samedi 25 août 2012

Comment poffer son mongol intérieur


Darnziak a passé la moitié de la journée chez moi. Lui aussi il passe un été triste, alors on s’encourage mutuellement, on se donne de l’espoir, on se parle, on s’écoute, pis on essaie de ne jamais oublier de rire.

Il était content d’avoir son Megaman et ses robot masters, il a même joué avec sur mon frigo, comme un ti ninfint. Je lui en ai fait six, et dès que je pourrai m’acheter d’autres Hama Beads, je vais lui faire Air Man et Heat Man. Ça donne de très beaux aimants de frigo pour les retro gamers.


Ma nouvelle passion essitante : les Hama Beads.

On a travaillé un peu sur notre fanzine, puis on s’est récompensés en jouant à Mario 3. La dernière fois qu’on avait touché à notre game, on était rendus au monde 8, on avait plein de beaux items, trois suits de marteaux, des tanookis, des ailes, tutes. Pis notre game était effacée. Pour rien. Quelle horreur! Faut tout recommencer. Faut tout refaire Mario 3 à partir du début. Tu parles d’une affaire plate.

Ça fait qu’on a joué à Mario 3, jusqu’au monde 5. Il a ramassé tous les tanookis, l’ossetie. Mais c’est pas grave, moi j’ai fait le tableau avec des bas. On a inventé des sacres. On a lâché des cris de mort inhabituels. Il m’a parlé de son caca. On a ru. Ah pis j’ai même fait une demi-crise de nerfs quand un des deux tipules est venu voler près de moi, je criais en me débattant pour le décourager de me poker avec ses interminables papattes. « Veux-tu que je l’écrapousse? » Nenon! Je veux m’habituer à sa présence pour pu jamais re-crier de même comme une folle.

On était tous les deux fatigués, et dans un mood mou-mongol.

— Me semble que je suis un peu plus mongol, ce soir.
— Oui, je vois que tu as nourri ton mongol intérieur!
— Mon mongol intérieur est ENFLÉ.

Moi, j’ai tout de suite eu cette image en tête :

Mario sua poffe.


J’étais contente de le voir rire. Je sais que ça n’annule pas sa tristesse, mais je sais aussi qu’on a besoin de légèreté et de mongoleries quand on est darque depuis longtemps. Allez, n’oublie pas ton petit mongol intérieur, cher petit grand frère.

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