vendredi 17 août 2012

Oli, mes totons, des macarons, pis du renvou


Oli se frottait la face sur mon dos nu pour y déposer ses phéromones, pis un peu pour essayer d’être aussi quioute qu’un chat, je dirais.

Oli : Es-tu habillée avec un morceau de nappe?
Moi : Non. C’est un vêtement. J’ai pogné ça dans le quartier chinois.
Oli : C’est beau.
Moi : Ah bon? … Normalement je vis en bobettes quand il fait chaud, mais je voulais pas t’imposer ma nudité.
Oli : Je les ai déjà vu, tes totons.
Moi : Quand ça?
Oli : Un à la fois, à deux occasions.
Moi : Bin voyons, toué!
Oli : Pourquoi tu t’en rappelles jamais à chaque fois qu’on en parle?
Moi : J’sais pas! C’était quand?
Oli : Une fois quand tu portais ta robe de nuit de princesse.
Moi : Ah oui. C’est plausible. C’est avec ça que j’ai montré un de mes bouttes à Nique. Accidentellement, tsé.
Oli : Pis l’autre c’est, Ringuette qui l’a fait popper en tirant sur ton chandail.
Moi : Yé bin cave!
Oli : Ça t’étonne?
Moi : Non. Heille, dis pas à personne que t’as vu mes totons. C’est sacré.
Oli : OK.

On est parti chez Mathieu pour que j’aille me faire une autre batch de macarons de Po et de beubittes. C’est pas habituel pour moi, mais je me sentais pas super bien en voiture. J’avais juste hâte de sortir. Surtout que je savais pas trop comment lui expliquer clairement le chemin puisque je me déplace toujours à pieds. Je regrettais de pas lui avoir proposé de marcher. Mais Oli est compréhensif et patient avec moi, alors je lui ai dit que je filais pas, et il a immédiatement immobilisé sa olimobile. J’avais besoin d’une poffe d’air. Mais ça sentait pas mal les égouts où on était, faque j’ai rembarqué dans le char en ravalant ma nausée. Je lui ai montré mes orteils, parce qu’il avait envie d’avoir peur, parce que ça fait trois ans que je lui dis que mes orteils sont monstrueux, et il les avait jamais vus. 

Oli : Bin là, sont vraiment pas si pires. T’as jamais vu les orteils à ma mère?
Moi : Non, mais j’ai vu ses totons.
Oli : Crisse que t’es conne.
Moi : Mais c'est vrai.
Oli : T'es conne pareil.

On a passé deux heures à placoter pendant que je punchais des macarons. Comme à l’époque où il venait trainer dans mon mégabunker de Québec-Vile. Dans le temps où les occasions de vedger étaient plus nombreuses. Ah non, pas encore de la nostalgie? Pas déjà?


Oli est rentré tôt, il a une vie d'adulte qui l'attend demain à 6h30.

Avant de quitter le Manoir deluxe, j’avais dit à ma chatte : « Po, vomis pas sur mes rapports d’impôt, OK? » J’ai dit ça en blague. Parce que j’avais laissé traîner par terre cette ossetie de paperasse. Parce que c’est à vomir. Tsé. Le sens de l’humour pas créyabe que j’ai. Bin cré-moué ou pas, en rentrant chenous, Po avait fait un ti renvou sur mon rapport d’impôt (le formulaire du fédéral). Ah, Po. Sacrée blagueuse.

En tout cas, je suis heureuse d’avoir vu et senti mon Oli. Pis j’ai plein de beaux macarons. Oh! Et je prépare d’autres belles affaires pour très bientôt! Ouimadame!

Aucun commentaire: