mercredi 29 août 2012

Les belles choses de la vie : Une discussion avec mononc Robin, deuxième extrait


Maman : C’t’aussi bin qui s’en souvienne pus, les affaires qui a faites…
Moi : Non, moi j’veux les savoir, faut que tu m’es racontes, j’veux les noter!
Robin : Ouin mais là, j’sais pus… j’t’en ai dit pas mal.
Moi : Tu m’as dit la fois qu’t’as failli te faire tirer par du monde à chasse aux lièvres…
Robin : Ah ouin, ça c’est dans Beauce.
Moi : Tu m’as conté la shot avec André Allard pis André Gariépy à l’Ile-d’Orléans, quand l’eau a failli monter su votre roche.
Robin : Ah ouin, s’à roche!
Moi : La shot yousque Roger y’a tiré sur un gars parce qu’il voulait entraîner son chien le premier jour de la chasse…
Robin : Hin hin, tu t’en rappelles, de ça!
Moi : Oui! Tu m’as raconté aussi la fois où ce que… le titre que t’as donné à l’histoire c’était « Une corneille les pieds dans marde. » Ça je l’ai noté.
Robin : La quoi?
Moi : La corneille qui a pilé dans marde.
Robin : OK ouin! Les soeurs?
Moi : Oui. Pis tu m’as conté la fois où t’as vu le pied de l’arc-en-ciel avec Michel.
Robin : Ah ouin, à Manic 5.
Moi : Ça s’peut pas, voir le pied d’un arc-en-ciel!
Robin : Bin oui, je l’ai vu moé crisse.
Moi : T’étais à quelle distance du pied?
Robin : J’tais aux côtés, stie. J’tais à dix pieds. Y’avait une grosse crisse de roche, grosse comme l’char.
Moi : Ouin mais tu connais toutes les légendes à propos de ça?
Robin : Moué pis Michel Dèye on était à Manic, sul bord d’la riviére, on avait mis notre tente là, toute, pis y’a arrivé un ostie d’orage, pis tussuite après l’gros soleil, PIS LÀ, on voyait la grosse crisse d’arc-en-ciel, était à peu près à mille pieds de nous autres. HIN! J’dis ga Michel, l’arc-en-ciel! Ga c’est là qu’a commence, c’est là qu’a va, s’à grosse roche, là-bas. J’la voyait bin comme faut. 
Moi : OK…
Robin : On saute dans l’truck, crisse on s’en va là-bas. On a arrivé drette aux côtés. L’arc-en-ciel arrivait s’à roche. J’TAIS AUX CÔTÉS, LÀ!
Moi : (lol)
Robin : C’tait à peu pras, large comme l’char, l’arc-en-ciel. Était à peu pras large comme l’char. Arrivait s’à roche.
Moi : Sacrament...
Robin : Heille, c’tait spécial, j’ava jama vu ça d’ma vie, j’orverrai pus jama ça non plus.
Moi : Vous étiez sua poffe, là, vous deux!
Robin : Nenon. Tu demanderas à Michel Dèye, crisse!

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