samedi 31 mai 2008

"Too shy shyyy
Hush hush
Eye to eye
Too
Shy shyyy
Hush huuuush
Eye to eye"



J'ai cette chanson de Kajagoogoo en tête depuis que je l'ai entendu au bar, et je viens de voir le clip pour la première fois. C'est ainsi que j'ai appris que la chanteuse est un chanteur. En écoutant d'autre chansons, par contre, il n'y a plus de doutes possibles, mais je ne connaissais que Too Shy...
Pour ceux qui regrettent la séparation de Limahl du groupe, sachez qu'ils ont reprit vie au début de l'année. Le blondinet aux tresses (Nick Beggs, le bassiste et second chanteur) a toujours deux tresses blondes, mais Lymahl a malheureusement troqué son allure androgyne pour un look moins ambigu.

Troublant : un des membres a aussi joué avec les B.B.

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Danse en ligne

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Dr Malart, Loverboy, Patrick Brisebois et moi. Les deux premiers sont en parfaite synchronisation.

vendredi 30 mai 2008

I'm a rockstar, yeah.

Quand je me promène dans les rues de B5P, les gens me saluent. Et je ne les connais même pas, pour la plupart.

*

Remarquez en quelle position est classée Lorazepam...
Hehehe.
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jeudi 29 mai 2008

Mais qui vois-je?

Un mystérieux Dompierre a fait une très brève apparition, au même moment où PatBrisebois est sorti. Tout à fait par hasard!
...

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Party time!

Ce soir, j'avais des trucs à faire, mais je ne me sens pas très bien. J'ai l'impression que je vais gerber. Je ne ressens donc aucune culpabilité à perdre mon temps sur le net de la façon la plus chouette : je sors dans un bar virtuel 80 avec des potes.
Venez nous rejoindre!


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mercredi 28 mai 2008

Je suis encore en recherche d'emploi. Pas de revenus, donc je m'endette plus et je mange moins. Par contre, j'en profite pour devenir une experte en lettres de présentation et dans l'art de faire des entrevues d'embauche. Mais, surtout, je me marre en lisant les offres d'emplois sur le site d'Emploi-Québec. Je vous en donne juste un exemple, pour faire ça bref :

"LES GICLEURS ÉCLAIR INC.

Description des compétences : Nous recherchons une personne dynamique et positive (ouais, j'essaie), désirant oeuvrer dans un milieu manufacturier (plus que jamais!). Une personne ingénieuse (sure!) désirant améliorer les façons de faire en vu d'augmenter la productivité (toujours plus productifs et plus performants). L'autonomie (oui), la disponibilité (pas le matin...), la ponctualité (euh), l'effort au travail (han?), l'initiative (parfois) et l'esprit d'équipe (w00t!) font partie du profil recherché."

J'adoooorerais travailler pour une compagnie qui porte un tel nom. Malheureusement, je n'ai pas la formation nécessaire (ASP) ni la ponctualité requise (héhéhé). Les Gicleurs Éclairs... quand même! J'en parlais avec 'nique, et elle m'a fait rire avec des noms de clients à sa job* :
"L'autre jour, au boulot, je suis tombée sur le compte d'un client qui s'appelait Monsieur Coculet... Cocu. Laid. Tu pars ben dans la vie avec un nom de même...surtout que c'est de famille... Ou encore un Jacques Viens qui signe J Viens. Lui c'est pire, il CHOISIT de signer J'VIENS! J'ai pogné un monsieur Enculescu aussi..."
Notez bien le nouveau libellé : Travail! Ish...

*J'espère que ça ne sonne pas trop prostitution, dit comme ça...

dimanche 25 mai 2008

J’ai des amis qui me veulent du bien. Comme je ne fréquenterai pas de gym cet été (strictement pour des raisons financières), une copine de classe m’a donné une carte d’accès gratuit à son gym, valide pour une semaine complète. Aussi, un autre ami (appelons-le Jeune-Franfois puisqu’il est jeune et porte le Franfois dans son nom) me prête des petits poids pour que je continuze de développer mes bras dangereusement. Ce que je viens de faire à l’instant (dis-je en m’épongeant le front), en plus de quelques push-ups. Les push-ups, c’est franchement ennuyants. Mais ça permet de constater de près la salubrité du bunker.
Le Jeune-Franfois, c’est mon ami collégien que je vois le plus souvent. On regarde des films ensemble. J’ai souvent tenté de le traumatiser avec des Jesus Franco, mais il s’en sort toujours. La dernière fois, c’était avec Psycho. Il voulait trop que je revoie ce classique, alors j’ai dit oui. Après le générique, il me dit en secouant la tête (il secoue souvent sa tête) : « So, quand j’ai vu ce chef-d’œuvre ya kek mois, j’étais abasourdi d’admiration. Mais là, avec toi, j’ai fucking ri tout le long! » Je ne voulais pas me moquer de Psycho. Je n’ai rien dit contre en le regardant. Seulement, je trouve que le jeu des acteurs est drôle. C’était amusant à voir, et on a passé une bonne soirée. Une semaine plus tard, on se « chicanait » parce qu’il voulait écouter The Wall (qu’on a tous les deux vu plusieurs fois), alors qu’on a un paquet de films à voir. Finalement, j’ai eu recours à l’aide d’Evlyn. Elle m’a parlé de cette loi fort intéressante : « Article 23 : Deux individus se réunissant pour visionner un film doivent être en mesure de vivre une expérience télévisuelle inédite. […] Toute dérogation à cet article risque d'entraîner l'ennui chez l'un des individus. […] Selon l'article 44, ligne 7: un individu est toujours en droit de ne pas s'ennuyer. […]Mais, il pourrait contourner l'article s'il avait une version remixée de The Wall que tu n'aurais jamais vu. »

Je ne sais pas d’où ça sort, mais je me donne le droit de m’en servir contre Jeune-Franfois.
Finalement, à force de papoter et de regarder des TuTubes, on n’a pas regardé de film.

samedi 24 mai 2008

Le Gala Blogu'Or 2008

Le Gala Blogu’Or est en ligne! Je n’arrive pas à le regarder, et le temps que je trouve un moyen de remédier à ce problème, j’ai déjà eu quelques infos… Eh non, je n’ai pas gagné! Bien sûr je m’y attendais, alors je ne suis pas déçue. Je pourrai rester low profile, et c’est une bonne chose. Autrement, je serais devenue très frais chiée, car j’aime bien me vanter à gauche et à droite sous n’importe quel prétexte*. Mais, bien franchement, j’aurais trouvé ça l’fun quand même de gagner. Justement pour la raison que je ne suis pas une winner. Ma vraie déception, c’est d’apprendre que Le Jour des vidanges, le blogue de mon druide préféré, le Zhom, n’a pas remporté de prix. (J’ai peur de sa réaction. Va-t-il se manger un bras?) Il me fait pleurer de rire. J’ose même dire que son blogue est thérapeutique, pour moi. Bon, maintenant que je connais les losers, je suis quand même curieuse de découvrir les gagnants!


* J'ai eu 98% pour mon analyse finale dans un cours de cinéma. Gne!

mercredi 21 mai 2008

Extrait approximatif de conversation avec Bell Sympatico

Moi [de bonne humeur] : Je vois que j’ai maintenant le service Totale Performance, alors qu’avant, j’avais Internet Intermédiaire. Ça ne me dérange pas du tout d’avoir une Totale Performance. Par contre, je ne veux pas payer plus cher. Surtout que je n’ai pas demandé ce service.
On me transfère. J’attends vingt minutes. Musique de mégasin. Même toune en loops.
Bell : On a retracé la conversation que vous avez eue il y a deux mois, et vous avez accepté ce nouveau service.
Moi : Impossible. Je n’aurais JAMAIS pris un nouveau contrat de 12 mois avec vous, j’attends impatiemment que mon contrat actuel se termine pour changer de fournisseur. À moins que vous ne m’offriez mieux.
Bell : Mais Madame, on vous offre une connexion plus rapide…
Moi [moins contente] : Quand je vous ai appelé, je voulais faire baisser le prix de ma facture. Pas l’augmenter. La vitesse, excusez-moi l’expression, mais j’en ai rien à foutre. Honnêtement, je n’ai même pas remarqué de différence… Je veux seulement payer moins!
Bell : On vous fait un rabais de 10$, on ne peut faire mieux.
Moi : Votre compétiteur, lui, m’offre mieux. Si vous me faites une offre qui sera réellement avantageuse, je reste avec vous.
Bell : …
Moi : Si j’ai accepté ce contrat, comme vous le dites, je peux au moins en avoir une preuve formelle?
Bell : Non.
Moi : !!!
Bell : …
Moi : Alors… Je fais quoi? Je peux au moins retourner à mon ancien service?
Bell : Si on change votre service à la baisse, il y a des frais de 100$ pour bris de contrat.
Moi : Et si je change de fournisseur, simplement?
Bell : Il y a des frais de 100$ pour bris de contrat.
Moi : … Je suis bien au département de la rétention des clients?
Bell : Oui.
Moi : Vous ne me donnez pas beaucoup d’arguments pour rester avec vous!
Bell : …
Moi : Vous perdez des clients chaque jour, et tout ce que vous m’offrez c’est de payer plus cher pour un service que je n’ai pas demandé, un service que je paierais deux fois moins cher chez un compétiteur. Vous ne pouvez pas faire d’accommodements?
Bell : Non.

Je vous épargne les détails…
J’ai entendu plein d’histoires d’horreur à propos de Bell. J’ai eu plusieurs mauvaises expériences avec eux, mais cette fois, je n’ai pas envie et surtout pas les moyens de payer 100$ pour un supposé contrat. Je veux juste les flusher depuis longtemps! Je ne sais plus quoi faire. Si je les quitte sans payer, ça fucke mon crédit partout, non? Ils vont me retracer, me menacer, me casser les jambes?...
Argh!! C’est trop enrageant et insultant de se faire crosser comme ça!

Note : Je suis toujours sympathique avec les gens qui s’occupent du service à la clientèle, et ce, avec n’importe quelle compagnie. Pour la toute première fois, mon calme imperturbable et mon extrême politesse ont un peu pris le bord. Je suis consciente que les employés font leur boulot et ne sont pas responsables des politiques. Je n’ai pas été grossière, mais j’étais hors de moi. J’ai donc dit que je rappellerais plus tard pour tout débrancher. Pas question de faire une vraie grosse crise de nerfs au téléphone…
*
La nuit dernière, j’ai rêvé que je devais tuer des gros rats à mains nues, mais j’en étais incapable.

lundi 19 mai 2008

Les zombies aussi aiment jouer

Je suis sur Skype avec Patrick, et il m’envoie cette vieille pub de jouet trop bizarre. Je la regarde et je ris tellement que j’en pleure. Et je ne mettrai pas ça sur le compte de la fatigue, cette fois. Je me félicite de ne pas avoir de webcam, parce que je dois faire dur à voir en ce moment.



Oh, je pense que j’ai réveillé la voisine…

samedi 17 mai 2008

Du nouveau à propos de Monique Pouliot

Comme Monique Pouliot est toujours dans mon top 5 des mots clés, j’ai fait une mini recherche pour tenter de trouver des informations sur cette énigmatique dame. Elle semble avoir plusieurs fans, mais je doute qu’on lui porte un culte aussi fort qu’à mon yucca. Par exemple, ici, on trouve une notice bibliographique à propos d’une certaine Pouliot, Monique (1943-) qui aurait écrit Sac-à-papier (illustrations de Jean-Christian Knaff). De plus, elle aurait collaboré avec une Raymonde Picard sur plusieurs autres livres scolaires, dont les fameux :
Cataradi 2 - Guide pédagogique - 2e semestre. S.l., Le centre de pédagogie dynamique, c1988. 219 p. Manuel signé conjointement par Germaine Pouliot, Monique Pouliot, Suzelle Roberge et Raymonde Picard.
Du soleil pour toi - Je comprends - 1. Montréal, Projets, c1979. 48 p. Manuel signé conjointement par Raymonde Picard, Germaine Pouliot, Monique Pouliot et Suzelle Roberge.

Je me demande si les recherches concernent essentiellement cette Monique-là. Le mystère n’est pas encore entièrement résolu…

vendredi 16 mai 2008

On va dire que ma frustration du jour, c’est d’avoir sniffé une mouche par accident. Ça, c’est pas du drôle.

Votez pour moi!

Des (bonnes?) raisons pour voter pour Lorazepam dans la catégorie « Meilleur blogueuse » :

1. Je n’ai jamais fait partie des « winners » (et je ne parle pas de la chaîne de magasins de vêtements). C’est l’fun quand un loser gagne quelque chose, non?
2. La dernière fois que j’ai gagnée remonte à la maternelle. Le concours de dessins Desjardins. Ça fait longtemps, me semble que je suis due.
3. Ça pourrait peut-être me mettre encore plus de bonne humeur? Ainsi, je deviendrais une boule de bonheur. Et je contaminerais des gens trisses.
4. Je suis consciente que je ne suis pas en position pour réellement gagner. Par contre, juste le fait de savoir qu’on vote pour moi renforcerait mon esprit compétitif (qui se pointe à peu près uniquement durant des combats Nintendo), et il paraît que c’est bon d’être compétitif. Ça aide à réussir dans la vie. Je ne sais pas pourquoi il faudrait que je réussisse dans la vie, mais ça semble si important que, en attendant de savoir pourquoi, je vais tenter de réussir du mieux que je peux.
5. Je vais vous dire merci. C’est agréable d’être remercié, vous ne trouvez pas?
6. Éric serait sûrement content qu’un de ses sujets d’étude gagne quelque chose.
7. Je pourrais afficher ici une belle bannière « Meilleur blogueuse 2008 » durant un an.
8. C'est ma fête.
9. Je pourrais le dire à ma mère et elle serait contente.
10. Je commence à manquer d’arguments, aidez-moi.

Les votes se terminent aujourd’hui! Vous faites ça ici.

mercredi 14 mai 2008

La Guerre aux fourmis

Il semble qu’il y ait une invasion de fourmis charpentières dans l’immeuble. Mes voisins font des carnages chaque jour. Je pensais être épargnée par le fléau, mais depuis quatre jours j’en ai tué treize. Je note mes meurtres pour évaluer la gravité de l’infestation. Je déteste écrapoutre des insectes, habituellement je les lance dehors ou je les laisse à manger aux araignées. Mais cette fois, je crains qu’elles ne mettent leurs sales pattes enduites d’insecticide sur mes denrées alimentaires mal fermées (un sac de biscuits Oreo, par exemple) ou pire, qu’elles ne fondent une colonie dans mon corps durant mon sommeil. Jamais je ne voudrais me retrouver avec une reine fourmi qui pondrait des centaines d’œufs dans mes oreilles. Je trouve que c’est une façon pas drôle de mourir.
À partir de combien de fourmis écrapou peut-on considérer qu’il y a une infestation? Je mets un tableau en marge, pour observer l’évolution de la guerre aux fourmis…

mardi 13 mai 2008

Entrevue intime avec 'nique

Une entrevue avec la charmante ‘nique : quelle chance! Son blogue est peu actif en ce moment, alors profitez de sa virtuelle présence ici.


Sophie : Bonsoir 'nique!
‘nique : Bonsoir Fofi

Bienvenue à « Lorazepam Reçoit »! (Je m'invente un titre, là, mais je risque de le changer à chaque fois.) Ton blogue est un peu moins actif ces temps-ci, mais tu as souvent exprimé ton amour de la jeune littérature québécoise (en particulier du jeunauteur). Explique-nous d'où te vient ce coup de foudre (et quand vas-tu revenir, bâtard!!).
‘nique : C'est que j'ai quelques projets en branle; je viens de terminer le travail de direction littéraire sur le prochain roman de François Blais avec François Couture. Une sorte de passe du cuicui qui tousse qui profite à tout le monde. Le but premier est de me permettre d'entrer au bac en litté sur base d'expérience. En plus, ça m'a permis de savoir que je veux vraiment faire ça dans la vie. Couture et moi risquons de travailler souvent sur des trucs ensembles...en ce moment on parle d'organiser une soirée littéraire mensuelle, à partir de septembre prochain. Sinon, faut dire que je travaille, très lentement et péniblement, sur mon propre projet de bouquin.

Sophie : Mais c'est qu'elle travaille fort, la 'nique! Et c'est du sérieux, tout ça! Tu fais bien de passer directement à l'université, au lieu d’étudier deux ans (ou plus...) avec des jeunes énervés (mais ils sont parfois très gentils et drôles, les jeunes énervés). Tu peux nous donner des détails sur ce manuscrit mystérieux, question qu'il ne le soit plus?
‘nique : Hum...je dirais que j'en suis peut-être, de façon optimiste, à 20-25% d'écrit. Pour l'instant mon titre de travail est « Manger la chèvre et le chou ». Une façon de dire « sans compromission ». Et il faut dire que la chèvre est mon animal emblème.

Sophie : Oh oui, la chèvre... il faut parler de la chèvre! Pourquoi, comment est-ce devenu ton animal totem?
‘nique : C'est un animal mal-aimé...pourtant, la chèvre survit dans des conditions épouvantables, montagneuses et désertiques, est cajoleuse et colleuse comme un chien tout en ayant tout un caractère. Ça me ressemble.

Sophie : Oui, et tu as une voix qui porte. Une autre caractéristique de ces charmants caprins. Et tes attributs mammaires, euh, non, on ne parlera pas de ça...
‘nique : Ah ça je ne savais pas que j'avais la voix qui porte... c'est une bonne chose?

Sophie : Oui. Surtout quand on mesure 4'11" avec des talons de 5".
‘nique : Je ne suis pas SI petite, bon. [s'en va pleurer dans un coin en faisant des oeils]

Sophie : [Tape dans le dos] Toi et moi n'avons jamais caché notre admiration pour Moutier, ainsi que plusieurs auteurs québécois. Tu as l'intention de t'intéresser au jeunes écrivains mâles, n'est-ce pas?
‘nique : Si jamais je me rends à la maîtrise, je compte me pencher sur le cas de quelques écrivains québécois, oui. Mon corpus comptera certainement « Trépanés » de Brisebois, « Les lettres à mademoiselle Brochu » de Moutier et « Ces spectres agités » d'Hamelin. Mon sujet sera la femme imaginaire... ou imaginée... et l'amour qu'on lui porte. Dans ces trois bouquins, le personnage principal est amoureux d'une jeune femme alors qu'il sait très bien que l'image dont il est amoureux n'a rien a voir avec la véritable femme en question. Ça me fascine. D'ailleurs, le livre de Blais sur lequel j'ai travaillé traite de ce sujet!

Sophie : Tu as remarqué ça en dehors de la littérature? Des hommes qui tombent en amour avec un fantasme, une fausse représentation?
‘nique : Bien sûr. Après tout, ce qui nous intéresse le plus en littérature, c'est souvent de se regarder le nombril par l'oeil d'un autre. Je veux dire, il y a eu plusieurs cas d'hommes qui sont tombés amoureux de moi alors que je sentais que ce n'était pas *vraiment* de moi qu'ils étaient amoureux, mais d'une image qu'ils avaient de moi. Je cherche à comprendre le phénomène. Je pourrais aller l'étudier via la psychologie, mais j'ai choisi l'angle de la littérature.

Sophie : J'aime ton idée. Ça expliquerait bien des choses... Et, oui, la littérature, ça risque d'être plus amusant!
‘nique : Mais j'en suis pas encore à la maîtrise... faudrait pas mettre la charrue devant la vache!

Sophie : Bah, les charrues, ça se met n'importe où, voyons!
‘nique : Les vaches aussi.

Sophie : Tu connais le terme qui désigne l’accouchement d'une vache?
‘nique : S’avachir? [Hihihi] Vellation.

Sophie : Vêler. Voilà. Et comment nomme-t-on une jeune vache vierge?
‘nique : Génisse??? Non…

Sophie : Génisse, oui! Mais elle s'y connaît en animaux de la ferme! Tu as eu la ferme Fisher Price, toi aussi, hein? Celle qui meugle (cri de la vache) quand on ouvre et ferme la porte?
‘nique : Oui, j'ai même une photo de moi à 2 ans, a Noël, alors que je l'avais reçue en cadeau. J'ai l'air ben bête; normal, il n'y avait pas de chèvres!


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Bébé 'nique et sa ferme Fisher Price (sans chèvres)(1986)

Sophie : C’est vrai! Quelle nullité! J'ai souvent eu des contacts avec les chèvres. On se ressemble sur ce point. Et j'ai flatté des bébés chevreaux tout neufs qui sentaient encore l'utérus de maman (maman chèvre).
‘nique : Tu cabotines là, comme une chèvre! Cesse tes cabrioles!

Sophie : Héhé… Comment as-tu été contaminée par les blobs? Nous nous sommes connues ici, et sommes devenues amies parce qu'on a la même date de fête. Et parce qu'on a un jeu de sourcils semblable.
‘nique : Je ne crois pas avoir jamais été vraiment « contaminée », je n'ai jamais été méga-blogueuse, disons. Au début c’était simplement pour mettre quelques dessins en lignes, voir ce que je pouvais faire avec Blogger en tant que plateforme. J'en avais marre de Livejournal.

Sophie : Mais tu en lisais plusieurs! On a eu nos premiers contacts via les systèmes de commentaires de quelques blogues.
‘nique : Oui, chez Patrick [Brisebois] sûrement. Un oiseau de nuit. Et avec mes problèmes d'insomnie de l'époque ça passait bien le temps. Mais c'est Vidoc que j'ai connu en premier. Elle était venue commenter chez moi.

Sophie : Oui, les systèmes de commentaires devenaient parfois des chatrooms d'insomniaques!
‘nique : Je me souviens d'une fois où Maïté, Patrick et moi avions monté les commentaires autour de 150 en une nuit.

Sophie : Oui, la fois où tu t'es fait tatouer « DADA » sur les doigts.
‘nique : C'est vrai! Il y avait eu des blagues sur mon doigt suintant... d'onguent. AUCUN rapport avec les couilles suintantes de Michel Brulé, je tiens à le préciser.

Sophie : Je ne me souviens même plus d'où part cette fixation sur les couilles suintantes de Brûlé. Je préfère ne pas y penser...
‘nique : D'Antoine Tanguay qui, selon toi, suerait du front quand il est stressé.

Sophie : Antoine, il est super sympathique! Et il a des goûts musicaux très variés.
‘nique : Avec moi dans le décor ça a vite dégénéré à ce que Michel Brulé, lui, pouvait bien avoir de suintant.

Sophie : Ah, oui!! [Argh!]
‘nique : Tout le monde pis son chien aime Antoine et Alto

Sophie : Je dirais même : tout le monde pis son opossum.
‘nique : Et Jésus sait qu'on a hâte au Magentafield Park de Pétrick, à sortir chez Alto cet automne.

Sophie : Oh que oui! Quand on aime un auteur, on devient les pires groupies au monde.
‘nique : On se souviendra longtemps de « Chabot, ça botte! »

Sophie : Yeah! C'est top gun, comme slogan! On va bientôt mettre sur le marché des produits dérivés d'écrivains chéris.
‘nique : J'aimais bien les bobettes « Chant pour enfants morts » [Voir le fan-blog de Patrick Brisebois à ce sujet.] Je prendrais bien une boite à lunch « Les Trois modes de conservation des viandes ».

Sophie : Je note ça. (On prend vos commandes!)
‘nique : Et pourquoi pas une prison pour Barbie « Prison de poupées »? Un jeu de Clue version « Tout m'accuse »? Le gros gin « Mal élevé »? Une pompe à pénis « La machine à orgueil »?

Sophie : 'nique, tu es une source d'idées de produits dérivés même à cette heure tardive. Tu carbures à quoi, ma foi? (Ma foi, je dis jamais ça, kess qui me prend!)
‘nique : J'ai pris un comprimé de Benadryl, j'ai bu un grog : je suis en FEU!

Sophie : Damn! Ça veut dire que tu ne me laisseras pas finir mes derniers travaux de la session? Moi qui pensais t'assommer avec mes questions niaiseuses...
‘nique : Fais-tu semblant de ne pas me connaître, là?

Sophie : Mais non... ‘nique, pour terminer, tu nous donnes tes fameux conseils beauté, ok? Comment entretenir sa viande blanche bien pulpeuse, et comment avec un regard qui tuse, par exemple.
‘nique : Ben oui, j'ai été maquilleuse et modèle dans une autre vie! Pour le regard qui tuse, le mascara Volumious de L’Oréal en nuance Carbon Black est un must.

Sophie : Et tu as déjà des cils d'enfer! Je t'ai vu pas maquillée, et ils sont déjà killer, tes oeils! Et tes formes fimininines?
‘nique : Avoir ma mère, y a pas d'autre secret!

Sophie : Ah, je vais devoir me faire à l'idée!
‘nique : Sinon, pour avoir une peau de madone, sachez que la meilleure crème au monde ever c'est la gelée de pétrole...autrement dit : de la bonne vieille Vaseline. Il faut s'en badigeonner le corps en sortant du bain ou de la douche en faisant bien pénétrer. Oui, faire pénétrer la vaseline. Meilleur remède pour les lèvres gercées aussi ou pour enlever un rouge à lèvres trop tenace.

Sophie : Et contre l'acné? Tu connais quelque chose de plus efficace que Photoshop? (Le meilleur conseil qu'on m'ait donné.)
‘nique : La gamme Effaclar de La Roche-Posay est pas mal ce qu'il y a de mieux sans prescription. Sinon, pour un gros bouton violacé qui fait mal on fait un pâte avec de l'Aspirine et un petit peu d'eau et on applique le soir avant de se coucher, puis on rince le matin. L'ingrédient actif de l'Aspirine est celui qu'on retrouve dans la plupart des produits qui servent à traiter localement les boutons. L'Aspirine est beaucoup plus concentré et coûte vraiment moins cher!

Sophie : L'acide acétylsalicylique, oui.
‘nique : Haha! tu faisais une recherche Google dans mon dos!

Sophie : Google, c'est notre ami. Et je sais ce qu'est de l'acide acétylsalicylique! (Ça ne marche pas, dans mon cas.)
‘nique : D'autres kessions, miss Zepam?

Sophie : Oui, des trucs pour se réveiller le matin même si on ne dort presque pas la nuit?
‘nique : Devoir payer son loyer. Ça ou la cocaïne. Mais la cocaïne empêche de payer son loyer alors faites donc sans!

Sophie : Sage conseil! L'entrevue est longue en criss. Ça ne paraît pas, le temps passe si vite en ta compagnie, mais je vais devoir couper un peu.
‘nique : Veux-tu dire que j'ai l'air d'un roman de VLB?

Sophie : Euh. Non...
‘nique : C'est vrai, je suis pas faite carrée

Sophie : Non, pas du tout! Je te remercie chaleureusement, ma 'nique!
‘nique : Va falloir que je dorme, moi! Bonne nuit! X&x.

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Sa célèbre imitation de Calimero

Lorazepam est un sujet (parmi tant d'autres)

Do m’a réveillée ce matin pour m’envoyer ce lien : http://unemaitrise.blogspot.com/.
Je lis un peu en diagonale, et je tombe sur « Sophie : Lorazepam ». C’est une blague?
Je ne comprenais pas. Alors, je me suis rendormie.
En me réveillant, je ne comprenais pas plus. J’ai relu plus attentivement et j’ai écrit à ce mystérieux Éric. Il semble exister pour vrai (il est dans le Livre de Faces, alors hein!), et l’on ne se connaît pas. Il lit mon blogue. Surprenant, car j’ai l’impression d’être lue presque uniquement par des amis ou connaissances. La plupart de mes amis ne savent même pas que j’ai un blogue.
J’ai hâte d’avoir plus de détails, par exemple : pourquoi Lorazepam, alors qu’il y a des milliers d’autres blogues cent fois plus tripants? Dans quelle catégorie de blogue peut-on classer Lorazepam? À cause? Mais koisque?
J’ai presque eu l’impression qu’on se foutait de ma gueule, mais je ne me sens pas insultée, parce que mon blogue, c’est un peu n’importe quoi. C’est un dépotoir à niaiseries, un lieu d’échanges. Un lieu de découvertes, d’apprentissages, de paix et d’amour absolu.
Je vous aime, bonne nuit.

Sophie

dimanche 11 mai 2008

Entrevue spéciale avec Vidoc

Une bonne amie et blogeuse chérie vient de perdre son blogue. La pauvre Vidoc n’avait pas d’archives. Sur le coup de l’émotion, je lui ai demandé si elle voulait bien se livrer ici, pour vous. Elle profite de l’occasion pour lancer son nouveau blogue (www.vid0c.blogspot.com) et laisser tomber le Victor de son alias. Ça donne une entrevue drôle et sympathique où l’on place l’expression « d’ailleurs » un peu partout.


Lora : Bon, eh bien, euh, bonsoir Vidoc! Bienvenue chez moi, tu es la première personne que j'interview.
Vidoc : Yay!

Lora : Tu viens tout juste d'apprendre que ton blogue n'existe plus, et tu en es encore bouleversée, explique-nous ce qui est arrivé... (Ça ne te dérange pas que je mange durant l'entrevue?)
Vidoc : Non, vas-y.

Lora : (Merci.)
Vidoc : Ben, c'qui s'est passé, en fait, c'est que depuis deux ou trois jours je ne voyais plus rien sur mon blogue, sauf « NEXT PAGE »... soucieuse, je me disais « bon, ils font de la maintenance »... mais aujourd'hui, je me suis rendue compte que tous les autres blogues sont revenus, sauf le miens. Je me dis « bon, je crois que je dois avoir encore les entrées dans les archives mêmes si elles n’apparaissent pas... BEN CRISS tout était parti! BLANC, NÉANT, NADA... alors c'est ça : je viens de tout perdre.

Lora : Ouch. Deux ans de blogue parties en… En fumée? Enfin, ça fait beaucoup, car il s'est passé beaucoup de choses dans ta vie durant ces années.
Vidoc : Exactement. Oui je pense que tout le monde est d'accord pour dire ça. Et que je suis totalement irresponsable parce que je n'ai pas « savé » tout ça, j'écrivais directement sur le blogue le plus souvent possible.

Lora : Hum, voilà donc une bonne leçon pour tous les blogueurs.
Vidoc : Oui, n’ayez plus confiance en rien, faites des copies, des copies, et des copies! Voilà le conseil.

Lora : Des tonnes de copies, on retient ça! Pour ceux qui ne te connaissent pas (quoi?!), tu blogues depuis combien de temps?
Vidoc : Euh...je crois que c'est depuis 2004, mais ça reste à vérifier, je suis pas certaine.

Lora : Tu étais là avant le mythique Patrick Brisebois? :P
Vidoc : Non, Patrick était là avant moi.

Lora : Il a commencé à l'été 2004, si je ne me trompe pas. Tu le suis de près, donc.
Vidoc : Je crois être arrivé sur 20six France, et dans ce temps-là, Patrick était… comment elle s'appelait, la gothique?

Lora : Sue Sansregret! Toi aussi tu es tombée sous le charme de Sue? ;)
Vidoc : OUIII!

Lora : Dans ce temps, tu bloguais sous quel nom?
Vidoc : « Les rengaines encrassées », je pense.

Lora : Haha, toujours aussi poétique!
Vidoc : [lol] Non, je me souviens… C’est en 2005 que j'ai commencé. J'étais en stage à l'époque, et je faisais ça durant mes temps libres à la job (j'en avais beaucoup).

Lora : Oh, ça fait quand même trois ans. Et tu te souviens des noms de tous tes blogues? Tu en as eu plusieurs, non?
Vidoc : Je m’en souviens, hum, attends que je réfléchisse…

Lora : Moi je me souviens de Don Lamort, si tu acceptes d'en parler. J'avais presque fait un striptease devant lui, une nuit, avant que je blogue. :)
Vidoc : QUOIII??! […] Attends peu […] AWWW oui, ça me revient! C'était live from chez Pat B

Lora : Oui! Moi, Patrick et Coyote Inquiet étions tous à Baie St-Paul. Ils étaient saouls. Toi aussi. J'étais la seule à être sobre, et c'est moi qui enlevais ses vêtements???
Vidoc : Hahahahha!

Lora : Mais j'avais mon chapeau noir pour couvrir mon indécence, ce qui t'a fait dire que les photos ressemblaient à un clip de Mitsou.
Vidoc : Oui, le clip de « Bye bye mon cowboy »! Mais je tiens à mentionner que je n'avais pas vu grand chose et que ce n'était rien de vulgaire.

Lora : Oh non, pas du tout! Et je tiens à ce que tu le mentionnes, aussi! XD
Ensuite, tu as commencé à bloguer sous le nom de Victor Vidoc. Ça sonne comme un nom de super héros détective.
Vidoc : Sauf que j'étais pas mal plus trash! (lol)

Lora : Oui, haha! Mais, à cette époque, tu étais un blogueur, dans l'esprit des autres blogueurs.
Vidoc : vi! :) Ensuite j'ai dit à tout le monde « surprise, je suis une fille! » Il y avait d'ailleurs cette partie dans mon blogue [R.I.P.] et je tenais beaucoup à cette entrée.

Lora : Oui, et c'est compréhensible, car tu as été vraiment courageuse.
Vidoc : [Shot de Gin] ghrrrl oui.

Lora : Tu étais surprise de la réaction des gens? Ils ont été très compréhensifs, en général, je pense.
Vidoc : Oui. J'étais sûre d'être flushée de la vie de tout le monde. D'autant plus que ma vie en vrai était aussi pire (à l'époque). Certains problèmes personnels…

Lora : Oui… Et précisons une chose, si tu veux. Il n'était pas question ici de s'inventer une vie en se faisant passer pour quelqu'un d’autre. C’était différent.
Vidoc : Non du tout. La dépersonnalisation m'a menée à des trucs aussi intéressants que moches.J'avais la liberté de jouer à qui je voulais, de faire ce que je voulais. J'ai mélangé des détails, voilà ce que j'ai fait. [Shot de gin]

Lora : Et quand on s'est finalement rencontrées, peu de temps après ton coming out, j'ai bien vu que tu n'étais pas une "autre" personne. J'étais très enchantée, en passant! Et je suis toujours très honorée d'être ton amie! [Lichage] ;)
Vidoc : Aw, merci! [shot d'émotions]

Lora : [graine dans l'œil] … Les Crottés! Parle-nous de l'époque des Crottés! Parce que tu as réussi à archiver plein de trucs super drôles! Je parle des tout premiers, là.
Vidoc : Ha! Ben, l'époque des Crottés était une initiative de Meth, Evlyn, Hellrider et moi. On avait brainstormé une nuit sur Msn sur le slogan et le but du blogue collectif. Ensuite sont apparus les marathons, et tout le monde avait la chance d'y lâcher son fou. Ça a donné lieu à des trucs délirants. Rappelons-nous aussi du trip d'Evlyn, à l'époque, sur l'aneth.

Lora : Oui! Quelle idée! Je vais essayer de trouver la bédé de zombie Patrick chez M'as-tu lu!
Vidoc : HAHAHAHAHHA! Elle avait zombifié par mal tous les blogueurs de l'époque.

Lora : Raconte-nous, en gros en quoi consistaient les marathons, pour ceux qui ne connaissent pas.
Vidoc : Ok. Les marathons consistaient à lâcher son fou soit par écrit, dessin, montage photoshop ou whatever, tout ce qui se transmettait par le web. Ça durait une nuit entière et, habituellement, le monde buvait en faisant ça. Il y avait aussi Marlène (Quina) qui avait trouvé un programme d'avatars et tout le monde avait embarqué.V

Lora : Oui, je me souviens que vous aviez tous une drôle de tête qui était censée vous ressembler. Que c'était perturbant quand on se rencontrait « en vrai »! Les marathoniens se lançaient des défis, c'est bien ça?
Vidoc : Ah, oui, j'avais oublié les demandes spéciales!

Lora : Well, ça donnait des résultats assez surprenants, ces trips créatifs!
Vidoc : Oui, d'ailleurs on a retrouvé cet esprit récemment avec le Projet Merzbow ou dans les Femmes à Couilles. Chose sûre, tous nos talents ensemble, ça fait beaucoup de bouillon! [shot de drano]

Lora : On avait tenté de ressusciter les Crottés, avec le blogue Crottés And Co Again (notez le joli acronyme), mais ça n'a pas duré très longtemps. D’ailleurs, ce blogue est encore maintenu dans un coma artificiel. On attend quoi pour le débrancher? C’est de l'acharnement, presque...
Vidoc : Ouais, d'ailleurs il est toujours là parce que j'ai oublié le loggin et le mot de passe. Je suis pathétique.

Lora : Haha! Cré Vidoc! [tite bine sur l'épaule]
Vidoc : Je profite de l'entrevue pour dire que je repars à neuf ici : http://vid0c.blogspot.com/Le blog est actuellement tout blanc tout propre, mais sera sali sous peu.

Lora : Yess! Vidoc avec un zéro… C'est presque geek, ça!
Vidoc : Après les w00t avec des zéros, je me suis dis « pourquoi pas »? J'ai failli m'appeler Brokenw00t, aussi…

Lora : Mais oui! [lol] J'ai hâte de voir de quelle crasse tu vas nous remplir ça! On risque d'y retrouver ta poésie, tes images bizarres et tes TuTubes pissants?
Vidoc : Les TuTubes resteront sur Tuborama pour le moment […] Je pense que j'ai faim.

Lora : Je suis très heureuse de voir que cette mésaventure ne t'a pas découragée de bloguer. (Tu penses? Tu veux une barre granola?)
Vidoc : Non, et ça m'a donné une leçon. J'veux bien une barre.

Lora : Euh, ok. Viens la chercher... (Tu peux rester à coucher.) Dis, tu feras quoi, maintenant, pour éviter une autre catastrophe?
Vidoc : [bruit de papier] Prier… Non, sérieusement, je vais archiver toujours. J'avais déjà des archives, mais là j'étais dûe pour un update d'archives.

Lora : Et pourquoi pas te les envoyer par email? Tant qu'à surveiller ses arrières! On ne peut rien prendre pour acquis, surtout pas un bloye!
Vidoc : Ouais, pourquoi pas? Nope. Ce que j'avais tendance à faire : prendre ça pour un scrapbook.

Lora : Ce malheur nous met tous en garde contre les désastres virtuels, qui peuvent arriver à n'importe qui, rappelons-le. C'est le même principe que perdre un bras dans un hachoir à viande. Tous les enfants se font dire par leur mère de faire attention, parce que notre bras, on ne peut pas le remettre comme le robot, là, Astor. Mais ce sont DES CHOSES QUI ARRIVENT POUR VRAI.
Vidoc : Oui, comme le disait Astor le robot, « moi, je peux remettre mon bras, vous pas ».
[fou rire pour avoir dit la même chose simultanément] Je vais aller manger, je pense… Je commence à avoir vraiment faim...


Lora : Nourris-toi bien. Je te remercie chaleureusement pour cette entrevue.
Vidoc : Merci, gente dame. Pour l’entrevue aussi, merci.

Lora : J'espère que ton moral va bien aller. Et longue vie à ton nouveau blogue! www.vid0c.blogspot.com ! Mettez à jour vos liens!
Vidoc : Oui, ça va mieux, merci. ;)

Le Monstre

Cette semaine, après une nuit trop courte, je décide de dormir un peu en revenant de l’école. Après un long moment, je sens que je m’endors enfin quand, soudainement, j’entends un vrombissement d’enfer. Ça réveille solide! Je vois l’ombre du taon passer au-dessus de ma tête. Aïe. Une bourdon tellement gros que ça se peut pas. C’est un insecte transgénique, cette chose. Il a l’air lourd et plein de viande. Je suis cachée sous ma couverture, en espérant qu’il disparaisse, et je n’en reviens pas qu’il ait pensé à s’introduire par un des trois trous de 3 cm de diamètre dans ma fenêtre. Un taon transgénique, c’est wise! Finalement, dans un élan de courage, je bondis hors du lit en lançant ma couverture dans les airs, espérant le capturer. Ça fonctionne tellement bien que je ne le vois plus du tout et ne l’entends plus. Je n’ai pas peur des abeilles et compagnie, mais cette fois, je me sens un peu à l’étroit dans mon petit bunker avec cet invité qui est entré sans s’essuyer les pieds. Je ne me sens pas très à l’aise de dormir avec, alors je cherche partout, comme une dingue. Pas trouvabe. Ah, c’est bien la seule chose que je n’aime pas de l’été, les insectes pas polis!
Bon, voilà pour l’histoire de monstre que je devais expliquer l’autre soir. Finalement, je l’ai retrouvé au moment où je me suis décidée à me coucher. Il s’est dirigé vers la fenêtre, que j’ai refermé, pour l’emprisonner entre deux fenêtres (c’est simple, non?). Je l’ai entendu bourdonner quelque temps, puis il a retrouvé son chemin et est allé embêté quelqu’un d’autre.
Non mais y s’en passent-tu des affaires dedans ma vie, hein?

vendredi 9 mai 2008

La Course Oreo

Bon, ok, je n’ai pas le choix. Je dois faire une suite à ma note précédente, juste pour ce TuTube qu’Evlyn m’a envoyé. Je vous avertis : la mascotte de la fin, c’est pas beau. Mais ça me rappelle un traumatisme d’enfance : Je suis en maternelle, et une fillette de ma classe a une figurine de biscuit Oreo articulée avec de la broche. Vous savez, le genre de personnage qui a l’air crucifié dans le vide? Bon. Elle avait ça, elle, la chanceuse!

Moi : Waaaaaw! Où t’as pris ça?
Elle : Je suis abonnée au Club des Amis de Monsieur Christie.
Moi : …

Pendant un moment, j’ai pensé que mes parents ne m’aimaient peut-être pas tant que ça.


Prêt? Vas-y, lèche!

Comme j’avais beaucoup de travaux à faire dans les derniers jours, je n’ai pas fait l’épicerie, pour éviter le plus possible de sortir de mon bunker. Résultat : mes réserves alimentaires s’épuisent, alors je mange ce qui reste, par ordre de « goûte bon ». Là, je suis rendue aux biscuits Oreo. J’en avais acheté pour me rappeler leur goût, que j’ai oublié depuis tant d’années d’abstinence. Un biscuit Oreo, finalement, ça goûte pas bon. C'est dommage, parce que j’essaie d’aimer ça (je trouve ça beau, un biscuit Oreo), mais ça laisse un arrière-goût que je n’arrive pas à identifier, et je pense que ça provient de la crème. Je suis peut-être tombée sur un lot contaminé par un produit chimique quelconque?
Peu importe, je vais finir ma boîte...
Evlyn et moi avons été un peu perturbées par La Course Oreo :
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Sur le site Web de Kraft (oui, je suis allée voir ça…), il y a un certain Charles F. qui laisse ce commentaire : « J'aime ouvrir le biscuit, enlever la garniture et la mettre de côté. Ensuite, je commence par manger les deux biscuits et, après, je laisse la garniture me fondre dans la bouche. Miam ! »
MA façon : J’ouvre le biscuit Oreo (il se casse en mille miettes, c’est inévitable), j’enlève la crème douteuse, je la jette par terre, puis je mange le reste le plus rapidement possible, sans trop porter attention au goût.

C’est fou comme la fin de session a vidé ma tête.
(C’est la faute au manque de sommeil, encore.)

Ce matin, j’ai reçu un appel de Dieu. J’avais mon manteau sur le dos, je m’apprêtais à sortir pou prendre l’autobus, et le téléphone a sonné. Rares sont les gens qui m’appellent à une heure pareille (7hAM, c’est pas une heure pour être debout). Et comme Dieu contacte les humains via des messagers, cette fois, il a choisi le robot du collège. Qui m’annonce que mon cours est annulé. Joie immense. Je décide que je mérite de retourner au lit, puisque j’avais l’impression que je venais juste de me coucher (ce qui est un peu vrai), mais j’ai reçu un email du prof (messager du Yâhbe) spécifiant qu’on devait quand même remettre notre travail ce matin. Damn.
Ça nous a pris une heure pour finaliser et imprimer ce foutu travail. Maintenant que c’est chose faite, je retourne me coucher, l’esprit en paix.
Merci à ‘nique pour sa supervision top gun professionnelle.

jeudi 8 mai 2008

Déception

Le Rocky en moi était caché loin aujourd'hui. Ma flexibilité est meilleure que je pensais, ainsi que mes morceaux qui servent à ne pas tomber par terre quand je suis en position de chaise humaine (c’est pas beau, ça, voir du monde forcer, assis contre un mur, la face rouge et veineuse). Par contre, pour les redressements assis et flexions des bras, je suis plus mauvaise qu’en début de session (hein?!). C’est un peu déprimant, après tout ce temps passer en salle (ça pue, là-bas), je pensais pouvoir péter des briques avec mes mains et lever des chars. Je vais mettre ça sur le dos de la fatigue, encore. Et c’est sûrement à cause de la fatigue, aussi, si je n’arrive plus à composer des textes urgents à remettre là là là.
J’ai pourtant tenté de dormir en revenant de mes cours. Mais j’ai été GROSSIÈREMENT dérangée par un monstre. Je dois me coucher, à demain pour l’histoire du monstre.

Ça ne vaut pas la peine de s’exciter, je n’essaie de créer de suspens : c’est juste une anecdote de no-life. :)

mercredi 7 mai 2008

Sophie is Stronger

Demain, à l’école, je vais subir des tests pour évaluer ma condition musculaire. Comme un de mes principaux buts de la session était de devenir aussi (ou plus) forte que Rocky, je suis fébrile à l’idée de constater les résultats concrets de mes séances d’entraînement intense. Au dernier cours, j’ai testé ma flexibilité, et je me suis améliorée de 2 cm! J’étais pas mal fière, mais le prof m’a dit de ne pas compter sur ça pour me faire des points, parce que je suis encore sous la norme. Je trouve cela injuste, car les autres étudiants sont presque tous plus jeunes que moi, donc leur corps est beaucoup plus neuf, mou, flexible et abusable. [Soupire] J’espère au moins avoir quelques notes de tronche pour mes autres cours. Toutefois, je ne me fais pas trop d’attentes, parce que j’ai été moins performante que cet automne. Mais j’aimerais quand même avoir UNE note extra, juste pour appeler Patrick et me vanter durant cinq minutes!
Bon. Il me reste quatre heures de sommeil. Le minimum pour être fonctionnelle. Pourtant, je ne m’endors pas. Je devrais peut-être boire de la tisane au lieu de 7Up à mégadoses de sucre.

mardi 6 mai 2008

Unknown Pleasures

Pour ma fête, je veux des souliers Joy Division :

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*

Conseil du jour : au printemps, c'est bien de se méfier des oiseaux.

lundi 5 mai 2008

Ce matin, alors que je végétais au lit (pas de cours, héhé), j’ai entendu le camion de vidanges qui faisait son vacarme hebdomadaire dans ma rue. J’avais oublié de sortir mes déchets. Damn. C’est le genre de détails qui irrite beaucoup en début de journée, je trouve. Je vais devoir garder mon sac puant dans le couloir encore une semaine, car il n’y a pas de gros bac à déchets chez moi. Seulement des petites poubelles en plastique. Et j’ai un peu peur que les écureuils evil contre-attaquent.

dimanche 4 mai 2008

The Kills

Je tenais à me payer un petit trip à Mourial pour aller voir le show des Kills ce soir, même si je suis à court d’argent. Je me disais que je le méritais (« Parce que je le vaux bien »), que ce serait ma récompense de fin de session, une façon de me féliciter moi-même pour mon retour aux études. Mais bon, je vais me trouver une autre façon se festoyer, car je manque le show, là. J’ai laissé tomber l’idée pour des raisons très plates, en constatant que mon budget est pire que je veux bien me le faire croire. Et parce qu’il me reste des travaux à faire. Beeeuuurk.
Il paraît que VV, la chanteuse, passe son temps à vomir durant les shows (entre les chansons, j’ose espérer), ce qui m’a fait dire, spontanément « Je veux voir vomir VV! ». Ça fait beaucoup de « v » dans une phrase, quand même. […]
Je vis, en ce moment même, ma punition pour mon manque de débrouillardise financière (et ma mauvaise organisation du temps). Ça m’apprendra.
Pour une fois, je mets un Tutube ici :

The Kills - Love Is A Deserter


Ah, pis un autre! :D

The Kills - Fried My Little Brain


Control

Hier soir, j’ai enfin vu le film Control (que je voulais voir depuis longtemps, avant même sa sortie, je ne sais pas comment j’ai pu attendre tout ce temps) avec un ami et collègue de classe. Il a dix-huit ans et ne connais pas Joy Division, alors ça me faisait plaisir de partager mon bonheur et lui faire découvrir un band que j’aime et j’estime énormément (dans mon top 10!). À la fin, il m’a bien fait rire : il était consterné, révolté, et même fâché que le chanteur se suicide. Eh oui, IAN CURTIS EST MORT! Je suis certaine de lui avoir dit plus d’une fois avant le visionnement, mais bon. Il était peut-être assez absorbé par le film qu’il n’y pensait plus. J’ai adoré Control, et ça m’a donné envie de revoir 24 Hour Party People, parce que j’en ai oublié des bouts et dans mon souvenir, il me semble que l’acteur qui interprète Curtis était pas mal bon lui aussi (parce que Sam Riley est quand même impressionnant). Mmm, Joy Division… Je me demande souvent ce que serait ma vie sans musique.
Brr…

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Sam Riley, dans Control/Ian Curtis

Un Gala!

Surprise : je suis en nomination dans la catégorie « Meilleure blogueuse » pour le Gala Blogu’Or 2008. Je remercie celui qui m’a sélectionnée, ça fait chaud au cœur, et c’est toujours bon pour l’ego ces choses-là. Mais ça me surprend quand même : je ne blogue pas si souvent, surtout depuis quelques semaines, et quand je le fais, je ne poste pas nécessairement des choses super palpitantes ou intelligentes... Je m’en veux de ne pas avoir envoyé mes nominations (la date limite m’est sortie de la tête), car plusieurs blogues que j’aime ne sont pas sur la liste (à ma grande surprise!). En tout cas, je vote pour Le Jour des vidanges dans la catégorie « Humour », car il me fait toujours rire comme une dingue.

jeudi 1 mai 2008

All work and no play makes Sophie a dull boy*.

Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. Sophie veut dormir. (150 fois, si vous comptez bien.)

*Oui, je sais, je suis une fille. Mais je trouve que ça sonne mieux comme ça.