jeudi 30 juillet 2015

Mes trucs hors du commun pour survivre à la chaleur cuisante de Montréal

Tu sues tellement que t’as du mascara dins sourcils; la semelle de tes souliers ramollit; t’as des frissons de chaleur. Tu devines qu’il est temps de faire quelque chose avant qu’un coup de chaleur ne vienne à bout de ton existence.

Entre dans le premier magasin quelconque que tu croiseras (GAP, pour donner un exemple choisi par pur hasard) et prends bien le temps de magasiner chaque item. Pour rendre l’exercice moins plate, attarde-toi aux items qui sont le plus proches d’être un peu dans tes intérêts. Si tu te trouves dans une boutique de vêtements, choisis un morceau à essayer, ou mieux, une pile. Une fois dans la cabine d’essayage, tu te crisses tounu et tu bois abondamment (tu traînes du liquide frais sur toi, j’espère?). Reste là un moment, le temps que tu sentes que t’es en train de redevenir un corps solide. Évidemment, aucun vêtement ne vaudra tes précieux dollars, alors tu les rends à la conseillère en vente en t’excusant poliment, et tu retournes dans le four de béton. Rendu dehors, tu passes à l’étape 2.

Inconvénient : c’est possible que t’achètes des cossins que t’aurais jamais achetés autrement, et ça risque de te prendre du temps avant d’arriver à destination.
Avantage : tu vas te rendre à destination.


Étape 2. Par temps chauds, tu gardes toujours sur toi une petite bouteille d’eau. C’est le temps de la sortir de ton baluchon pour t’asperger un peu. Si t’as la chance d’avoir des cheveux, mouille-les au complet. Dès que tes cheveux commencent à sécher, recommence l’étape 2. Tu te félicites d’avoir traîné ta petite bouteille, hein? Remplis-la d’eau fraîche chaque fois que tu croiseras un puits (ou autre source d’eau).


Inconvénient : avoir l’air d’un surfer.
Avantage : avoir l’air d’un surfer.