mercredi 22 septembre 2010

Manger de l'Art

Il fut une époque où j'étais employée par Subway. Oui, je travaillais dans un environnement jaune et je pusais le criss en rentrant chez moi après mon shift. Mon titre était alors "préposée aux sous-marins". Tous les employés étaient préposés aux sous-marins, exceptées les gérantes. Je faisais donc des sous-marins, ainsi que toutes les "tâches connexes" qui viennent avec ce type de job qui suinte l'acné juvénile. C'est en cherchant la job de mes rêves (oué!) sur le site d'Emploi-Québec que j'ai remarqué que Subway propose maintenant comme appellation officielle "préparateur/préparatrice de salades et de sandwichs". Ce qui sous-entend que le laquais en question devra faire biiin plus que simplement fourrer des sanouiches avec du stuff qui goûte pas bon. Mais l'autre appellation, la plus magnifique, la plus poétique, la plus vibrante, c'est "artiste préposé aux sandwichs". Rien de moins. C'est vraiment écrit ça mot pour mot. Ça te donne envie de postuler, là, han?
Quand j'étais préposée aux sous-marins, laisse-moi te dire que l'espace créatif qui nous était alloué était pas mal restreint. Je me souviens d'une fois où j'avais inverser l'ordre des petites tranches de charcuterie qu'on mettait dans un de leurs sous-marins. Ma collègue m'avait alors dit, en souriant tendrement "Mais voyons donc, t'as inversé les viandes!". Comme si c'était ÉVIDENT que le pepperoni allait par-dessus le salami ou whatever. En tout cas, j'aimerais bien voir ce que font maintenant les artistes du Subway. Un dripping de mayonnaise et d'huile?

Je n'ai jamais mangé une seule de leurs maudites sanouiches laittes durant les quelques mois où j'ai travaillé chez Subway.

lundi 20 septembre 2010

Jouer au Nintendo avec Chogna

Chogna : La fleur, ça sert à grandir?
Sophy : Non. Ça fait cracher du feu.
Chogna : ... [regard incrédule]
Sophy : Oui, tu peux cracher du feu dans Mario.
Chogna : [face incrédule]
Sophy : Tu peu cracher du feu dès le premier, dans Super Mario Bros.
Chogna : [toujours la même face incrédule]
Sophy : Es-tu sûre d'avoir déjà joué à ça?

dimanche 19 septembre 2010

Mes nouveaux colocs

Je voulais prendre une photo de mes deux nouveaux colocs, mais j'ai prêté mon Nikon à Oli qui veut immortaliser son amie engrossée. Alin vit encore avec moi, alors ça commence à faire du monde dans notre abri sous-terrain, mais on s'accommode bien de la présence de Rick, arrivé en juillet. Rick produit des tas de vaisselle sale, des tas incroyables, mais il est sympathique et je commence à apprécier les séances de psychanalyse amateur qu'il m'oblige à lui faire plusieurs fois par semaine.
Notre deuxième coloc, lui, s'est joint à nous quelques semaines plus tard, de façon tout à fait inattendue et drolatique. Un soir où je revenais de la chasse aux loup-garous, mon voisin m'a dit qu'il avait deux choses pour moi : une lettre (business as usual, j'ai une adresse pas facile pour les facteurs, on dirait) et un adorable bébéplante dans un joli pot. Pour faire de la compagnie à Monique Pouliot, me dit-il. Hein?! Je devais avoir la face en forme de point d'interrogation, parce que je ne comprenais pas pourquoi Alin aurait parlé de Monique Pouliot avec lui ou n'importe qui d'autre*. Mon voisin m'explique alors qu'en faisant une recherche sur les caméllines maculées, il est tombé sur mon blogue. Facilement, en plus. T'essaieras. (Eh oui, lui aussi je l'ai écœuré avec mes maudites histoires plates de bibittes monstrueuses.) J'étais un peu gênée, même si en général j'assume le fait que je peux dire, faire et écrire des tas de niaiseries, mais il semblerait qu'il ait bien ri en lisant lesdites niaiseries. Je trouvais ça super gentil qu'il m'offre ce bébéplante! Et j'ai accepté d'emblée sa suggestion de le baptiser Gaétan Tanguay, qui s'adonne à être un pseudo qu'Alin emprunte dans certaines circonstances pseudo-théâtrales. Je me suis dit qu'il s'attacherait encore plus à ce nouveau coloc, tsé.
Puisque je n'ai pas mon appareil photo (si t'as lu le début de la note tu vas comprendre, han!), je joins à cette note une photo d'un autre Gaétan Tanguay.




Ah oui, la lettre, c'était une facture de ma bibliothèque qui me réclame 30$ parce que j'ai remis Lectodôme un peu trop en retard. Pff. Bande de zélés.

*Quand j'ai raconté cette histoire à Evlyn, elle a eu cette réaction :"Crime, Monique sort dehors!"