j’ai donné au Maxym™ pour qu’on fasse des duos de rockeurs. J’ai déjà convaincu deux amies d’acheter des céréales pour qu’on puisse former un rock band. Toutes les deux ont trouvé une Guitar Hero Mini, celle qui donne l’impression de jouer à Guitar Hero, mais sans son (« Version miniature du jeu qui fait fureur – appuyez sur les boutons et sur la barre pour jouer! »). Clau était quand même contente, mais Chôgna a préféré me donner la sienne, qu’elle trouvait pas mal plate. J’espère pogner la Mini ampli/Half Stack Amp (« Mixez la guitare principale, la guitare d’accompagnement et la basse! »). M’en vais acheter une autre boîte à l’instant même.

vendredi 22 août 2008

L’origine du Marathon Merzbow

Trouvé sur mon ancien blogue, en date du 10 septembre 2006 :


« Pitrick vient de briser le marathon Merzbow*. Je m'y suis opposée, mais il a dit que c'était sa fête.

- Ta fête?
- C'est ma fête de mon nouveau livre** qui vient de se faire imprimer.
- C'est pas une raison pour casser le marathon. Pis c'est pas une raison pour parler mal.
- C'est ma fête pis c'est avec du surf qu'on fête ça.

On a écouté les 25 premiers Merzbow. Je voulais qu'on en écoute en dormant pour rendre l'expérience plus intense (et un peu pour que ça passe plus vite, je dois avouer), mais Patrick ne veut pas. Il a peur de déranger le voisin dans le sous-sol. Pourtant je ne pense pas qu'il ferait la différence entre le bruit de son vieux frigo ou du Merzbow. »

Impossible d'éviter la comparaison avec le bruit de frigo. Je pense que tous les marathoniens l’ont fait. Finalement, grâce au Marathon, j’ai fini par réellement apprécier Merzbow. Et, surprise! Patrick m’a trouvé l’album Merzbeat. Du Merzbow, mais AVEC DU BEAT. Yeah. Étonnant, han? J’adore. On s’est un peu shaké la fesse sur ça la semaine dernière, lors de mon séjour à Loservylle (merci Dana pour l’idée. C’est plus méchant dit comme ça, mais moi ça me fait rire.). Je me promets d’en écouter durant mes prochaines nuits.

*Avant qu'il ne porte un M majuscule.
**Catéchèse, de Patrick Brisebois, publié aux éditions Alto. <--- Grosse plug pas subtile.

jeudi 14 août 2008

Sophy à Louysevylle-Vylle, envahie par les chattes et les oiseaux de malheur

J'apprends à me méfier de ces endroits qu'on dit sympathiques et accueillants juste parce qu'il y a moins de 7 758 habitants qui y croupissent. Ce village est inquiétant. Quelques heures seulement après mon arrivée, je m'aperçois avec frayeur que les deux seules épiceries ferment à 22h (kessé ça??!). Il est 21h39. Trick pense que je n'ai pas le temps de m'y rendre. Seule, je sors en courant. Je franchis le tourniquet huit minutes plus tard (il court pas vite, le Trick?). Un monsieur avec une GIGAmoustache me fait un sourire étrange. À croire que toute son ambition est dans sa moustache. Une moustache de cette envergure, ça cache quelque chose, non? En tout cas, j'accélère le pas. Je trouve ce que je voulais et plus encore : du Gay Torride MAUVE*! Au moment de payer, la caissière se met à buzzer sur mes cheveux. Ça surprend toujours un peu, disons**. En sortant, j'ai failli me perdre (Trick insistait pour me faire un plan...), mais je me suis rendue à bon port, pas trop amochée. Mais le pire était à venir : une attaque de Merle d'Amérique. Eh oui, la saga des merles de Patrick n'est pas finie. J'étais sagement assise à la table, avec bébé devant moi, quand, SOU-DAIN (tada!), un oiseau complètement paniqué entre par la porte qui donne sur sa nichée. Il a volé dans tous les sens pendant quelques minutes, se frappant sur les murs et tentant de se percher sur les cadres de porte. Pauvre zoizo. On a réussi à le diriger vers l'extérieur sans trop le traumatiser, et il est disparu dans la noirceur. J'ai passé un petit coup de balai (ça contient don'bin des plumes, un touptit oiseau comme ça!) et Trick a lavé la table de cuisine (c'est don'bin plein de fientes, aussi!). En tout cas, les trois chattes ont trouvé ça divertissant comme incident.
The Birds, c'est rien, croyez-moi. Parce que le lendemain, après une ballade sur la main, qui vois-je qui m'attend près de la porte d'entrée? Maman et Papa Merle***. Ils me gueulaient dessus, tout ébouriffés, crête sur la tête et bec menaçant. Je n'avais encore jamais eu peur d'un Turdus migratorius****, mais cette fois, je me suis dépêchée de rentrer.


*J'en trouve seulement ici, et j'ignore pourquoi. C'est peut-être une saveur de contrebande? En tout cas...
** Ceux qui ont vu mes cheveux récemment vont comprendre.
***Enfin, je crois bien que c'était une maman et un papa, on ne m'a encore jamais confirmé l'existence de familles homoparentales chez le Merle d'Amérique. Mais je vais m'informer sur ça.
****Oui, son nom latin juste pour t'impressionner.

samedi 9 août 2008

Ma vie onirique du moment : Ewww.

J’étais dans un supermarché, dans une section sombre qui ressemblait à un entrepôt. J’étais face à des murs de boîtes de céréales de toutes sortes, donc face à un choix immense. Dure décision, je suis restée là un bon moment. En me réveillant, j’étais quelque peu déçue de ne trouver qu’un fond de céréales grano (avec presque plus de fruits chèssés dedans), après tout ce temps passer à choisir les céréales parfaites.
De nouvelles séances nocturnes de Merzbow me feraient le plus grand bien.

vendredi 8 août 2008

You, son of a submariner!

Beaucoup d’insomnie cette semaine. Zombification. Carte de guichet perdue. Trois piasses cash dans mon porte-monnaie. Buuhuu.
Mais!
Je ne perds pas ma joie de vivre. Oh non.

Angy qui revient de Mourial très très souriante.
Claudya et Blue Velvet. Le rouge-gorge empaillé qui est trop marrant.
La visite de ‘nyque. Sexy en jaquette d’hôpital. L’amour matinal et les phéromones de joues.
Nuits de jeux vidéo et films avec Maxym*. Les insultes insolites apprises dans Final Fantasy VI.
Une nouvelle crème anti-acné pleine de promesses. Des multi-vitamines qui colorent l’urine.
Flusher Bell dans trois semaines. Avoir une connexion haute vitesse.
Finir de travailler. Dormir quand je veux. Ou presque.
Voir ma Poule. Flatter mes trois chattes.


*Toujours dans la thématique du Y, Maxym et Moy avons nommé un de nos personnages Gay (il y a un Yawques aussi, dont nous sommes pas mal fiers). Voilà ce que ça peut donner :


Image Hosted by ImageShack.us

mercredi 30 juillet 2008

Exercice de simulation d’alerte d’incendie de feu au bureau

On aurait pu croire qu’une toune de Ministry venait de starter. Non… il n’y a pas de speakers pour diffuser de la musique au bureau. C’était donc une alarme. Les marmottes émergent de leurs cubes, poc! poc! poc! tous se demandent mollement si on doit vraiment évacuer la place. Paraît que oui. Alors je laisse mes braves citoyens frapper un mur et je ne réponds plus aux appels. Je ramasse ma sacoche et je sors. Angie me rejoint une minute plus tard. « Fophy, tu m’attends pas? Tu me laisses cramer au bureau?! » Mon petit chevreu avait pris la peine d’apporter Marie-Hélène au mois de mars, de Mou, que je viens de lui prêter. A-do-rab.

samedi 26 juillet 2008

L'été dans mon cube

L’entretien de mon bloye se fait plus rare durant la saison estivale de l’été. Non, pas parce que je n’ai plus d’insignifiances à partager*. L’unique raison de ce ralentissement : je gaspille trop de temps à travailler. Et comme je n’ai pas le droit de parler de mon travail ultra top secret, au risque de me faire enlever par des agents gouvernementaux, je ferme ma gueule et j’essaie de dormir quand j’ai du temps.
Je peux au moins montrer une partie de l’intérieur de mon cube de travail, où j’ai affiché McComber et ses escargots qui m’ont tant fait rire au début de mon contrat. J’en ai éparpillé quelques-uns, et j’ai donné « Ambroise faisant le guet » à Angie.

Image Hosted by ImageShack.us

Merci à Maxym pour la photo**, Maxym qui porte un Y illégitime pour faire son original… Un de mes passe-temps fabuleux étant de changer mes peudos ou mes messages perso sur Msn, en ce moment je me nomme « Sophy [ Être différent c'est crisser un Y dans son nom ] », en réaction au message perso de MaxYm « Être différent, c’est être pareil tout seul ». Evlyn l’aimait bien, mais elle nous clanche tous les deux avec son « Être différente, c’est crisser un Y dans sa paire de chromosomes ». Seulement Evlyn peut inventer un message perso comme ça. Je l’adore, mon épouse éternelle.

*D’ailleurs, je vais enlever le tag « insignifiances » parce que je le trouve pas mal inutile. Il faudrait le mettre à chaque note ou presque, alors…
**Merci de prendre note que le fond de cette photo a été conçu par ordinateur pour camoufler l’apparence réelle du paravent de mon cubicule.

vendredi 25 juillet 2008

Il vieillit chaque jour, mais il y pense surtout aujourd'hui

Aujourd'hui, c'est la fête de Pute-Trick Brisebois. Vous pouvez lui envoyer des cartes, des emails, des appels, des pokes sur Facebook, des messages par pigeons voyageurs, des commentaires sur son blob, des communications télépathiques ou lui dire en personne des mots d'amour. Même s'il n'ose pas le dire ouvertement, il serait aussi très content de recevoir tout plein de cadeaux : des photos érotiques de vous*, vos petites culottes, votre héritage substantiel ou une voiture de collection (grandeur nature). Soyez créatifs, plise.

*badigeonnés de moutarde, c'est cool.

jeudi 24 juillet 2008

Le Secret

Je savais déjà que j’avais de la patience, mais ce nouveau travail me fait réaliser que j’en ai au moins un truck pis une barge. Jamais je ne soupire d’exaspération, jamais je ne hausse le ton, jamais je ne hurle d’insanités en serbe à l’envers*. Je reste empathique et souriante. Même avec le déficit de sommeil que j’accuse (je l’accuse, oui), même quand j’ai envie de crever, même quand je suis en SPM (je ne suis jamais en SPM, je réussis à être chiante à l’année).
Mais comment fais-jzeuh pour garder mon sourire pas-Crest?
JE LIS LE JOUR DES VIDANGES, bout d’viarge!
Je lis ça entre mes appels et ça me tient éveillée et béate de contentement. Quand je réponds à nos braves citoyens, j’ai encore le sourire dans la voix, et je crois que ça fait une différence sur leur attitude.
Mille mercis, Zhom, j’arrive encore à rire aux larmes en relisant tes notes que j’ai déjà lues il y a deux ans.

PUB – PUB – PUB – PUB – PUB

Des nouveaux bloyes à signaler ! Ma délicieuse et piquante ‘nique te crisse ses coups de gueule dans ta face ICI, et ma charmante épouse Evlyn poursuit son projet de dessins Lilim ICI.

APPRÉCIE !

PUB – PUB – PUB – PUB – PUB

*Dana, va falloir que tu m’apprennes comment on fait.

dimanche 20 juillet 2008

YAAAAAAAAAA!

C’est rare que je suis prête à dormir avant minuit. Ça m’est arrivé jeudi passé, mais au moment où j’allais éteindre la lumière, j’ai entendu une mouche surexcitée voler dans tous les sens entre les quatre murs de mon bunker. J’ai pensé que je n’arriverais jamais à dormir avec ce bourdonnement énervant, alors j’ai décidé de l’éliminer rapidement. Rapidement, ouais… Comment fait-on pour venir à bout d’une mouche speedée qui ne se pose pas deux secondes ? Simple ! devenir encore plus speedée qu’elle ! Comme je ne la voyais pas, je me suis mis à fesser dans le vide avec mon journal roulé en me fiant au son. Je croyais que je finirais par l’atteindre ou au moins par l’épuiser et qu’elle se poserait alors sur un mur. Après plus de 10 minutes de cette danse de St-Guy (j’espère que mon rideau de fenêtre est bien opaque), le monstre s’est dirigé vers la salle de bain. HAHA ! T’es foutue, sale bestiole ! Je me suis enfermée dans la pièce minuscule avec cette mouche, jamais je n’en avais vu une aussi DÉBILE. On s’est battu un bon cinq minutes. Moi, j’avais mon arme de papier et ma rage meurtrière, elle, ses ailes turbo en feu et son rugissement intimidant. J’étais persuadée que je ferais des cauchemars de mouches cette nuit-là (finalement non, seulement des rêves poches et pas racontabes). J’essayais de ne pas trop faire de bruit et surtout ne pas hurler pour éviter que mes nouveaux voisins me trouvent mongole de m’énerver comme ça toute seule (finalement, ils n’étaient pas là, je les ai entendus rentrer vers 3ham).
Bon, ok. L’histoire commence à être un peu plate, il n’y a pas vraiment de suspense, on sait où je m’en vais, bin oui je l’ai tué la maudite mouche et je suis retournée me coucher avec un mal de bras (j’ai perdu l’habitude de gesticuler comme ça) et un peu de satisfaction.
Ma vie est un peu ennuyante, la semaine. C’est plate, travailler aux heures de bureau. Ma vraie no life me manque, j’aimerais ravoir du temps pour ne rien faire. J’aime ne rien faire.
Ce soir, j’ai quand même pris le temps de regarder un film : Master of the flying guillotine (Jimmy Wang Yu, 1975). Tripant !! Merci Nicol de prendre soin de moi avec des délices de films!
Bon, déjà l’heure de dormir. C’est cruel, se lever si tôt le matin.

Image Hosted by ImageShack.us
Le pas-fin est aveugle et se laisse guider par les sons pour faire bobo à ses victimes, lui aussi (et un peu à ses über-sourcils, je crois).

mardi 8 juillet 2008

Samedi dernier, je magasinais avec mes amis Angie et Le Éric, accompagnée de mon adorable neveu de huit ans. Je suis toujours impressionnée qu’il ne fasse jamais de crise de nerfs à la vue de tous ces cossins alléchants pour les enfants. Bien sûr, il a tenté subtilement de me faire entrer dans un magasin de farces et attrapes en m’assurant que c’est « vraiment hot », mais je l’ai moi-même subtilement entraîné vers d’autres ailleurs. Chez Vision Rock, par exemple, où il passe cette remarque : « Headshot. C’est l’fun ici, j’apprends des nouveaux mots violents en anglais. » De retour chez lui, il me dit :

Neveu : Ah oui, merci Sophie pour les bonbons que tu m’as donnés la semaine passée !
Sophie : Tu les as trouvés !
Neveu : Oui ! Ben, pas le soir où tu les as cachés, parce que j’ai dormi avec sans m’en rendre compte. Le lendemain quand j’étais super fatigué je me suis éfouéré sur mon lit et c’est là que j’ai senti quelque chose de dur en dessous de mon oreiller.
Sophie : Hihi ! Et comment tu as su que ça venait de moi ?
Neveu : Quand j’ai trouvé les bonbons, j’ai tout de suite pensé à toi.
Sophie : [Toute émue]

Allez, tous en chœur pour un « Ooooooooooooooooooooh » d’attendrissement.
À huit ans, il a pensé à me remercier pour un cadeau qui date d’une semaine, et ce sans que personne ne le surveille pour le forcer à dire des politesses de formalité. Je l’adore.
Ça donne presque envie de procréer.

lundi 7 juillet 2008

Ça marche ! ne m'oublie pas !

Ces huit anges t'aideront les 8 prochaines années !!
Johanne Natacha Francine Roxanne


Denis Andray Joanne et Louise

Je t'ai envoyé
les 8 anges et tu dois les envoyer à 8 adresses, y compris la mienne. Dans huit minutes, tu recevras quelque chose que tu attends depuis longtemps .

Je sais qu’il y a de bonnes intentions derrière ça et que mon ami ne voulait pas réellement m’importuner. Mais je crois que je n’ai pas été assez claire au sujet des chaînes de lettres. Quand je demande qu’on ne m’en envoie pas, ça ne veut pas dire « non, exception faite des anges qui m’apportent du bonheur dans huit minutes ».
Ça veut juste dire « non ».
À moins que ce ne soit très spécial ou très drôle. (Non, des anges qui s’appellent Francine ou Denis, ça ne compte pas.) J’aurais pu simplement l’ignorer comme d’habitude, mais j’ai répondu cette phrase :
« Je n’attends plus rien depuis longtemps. »
Ça fait un bon moment qu’on ne s’est ni vu ni parlé, j’espère que ça engagera une discussion.







dimanche 6 juillet 2008

Le chat à botter

On se voit de façon régulière depuis sa naissance, je l’ai vu grandir, il sait qui je suis, il a eu l’occasion de me sentir des millions de fois, mais pourtant, il persiste à me détester. Il déteste tout le monde, sauf ma sœur et son fils. Je garde leur chat diabolique depuis quelques jours puisqu’ils sont en vacances, et je suis suivie de près dans chacun de mes déplacements. Il a l’air tout gentil, à première vue. D’ailleurs, voilà ce qui est traître : on le trouve mignon (un beau chat bicolore super doux), à le regarder se frotter sur tous les murs, à se rouler par terre en nous faisant des oeils de charme. Mais ne le touchez surtout pas! Oh non! Ça mord, ce minou-là! Quand je reviens du travail, il m’accueille chaleureusement en se tortillant à mes côtés avec un bruit de moteur d’intensité moyenne. Je me risque alors à lui donner un peu de flatte-flatte, et presque à chaque fois il riposte avec un triple coup de patte en accéléré (sans griffes) et une morsure (avec des dents). Ouch. Je vais remplir son bol d’eau, il me suit jusqu’à la salle de bain et me snape le mollet. OUCH ! Ça ressemble au syndrome du chat dégriffé : « J’ai pas de griffes mais j’en impose pareil, gne ! » Une terreur. Il est toujours à moins de trois mètres de moi. Et même s’il a l’air très détendu, tout étalé par terre, il continue de me faire des menaces vocales.
Il est chanceux que j’aime les animaux de façon de façon inconditionnelle, car il aurait tout un coup de pied au derrière.

mardi 1 juillet 2008

Il y a deux semaines, & m’a envoyé une photo qu’il a prise d’une seiche chéssant chur la plage. Quelle délicate attention! Puisque je suis quand même un peu généreuse moi aussi, je la partage avec vous, ici et maintenant :

Image Hosted by ImageShack.us

Moi j'aime ça les cadeaux. :)

lundi 30 juin 2008

Le temps des minous

Aujourd’hui, la journée à été longue. Pas parce que j’ai fait du temps supplémentaire, mais parce que je n’ai pas eu un moment de répit. Pff, on ne m’avait pas prévenue que ça pouvait arriver, des vraies journées pleines. Même pas eu le temps de jouer à Tetris comme j’avais prévu (je ressens un fort besoin de Tetris, est-ce que ça s'explique?).
En revenant, j’ai encore pris une bonne snif de machins pas cool : il y a plein de minous qui volent dehors. C’est pratiquement impossible de s’en sortir, on les aspire si on tient moindrement à respirer. Il y en avait même sur la rue des Braves. Comme quoi tout le monde est pogné pour sniffer des minous.

samedi 28 juin 2008

Bon, après une semaine passée à voyager dans des sona-bus remplis de chrétiens esstrémisses, seule parce qu’Angie attrapait toujours un autre bus que le mien, je me dis que ça va être plus cool cette semaine. Il FAUT que ce soit cool, parce que je ne fais que ça. Si je ne tiens pas compte du temps utilisé pour dormir, travailler et voyager dans les transports en commun, j’ai calculé qu’il me reste environ quatre heures de temps libre par jour. Avec ça, je dois manger, me laver, faire l’épicerie, aller à la buanderie (deux heures dans ma journée, beurk), répondre au téléphone (encore?!), résoudre des mystères (pourquoi j’ai reçu une jupe par la poste? Mon emo est-il mort pour vrai? Patrick prend-il de la drogue à mon insu ou est-il réellement somnambule au téléphone ?), m’acheter des vêtements pour remplacer ceux qui tombent en lambeaux, etc.
Je ne fais plus de ménage.

Comment font les parents pour s’occuper de leur progéniture?

Moi qui voulais profiter de l’été pour lire, regarder des films, jouer à des jeux vidéo, ne rien faire, me lever très tard. Raté.

C'est brun

J’ai reçu un étrange colis. Comme j’attendais des cadeaux de la part de ‘nique (trop chouette!), je l’ai ouvert sans hésiter, tutessitée que j’étais. Une jupe brune. Avec des poils de chats collés dessus. Small, mais un peu trop grande pour moi (beuheu…). Pas de lettre, seulement un reçu de PayPal. Euh, what? Je regarde l’enveloppe de plus près, et je vois que ça provient de l’Angleterre. Intriguée et amusée, j’en parle à Evlyn, ma chère cybercoloc. Elle fait sa drôle : « L’Angleterre? Hum, ça provient peut-être de Prince? »Si c’était lui, il aurait laissé une note, une toune, un sous-vêtement (à lui), quelque chose, non ?
Je vais tenter de trouver mon homonyme sur ma rue, mais si mes recherches ne mènent nulle part, je vais conserver mon nouveau vêtement. Autrement, c’est une employée de Postes Canada qui va le garder!

En tout cas, ça ferait une belle jupe de fonctionnaire.

dimanche 22 juin 2008

Merci Jésus-Christ pour tout l'amour que tu daignes nous donner.

Lundi matin, début de notre première vraie semaine de travail. J’embarque dans le bus et vais me coucher (ou presque) sur un banc au fond, sachant que ma chère amie et collègue viendra m’y rejoindre deux arrêts plus loin. Mais, soudainement (wa !), une foule de sœurs, quelques curés et autres humains portant au cou un cordon orangé emplissent le bus. De toute évidence, ils vont au même endroit et semblent avoir beaucoup de choses à se dire. Fort. Je lis sur un de leurs cordons oranges « Congrès eucharistique international 2008 ». Damn. J’ai un mauvais pressentiment. Puisqu’ils sont plutôt âgés, ils ont peur des courants d’air et ferment TOUTES les fenêtres. L’horreur ! Ça sent le p’tit savon cheap de motel (ou le savon de motel cheap, dur à dire), je suffoque, l’air est humide, il fait chaud, on viole ma bulle territoriale, une madame manque de faire une crise de nerfs parce qu’une autre madame l’a touchée, une autre me dit fièrement « on prie pour vous, les jeunes, vous savez », je ne sais plus où me mettre (et je ne faites pas de vilains jeux de mots, là), une chrétienne a si peur de manquer son arrêt qu’elle sort du bus en COURANT et écrase mon pied (celui qui fait mal depuis des semaines), une autre (une Française) crie (en anglais !?) au chauffeur de freiner brutalement. Bref, toutes les conditions sont là pour faire une crise de panique, que vous soyez agoraphobe ou non.
Mais non… je suis trop Rocky pour ça. Je me dis que c’est un mal temporaire, que j’aurai la paix à mon retour.
Erreur ! En souriant de tout son dentier de porcelaine, une chrétienne m’apprend que le congrès dure une semaine.
Ah, Christ…

samedi 21 juin 2008

L'été, c'est pas fait pour jouer?...

Je viens de terminer ma première vraie semaine de travail. Jusqu’à maintenant, ça me semble très bien. Comme je travaille avec mon amie Angie (Rayne pour les moins intimes), j’ai vraiment du fun entre les appels des citoyens et durant nos pauses qui sont parfaitement synchronisées. Notre formation d’une semaine était pas mal drôle, aussi. J’avais l’impression d’assister à une conférence de Zhom (enfin, je présume que ça ressemblerait à ça s’il en donnait). J’apprends un nouveau langage ! Par exemple, les gens qui nous appellent sont des « citoyens », leurs informations personnelles, des « données sensibles », et j’ai même appris qu’un ordinateur et un téléphone, on peut nommer ça des « individus technologiques ». Wow! J’adore ça, m’essprimer comme ça. Mais il est très important que je sois toujours polie et calme avec les citoyens, que je reste « empathique » sans devenir « sympathique » (oui, nous avons appris à bien faire la distinction entre ces deux termes souvent confondus). Je dois aussi faire des efforts pour articuler. Et je ne peux pas manger pendant que je parle au téléphone (autant que possible, il faut éviter les bruits de mastication, de succion, et de digestion).
Mon épreuve principale est de fonctionner complètement à l’envers de mon cycle naturel de sommeil : je me lève à l’heure où je me couche habituellement. Je trouve ça parfois pénible, mais je vais sûrement m’habituer, quitte à fonctionner comme un robot. Un robot empathique et souriant, bien sûr!
Je suis payée pour parler au téléphone. Quand même, j’vais pas me plaindre

dimanche 15 juin 2008

Deuxième partie de l’entrevue avec Evlyn Moreau

Sophie (avec un avatar de Janette Bertrand) : (Bon. J'espère que ma face de lifting ne va pas te déconcentrer…) Evlyn, explique-moi comment la vie virtuelle procure une certaine satisfaction, et la détresse que ça provoque, en contrepartie.

Evlyn : C’est certain que sur Internet je ne traîne pas mon corps, donc ça aide.

Sophie : Ouais.

Evlyn : Mais en même temps, ça me piège… Comment dire? Ça élève peut-être trop mes attentes, ça me laisse trop me rêver comme j’aimerais être. J’imagine, ce qui arrive, c’est que par la suite je souhaite retrouver la même identité aussi facilement dans la vie réelle. Mais c’est impossible, dans la vie réelle je suis limitée par mon corps. Mais au début, lorsque j’ai commencé à bloguer, ça m'a tout de même aidé. Ça m'a au moins permis d'explorer mon identité féminine plus librement et de me rendre compte que je me sentais bien socialement en fille. Mais par la suite ça m'a beaucoup angoissé.

Sophie : Oh..

Evlyn : Lorsque est venu le temps de rencontrer les gens...

Sophie : Tu avais peur qu'ils soient déçus?

Evlyn : Oui, énormément, je me sentais tellement coupable de ne pas être une véritable fille. Je voulais tellement correspondre à mon image virtuelle. En plus, je voulais être belle pour eux. C'est nono un peu?

Sophie : Non, c'est normal de vouloir être aimé.

Evlyn : Oui... Pour raconter toute l'histoire, au début je n'avais même pas mentionné que j'étais transgenre. Je me sentais super coupable de ça. Surtout vis-à-vis des garçons. Mais au début, lorsque j’ai commencé à bloguer, je ne savais même pas comment m’identifier. J’avais peur aussi de m’associer aux images que le mot « transsexuelle » traîne avec lui.

Sophie : Ouais, le mot est fort.

Evlyn : Oui. Et aussi parce que je voulais interagir avec les gens en tant que fille et non en tant que transsexuelle. Maintenant, je ne cache pas que je suis une personne transgenre. Quoi que, en même temps, sur le Web, je ne me tag pas non plus ça sur le visage. J'essaie que ça s'annonce un peu « naturellement ». Je n’ai pas envie d’être avant tout définie par mon identité sexuelle. Je veux que ce soit présent, mais en second lieu, que ce soit une couleur parmi d’autres.

Sophie : Oui, et je souhaite réellement que les gens le prennent ainsi. Parce qu'au fond, tu n'as pas le « devoir » de le dire.

Evlyn : Oui mais ce n’est jamais clair et je dois tout de même faire un peu attention. Je comprends que les gens ne sont pas télépathes et que ce n'est pas facile de connaître mon histoire si on arrive comme cela sur mon blogue. Parfois ça occasionne des malentendus qui me mettent mal à l’aise. Par exemple, Simon pensait que je faisais une blague avec mon blogue. Lorsqu’il a appris que j’étais « un garçon », il a cru que je jouais un rôle pour faire une blague ou que c’était une sorte de concept artisto.

Sophie : Bien des gens s'amusent sur le Web, en se faisant passer pour d'autres gens (voir Evil Brisebois), mais dans ton cas, ce n'est pas un jeu.

Evlyn : Oui, au début j'avais très peur que les gens pensent cela. Je ne voulais pas qu'on pense que je joue à la Suki (c’était bien ça le pseudo de Pat?)!

Sophie : Oui! Et Sue Sansreget, aussi.

Evlyn : En tout cas, tout cela pour dire que lorsqu’il est venu le temps de rencontrer les autres en personne pour la première fois, j’étais terrorisée. Je te jure, je voulais mourir, j'ai passé des soirées paralysées, couchée sur mon lit à fixer le plafond. C’est certain, que c’était de mon côté que c’était angoissant, pour les autres c’était « no big deal », en fait, tout le monde avaient hâte de me rencontrer.

Image Hosted by ImageShack.us

Sophie : Oui, quand on ne le vit pas, ça peut être facile de dealer avec ça. Moi je peux dire « ah, elle est trans, so what? J'ai pas de problème avec ça. » Mais pour toi...

Evlyn : Oui, bien, c’est comme pour n'importe quoi. Je pourrais dire cela à quelqu'un qui n’a jamais montré ses photos sur le Web, qui ne s’aime pas pour x raisons et qui va rencontrer les gens pour la première fois.

Sophie : Ouais!

Evlyn : Donc, pour revenir à ma première sortie, c'est Ed qui m'a apprivoisée, c’est lui qui m’a permis de faire mes premiers pas et de rencontrer les autres par la suite. Il est vraiment trop super gentil.

Sophie : :) Je sais, les gens qui ne le connaissent pas ne se doutent pas qu'il est adorable! Mais je ne veux pas briser son image de bad, là...

Evlyn : Héhé. Il s'est rendu compte que je n'étais pas une « fille » parce que je ne flirtais pas assez avec lui lorsqu’il m’écrivait des courriels... Tu imagines, si tu résistes au charme Ed... t’es louche là... Héhé. (Je rigole, n’enregistre pas ça!)

Sophie : Hahaha! (T’es sûre?...) :D

Evlyn dit : (Ok, tu peux.) En fait, j'avais pas mal envie de flirter avec, mais je ne le faisais pas parce que je voulais le protéger de la déception, je pensais à lui tsé.

Sophie : (Je te préviens, je commence à être gelée par les odeurs de gaz. Tantôt, c’était la colle, et maintenant ça sent le gaz chez moi...)

Evlyn : (C’est louche ton appartement, Monique Pouliot peut bien agoniser tout le temps.) Ok. :P Donc, après avoir rencontré Ed et Mélanie, j’ai osé rencontrer les autres. Ça m'a vraiment aidé dans ma vie. Sinon, je ne sais pas, j'aurais peut-être implosé.

Sophie : Brave Ed!

Evlyn : Oui! Tous les autres ont été supers aussi. Martin, Marie-Ève, Mélanie, Patrick, Marlène, Stéphane, etc… Je pensais qu’à partir de là ça aurait bien été, que je sortirais aisément en publique.

Sophie : Mais? il y a un mais...

Evlyn : Oui. :( On fait « à suivre »? J’ai envie de jaser d’autres choses. Comme, je sais pas moi, de bédé ou de sexe.

Sophie : Si tu veux, oui.

Evlyn : Ok. Je ne veux pas abuser de ton cerveau stoné.

Sophie : Je devrais peut-être sortir, pour respirer?

Evlyn : Oui.

Sophie : Ou écrire à mon jeune emo?

Evlyn : Haha, si tu veux! :p

Image Hosted by ImageShack.us

mardi 10 juin 2008

Première journée diurne de jour (avec du soleil) de l'été

Ça commence par une belle journée, qui donne envie d'écouter les Beach Boys. Et vers la fin... Quelle pluie démentielle! Comme dirait mon pére : "H'ai hammah vu mouiller d'méééme!!" Bin moi non plus, papa! En sortant du bus, je dois m'empaqueter dans un vivarium embué au coin d'une rue, avec un tas de créatures paniquées. Des branches d'arbres qui jonchent les trottoirs, des sirènes de pompiers qui gueulent pendant une heure, la colère de Dieu qui gronde... ça fait presque peur. Même les zombies du quartier restent cachés.
Ça va alimenter les conversations de bureau demain, ça, oui madame !
*
Cette semaine, il se passe quelque chose de très étrange. Je me lève à l'heure où je me couche habituellement.

lundi 9 juin 2008

Entrevue intime avec ma Evlyn

Là faut pas faire trop d'émoticones dans l'entrevue. Non, les gens les verront pas... Je suis nerveuse! Je commence ma note en disant que tu as étudié l'anthropologie, que tu as ton BAC en bédé, et que maintenant tu étudies l'archivistique? Oui, mais je ne suis pas qu'une estudiante universitaire. Je suis aussi une personne gentille. I know! Et tu es ma bédéiste chouchou! Je me permets d'être une intervieweuse groupie, ok? Je suis pas bédéiste encore…

Sophie : Bon matin Evlyn! Nous, on fait ça tôt, nos entretiens privés! (2ham, c'est le matin!)

Evlyn : Pour moi le matin, c'est à 3ham.

Sophie : Ah, donc, on appellera ça une entrevue nocturne. Je peux te présenter comme ma coloc virtuelle?

Evlyn : Oui. ☺

Sophie : Great! Evlyn, rappelle-moi depuis quand tu blogues.

Evlyn : Je blogue depuis qu’Iris blogue. On se connaissait à cause du Bac en BD, mais à peine. Iris a débuté son Bac un an après que j'ai terminé le mien. Je l'ai connue, au début, sur la liste de discussions du Bac, puis je l'ai rencontrée plus tard lors d'un lancement du Scribe. Mais on s'est réellement connues sur MSN. Ah non, au début c'était sur Yahoo Messenger avec les émoticones laides. Anyway.

Sophie : Haha! Msn en a des pas pire laids aussi... Et nous, on les championnes du emoticone acting! De tous mes contacts, c'est de toi que j'ai le plus contracté d'émoticones...

Evlyn : Hey, on avait dit qu'on ne parlait pas d'émoticones!

Sophie : Oui, on doit parler de choses sérieuses! Ton opinion sur la peine capitale?

Evlyn : Et tu en attrapes des bien plus louches chez tes autres contacts!

Sophie : Lui? [pénis dansant]

Evlyn : Bon. C'est là que je me lève, outrée? Et que je quitte le plateau??

Sophie : Oui, mais après réflexion tu reviens, parce que tu sais bien qu'on va avoir du fun! Et tu es trop curieuse de voir la suite des questions. Parce que j'aimerais qu'on parle de sujets plus sérieux, comme les bédés, les trans, tes chats sans abris, ta passion pour les bonbons japonais et les fruits bizarres...

Evlyn : Ça dépend qui est assis à coté de moi, tsé. Dans un talk show, il y a d'autres invités. Il y a l'animatrice et trois sièges.

Sophie : Non, c'est une entrevue "intime".

Evlyn : Ok, comme Janette Bertrand.

Sophie : [émoticone de Janette]

Evlyn : AH! Ça lui ressemble, c'est ça le pire!

Sophie : [mdr] Ok, on garde notre sérieux... Hum-hum! Ev, la plupart de tes lecteurs savent que tu es trans, mais pas tous. Tu voudrais faire le point sur ça? (Ou ça s'enchaîne mal après Janette?)

Evlyn : Non, c'est le genre de sujet que Janette adore. Mais elle me demanderait aussi si ça me fait souffrirrrr.

Sophie :Tu es née de sexe masculin, mais tu sens depuis très longtemps qu'à l'intérieur, tu es une fille. Tu te rappelles ça remonte à quand?

Evlyn : Depuis que je suis toute petite, je ne sais pas l'âge exact, mais ça se mélange avec mes premiers souvenirs. Je crois que je pensais que j'étais comme ma mère, mais c'est flou. C'est difficile à dire avec ce genre de souvenirs très éloignés. Je me souviens nettement, entre autres, d'un après-midi où j'étais couchée sur le lit de mes parents et que tout était orangé à cause du soleil, et je n'arrêtais pas de penser au linge de ma mère. J'avais l'impression que c'était du linge comme ça que je devais porter. J'ai une scène de souvenir aussi où j'étais dans le bain, mais c'est très vague. Très candidement, je crois que je ne comprenais pas pourquoi mon sexe n'était pas correct. C'est-à-dire comme celui de ma mère. Mais là je me demande si je n'aurais pas construit ce souvenir. Ou ajouté des morceaux.Tu as cette impression, parfois, de remixer tes souvenirs ? Moi j'ai parfois l'impression de remixer certains souvenirs.

Sophie : Oui, moi aussi! Je comprends ce que tu veux dire... Ça ne doit pas être évident de mettre le doigt sur le moment précis. On comprend que l'identité sexuelle se définit très jeune, certains disent même avant la naissance.

Evlyn : C’est étrange les souvenirs de la petite petite petite enfance!

Sophie : À un an, je tripais sur les kiwis, et ça me prenait 10 secondes en manger un. Ma mère capotait. Je m’en souviens encore clairement.
(Les fruits, là...)

Evlyn dit : (Sophie qui dévore de gros oiseaux en 10 secondes.)

Sophie : [mdr]

Evlyn : Je devrais me faire hypnotiser! Je serais curieuse de savoir d'où cela origine consciemment. Quoi que c'est supposément lié à la formation du cerveau dans l'utérus… les hormones… faudrait aller relire sur Wiki.

Sophie : Ouais, c'est pas clair. Mais une chose est sûre, on ne décide pas soudainement de changer d’identité sexuelle. En général, On le sait, de façon claire ou floue, depuis longtemps. (On mettra des liens. Les gens ne doivent pas confondre identité et orientation sexuelle. Hey, on va faire de l'éducation, yé!)

Evlyn : C'est tout un méli-mélo

Sophie : Oui! Transsexuel(le), transgenre, travesti. On s'y perd facilement.

Evlyn : Oui, tu n'as pas idée à quel point c'est difficile de comprendre où se classer. Moi, ça m'a vraiment fait rusher à l'époque. Surtout alors que je tentais de trouver de l'aide. Je ne savais même pas où m'adresser par rapport à quoi.

Sophie : Oh, c'est pas évident à trouver?

Evlyn : C'est pas évident, et il faut savoir aussi ce que l'on recherche. Tu te poses des questions et tu as peur de cogner à la mauvaise porte et de te faire dire « ah non, c’est pas ici qui faut s'adresser. ». Comme le terme « transsexuelle » ce n'est pas évidant de savoir quand ça s'applique. Tu es trans si tu as débuté les hormones? si tu es opérée? ou simplement si tu désires changer de sexe?

Sophie : Ça devient encore plus difficile de se définir...

Evlyn : Selon certaines définitions, si tu n'es pas en processus de transition tu n'es pas transsexuelle. Moi je trouvais cela violent. Ça fait un peu « tu n'es pas une vraie trans ». J’avais l’impression que les groupes d’aide pour transsexuelles s’adressent avant tout aux personnes qui sont déjà en transition, et que si tu n’es pas rendu là, ce n’est pas vraiment ta place.

Sophie : Ouch. Déjà que se faire dire « tu n'es pas une vraie femme »… là, c'est une autre claque.

Evlyn : Et quand tu es trans, tu es tellement "insécure", le moindre signe de rejet fait vraiment peur. Et ce qui est chiant, c'est que ce n'est jamais clair. Même aujourd'hui, je ne sais pas à quel type de soutient j'aurais droit ou non. Dans mon cas, je veux changer de sexe, mais je ne suis pas en processus de transition, donc ça fait quoi de moi? Une transgenre, une transsexuelle pré cheminement?

Sophie : C’est peut-être en partie pour ça que bien des gens dans ta situation décident de refouler leur véritable identité sexuelle.

Evlyn : Selon la définition officielle, une personne transgenre est une personne qui s'identifie à l'autre sexe, mais qui ne désire pas changer de sexe. Tu vois comment ça devient compliqué. Dans mon cas, aucune des définitions ne s'applique vraiment comme il faut. Si je dis « transgenre », ça implique tel truc pour certains, tel autres trucs pour d'autres, même chose pour « transsexuelle ». Personnellement, je trouve transgenre plus joli comme étiquette, transsexuelle c'est très coloré comme mot.

Sophie : « Transgenre » devient presque un terme fourre-tout?

Evlyn : Oui.

Sophie : « […] les personnes dont le genre - l'identité psychique et sociale reliée aux concepts d'homme et de femme - rentre en conflit avec le genre que la société leur assigne à compter de leur sexe physique. » (Wikipédia)

Evlyn : Oui, mais les transsexuelles l'utilisent pour définir ce qui n'est pas transsexuel. La communauté transsexuelle a besoins de différencier les personnes qui désirent changer de sexe des personnes qui ne font que s'identifier à l'autre sexe. Mais j'ai trop l'impression que la frontière est floue et peut être changeante d'un individu à l'autre. Selon moi c’est très délicat d’utiliser de tels catégories. Mais je comprends tout de même pourquoi elles sont utilisés, tout groupe cherche à se définir, c’est normale.

Sophie : Pourtant, ça pourrait être secondaire, non? Je veux dire, à partir du moment où tu t'identifies à un sexe, tu l'es, point. Opérations ou pas. C'est un peu simpliste, peut-être...

Evlyn : C'est tellement compliqué tout cela. Il y a un éventail fou de personnes qui s'identifient « trans-quelque chose » et qui vivent et ressentent un éventail de choses très différentes.

Sophie : Oui! Au fond, on ne peut pas mettre tout ce monde dans le même panier avec un simple terme.

Evlyn : Mais en même temps, ça nous prend des mots pour discuter de ce que nous ressentons. Comme je disais, c'est normal aussi que plusieurs cherchent à se définir. Moi-même j'aimerais cela avoir un mot pour me définir!

Sophie : Oui, personne ne veut être étiqueté, mais ça aide à être plus clair.

Evlyn : Ça permet d’éviter certains malentendus.

Sophie : Et tu arrives à te définir, en quelques mots, à défaut de trouve LE mot?

Evlyn : Je suis peut-être une fille transgenre wannabe transsexuelle.

Sophie : Hihi, ouais, ça pourrait être une définition. On l'ajoutera sur Wikipedia.

Evlyn : Haha, mais non, c'est pas adéquat. Je suis une transsexuelle peureuse peut-être. Chicken shit.

Sophie : Tu crois que c'est la peur, ta principale barrière?

Evlyn : Ça joue un rôle important, oui. Je suis très peureuse en général.

Sophie : (Ah, tu exagères! T'écoutes des films de monstres sans avoir peur!) On ne passe pas d'un genre à l'autre en claquant des doigts...

Evlyn : (Haha, mais j'ai peur des films de fantômes! Ou des films avec le Diable…) Moi, ce sont surtout les conséquences sociales qui m'effraient. La transition physique, ça, ça m'inquiète moins.

Sophie : Attention, tu peux rêver au Yhâbe cette nuit, tu as mangé des bananes avant de te coucher...
*danger*

Evlyn : Mais si c’est le Diable québécois, c’est ok. Il n’est pas épeurant.

Sophie : Il porte une chemise à carreaux pis il sacre, mais il est sympa?

Evlyn : Mais non, il est habillé en monsieur… genre riche… Tsé, les monsieurs riches ça fait peur aux paysans!

Sophie : Hahaha! Tu m'en feras un dessin, que je mette mon imaginaire à jour...

Evlyn dit : Tu vois, c’est logique.

Sophie : Oh oui!

[On part sur un léger délire d’emoticone acting]

À suivre...


Image Hosted by ImageShack.us

Un fruit bizarre
Ses archives

Mon emo

Je pogne pas. Je veux dire, je ne me fais pratiquement jamais cruiser. Exception faite de quelques monsieurs nostalgiques de leur jeunesse, ou des filles un peu saoules. Pourtant, ce printemps, une chose inhabituelle m'est arrivée. Je débarque du bus, et un jeune homme me suit. Un emo, avec le toupet et le maquillage et tout, il a entre 15 et 18 ans environ. Il m'aborde en souriant, et je m'attends à devoir lui fournir une quelconque indication, mais non! "Je trouve que ton style est trop malade, là! [lol]...". Il me dit qu'il a débarqué du bus cinq ou six arrêts plus loin juste pour me parler. Il est très gentil et tout, légèrement timide, et il me laisse son adresse email.
Ça a mis du bonheur dans ma journée. J'ai trouvé ça charmant. Je me suis juré de lui écrire, même si je n'ai pas l'intention d'entretenir une correspondance ou de le voir. Simplement pour le remercier du compliment, et l'encourager à aborder les filles de façon polie et courtoise. C'était cute! Le hic, c'est que ça fait plus de deux mois que je me dis que je vais lui écrire un mot. Depuis ce temps… il n'est peut-être même plus emo. Enfin, j'espère qu'il ne croit pas que je l'ai oublié ou ignoré. Je ne voudrais pas être responsable de ses futurs problèmes relationnels avec les filles, ou d'une timidité excessive engendrée par le rejet ou l'indifférence. Je vais le remercier pour ses compliments, et lui dire que ça prend quand même du courage, à son âge, pour aborder des inconnues comme ça. Je lui ai écrit, il y a deux jours, et je n'ai pas eu de réponse. Evlyn pense qu'il s'est peut-être suicidé, et qu'il va me répondre demain.
À suivre ?

vendredi 6 juin 2008

Aujourd'hui, j'ai trois raisons de célébrer :
1) C'est l'anniversaire de ma coloc vrituelle adorée, ma Evlyn préférée!
2) Mon amie Rayne a décroché un nouvel emploi! La maudite, elle va être payée à ne rien faire, grrr. Je vous laisse deviner ce que c'est...
3) J'ai presque peut-être trouvé du travail moi aussi. Je vais savoir ça lundi.

Ça fait deux semaines que je suis gelée au Gravol*. Pour enlever la nausée que m'occasionne un médicament que je viens de commencer à prendre. C'est supposé aider mon acné. Non, en fait, ça ne l'aide pas, ça l'éradique. J'espère que ça va fonctionner, cette fois. Je n'ai pas pris de Gravol aujourd'hui parce qu'il ne m'en restait plus. Et je n'ai pas envie de gerber! Yé! Ça me fait donc une quatrième raison pour célébrer!
M'en vais tuer des monstres avec Rayne! Dans la vraie vie, ouioui.

*Le Gravol™, ça me rend stone. Je prends pourtant des doses pour enfants...
Ma mère s'inquiète de mes longues marches nocturnes dans la méchante Ville aux mille périls. Comme je suis consciente qu'il y a des dangers partout (même à B5P), je prends mes précautions. Je traîne un parapluie et je m'habille convenablement. Et si un(e) vilain(e) ose seulement me demander l'heure, pas de chance à prendre : je vais le(la) poivrer sans hésiter. Tssssssssshhhhhhhhhh.
- Aaaaaaaaaaaarrrrghhhh!
- T'en veux encore? Tssssssshhhhhhh.
- hhgghhhheeegghhhh.

Mais le poivre, c'est accessoire. Comme je me rockyfie toujours plus, je dégage tellement la puissance et la confiance en moi que personne n'ose croiser mon regard quand j'arpente les rues à 3h.

jeudi 5 juin 2008

J'ai un peu chatté avec l'administrateur du bar virtuel, en face à face à la table Duran Duran. Il est un fan fini des années 80 et a organisé des soirées sur cette thématique. Un vrai passionné, quoi. Je commence par m'excuser d'avoir fait exploser son bar pour cause d'abus de danses déchaînées, mais il me rassure en disant que ce n'est pas nécessairement la raison, que ça arrive de temps à autre. Ouf. On peut donc continuer à se trémousser (sans effort) all night long!
J'en ai profité pour lui faire quelques suggestions de nouvelles danses : Rick Astley (quoi que la danse "débutant" ressemble beaucoup à la sienne) et Pat Benatar (dans le clip de Love Is A Battlefield). Et pourquoi pas quelques zombie moves de Thriller?

J'ai maintenant 70 032 crédits. Je m'en vante, mais il paraît que je devrais avoir honte.

dimanche 1 juin 2008

Ma descente dans l'enfer de la danse en ligne

Je pense qu'on a un peu abusé du bar 80. Ce matin (enfin, quand je me suis levée...), il était impossible de se connecter.

Image Hosted by ImageShack.us

On l'a fait péter! Je me sens coupable... Evlyn trouve ça bin drôle, elle pense que je vais ressentir un grave manque ("Tu me le diras si tu vois des bébés marcher au plafond...")... eh non! Vid0c a trouvé un espace virtuel pour combler le vide. C'est beaucoup plus élaboré comme univers, mais le truc le plus hot (mis à part le look Miami Vice de Vid0c), c'est la danse de Thriller que je peux faire.

Image Hosted by ImageShack.us

C'est trisse que le bar soit inaccessible mais, au moins, j'ai réussi à me hisser à la première place du top 10 des crédits!!

Image Hosted by ImageShack.us

Ma vie nocturne virtuelle est un peu prenante, heureusement je me réserve du temps pour les loisirs. Exemples : ma recherche d'emploi qui avance tranquillement (j'ai de l'espoir), manger, ou encore voir des gens in real life.
Question de la semaine : Est-ce possible d'écrire une lettre de présentation convaincante (pour joindre au CV) sans avoir l'air téteux?
Avis important : Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma chère Doparano! "Bonne fête ma Dope chérie!" (Si j'en avais un, je porterais un chandail "J'aime ma Dope".)

samedi 31 mai 2008

"Too shy shyyy
Hush hush
Eye to eye
Too
Shy shyyy
Hush huuuush
Eye to eye"



J'ai cette chanson de Kajagoogoo en tête depuis que je l'ai entendu au bar, et je viens de voir le clip pour la première fois. C'est ainsi que j'ai appris que la chanteuse est un chanteur. En écoutant d'autre chansons, par contre, il n'y a plus de doutes possibles, mais je ne connaissais que Too Shy...
Pour ceux qui regrettent la séparation de Limahl du groupe, sachez qu'ils ont reprit vie au début de l'année. Le blondinet aux tresses (Nick Beggs, le bassiste et second chanteur) a toujours deux tresses blondes, mais Lymahl a malheureusement troqué son allure androgyne pour un look moins ambigu.

Troublant : un des membres a aussi joué avec les B.B.

Image Hosted by ImageShack.us

Danse en ligne

Image Hosted by ImageShack.us

Dr Malart, Loverboy, Patrick Brisebois et moi. Les deux premiers sont en parfaite synchronisation.

vendredi 30 mai 2008

I'm a rockstar, yeah.

Quand je me promène dans les rues de B5P, les gens me saluent. Et je ne les connais même pas, pour la plupart.

*

Remarquez en quelle position est classée Lorazepam...
Hehehe.
Image Hosted by ImageShack.us

jeudi 29 mai 2008

Mais qui vois-je?

Un mystérieux Dompierre a fait une très brève apparition, au même moment où PatBrisebois est sorti. Tout à fait par hasard!
...

Image Hosted by ImageShack.us

Party time!

Ce soir, j'avais des trucs à faire, mais je ne me sens pas très bien. J'ai l'impression que je vais gerber. Je ne ressens donc aucune culpabilité à perdre mon temps sur le net de la façon la plus chouette : je sors dans un bar virtuel 80 avec des potes.
Venez nous rejoindre!


Image Hosted by ImageShack.us

mercredi 28 mai 2008

Je suis encore en recherche d'emploi. Pas de revenus, donc je m'endette plus et je mange moins. Par contre, j'en profite pour devenir une experte en lettres de présentation et dans l'art de faire des entrevues d'embauche. Mais, surtout, je me marre en lisant les offres d'emplois sur le site d'Emploi-Québec. Je vous en donne juste un exemple, pour faire ça bref :

"LES GICLEURS ÉCLAIR INC.

Description des compétences : Nous recherchons une personne dynamique et positive (ouais, j'essaie), désirant oeuvrer dans un milieu manufacturier (plus que jamais!). Une personne ingénieuse (sure!) désirant améliorer les façons de faire en vu d'augmenter la productivité (toujours plus productifs et plus performants). L'autonomie (oui), la disponibilité (pas le matin...), la ponctualité (euh), l'effort au travail (han?), l'initiative (parfois) et l'esprit d'équipe (w00t!) font partie du profil recherché."

J'adoooorerais travailler pour une compagnie qui porte un tel nom. Malheureusement, je n'ai pas la formation nécessaire (ASP) ni la ponctualité requise (héhéhé). Les Gicleurs Éclairs... quand même! J'en parlais avec 'nique, et elle m'a fait rire avec des noms de clients à sa job* :
"L'autre jour, au boulot, je suis tombée sur le compte d'un client qui s'appelait Monsieur Coculet... Cocu. Laid. Tu pars ben dans la vie avec un nom de même...surtout que c'est de famille... Ou encore un Jacques Viens qui signe J Viens. Lui c'est pire, il CHOISIT de signer J'VIENS! J'ai pogné un monsieur Enculescu aussi..."
Notez bien le nouveau libellé : Travail! Ish...

*J'espère que ça ne sonne pas trop prostitution, dit comme ça...