lundi 1 octobre 2007

Le Mal dans mon quartier

L’écureuil maléfique a troué ma poubelle durant mon séjour dans la ville de Louiseville. Une poubelle sur roulettes, ultra pratique pour les petites filles comme moi qui n’ont pas les bras conçus pour soulever une semaine de résidus domestiques de toutes sortes. C’était la première fois que j’achetais une poubelle. Je ne trouve pas ça spécialement excitant. Encore moins en acheter une deuxième. Cette fois, j’opte pour l’aluminium blindé. En espérant que mon Evil Squirrel n’a pas une dentition de mutant.
J’essaie de penser à tout ce que j’ai jeté dans la dernière semaine, au cas où il y aurait des trucs gênants. Parce qu’une bonne partie du contenu du bac s’est retrouvée sur le balcon de ma charmante voisine du dessus, près de ma porte d’entrée, dans le stationnement du voisin, dans les escalier, etc. Comme j’étais absente, ce sont mes voisins qui ont tout ramassé. La honte.
Une question me vient à l'esprit alors que je mets ma poubelle sur le bord du chemin : comment fait-on pour jeter un bac à déchets? On en achète un plus grand pour y mettre le plus petit à l’intérieur? Parce que c’est pas clair, hein. Les vidangeurs font leur job. Ils n’analysent pas chacun des bacs pour vérifier si ce sont des contenants à déchets ou des déchets en soi. Simplement, j’ai écrit sur le couvercle : « JETEZ LA POUBELLE. ELLE EST BRISÉE. GARE À L’ÉCUREUIL MALÉFIQUE DU QUARTIER. »
En revenant de l’école, j’ai vu le rongeur. Il avait des spasmes dans la queue à force de chercher la poubelle disparue.