dimanche 1 mars 2009

Je sais bien que le temps des Fêtes est loin derrière nous. Que je n'ai pas enlevé les lumières multi-couleurs de mon fessier (blanc comme l'hiver éternel). Que j'écris de moins en moins, même si je n'ai pas moins d'anecdotes insignifiantes à raconter ici.
C'est simplement par paresse et manque d'intérêt, je vous l'avoue.
Je m'enfonce dans des problèmes de survie vitale. Je dors moins, je mange moins, je ris moins. Je dois toutefois continuer à travailler et faire honneur à ma réputation d'étudiante modèle. Eh bien j'ai une triste nouvelle à vous apprendre.
Assis-toé, ça sera pas facile. (Oui, maintenant je te tutoie, parce que je trouve que ça devient pas mal intime, là.)
...
JE NE SUIS PLUS UNE ÉTUDIANTE MODÈLE.
Oh non. J'ai commencé à m'absenter en classe dès la première semaine (quelle horreur!), je remets presque tous mes travaux en retard (ah, vilaine!), et, attention, t'es bien assis, là? j'ai eu mon premier C+ (trois flacons d'Effexor®, svp!) de toute ma carrière de collégienne.
Bon. C'est bien triste, ça me fait de la peine (à toi aussi, j'en suis sûre), mais ce n'est pas mon premier soucis.
Oh non. Je dois d'abord régler mes problèmes monétaires d'argent.
Pour payer le loyer, les comptes qui pleurent de douleur, le dentiste, Visa, Mastercard, toi, toi, et toi. Ensuite, manger des bonnes choses pleines de vitamines et de calories pour chasser mon teint gris et couvrir un peu plus mon squelette. (Et je dois aussi m'acheter un nouveau tube de mascara très bientôt. Parce que le mascara, c'est la base de mon maquillage, c'est ce qui fait ma face. Pus de mascara=pus de face. Le but, c'est de faire encore plus de vent que Maxym Ringuette™ et ses méga-cils en ailes de chauve-souris.*)
Tantôt, en allant chercher mon Yasmin® à la pharmacie, prise au dépourvue du fond de ma sacoche vide et totalement désespérée, j'ai menacé ma pharmacienne : "DONNEZ-MOI DES PILULES OU J'OVULE!!"
Mais non. Tu commences à me connaître, tu sais que je n'aurais pas pu faire ça. Je demeure toujours polie avec ma pharmacienne.
Je vais maintenant tenter d'en faire autant avec tous les gens qui me sont chers, malgré mon humeur de [place ici un mot pas beau de ton choix]. Je vous remercie pour votre patience et votre présence réelle et/ou virtuelle.

*Oui, j'ai réussi à plugger le p'tit criss encore une fois!