lundi 8 octobre 2012

Des mouffonnes et des petits pinisses


Mes feufis tout étalés sur mon lit, discutant de pinisses. Je m’étais ennuyée de ça. La veille, Maxym Ringuette avait débarqué à Mourial sur un coup de tête. Il a dormi chez Fredou, qui vit maintenant à Mourial en tant que Périplateauzoïde, et les deux sont venu faire un tour chez moi. On s’est installés tous les trois (avec Po) sur mon lit temporaire dans le salon — je dors là parce que dans ma chambre j’entends trop bien les gars de la déconstruction qui s’acharnent sur le Manoir depuis une semaine, ça varge et ça crie dès sept heures du matin, pis en plus j'en ai surpris un en train de pisser dans ma ruelle — et ça n’a pas pris de temps que Fredou a commencé à taper des gnéseries dans Google pour se retrouver sur Doctissimo à lire un thread sur les petits pinisses. Pendant qu’on jasait de pinisses et d’autres affaires importantes, Mynou a réparé le gueros clavier ergonomique que j’ai acheté l’hiver dernier. Le N était resté enfoncé avant même que j’aie pu avoir le temps de m’habituer à la disposition étrange des touches. J’espère que mes tunnels carpiens seront satisfaits.

Je pense que Fredou était dans un mood intello.

— Si c’était juste les gays qui avaient des gros pénis, on pourrait organiser une téléréalité où les filles qui aiment les gros pénis seraient obligées de séduire des gays. Ça serait cocasse.
— Oui, et dans les pays où l’homosexualité est illégale, tous les hommes seraient victimes de profilage pénien, et quiconque ayant un gros pénis serait abattu sur le champ. Ça serait cocasse en crisse.
— lol

Pendant qu’on parlait encore de tussortes de sujets intelligents, j’ai fait des mouffonnes, enfin mes vrais mouffonnes et non pas une mélange Quaker qui goûte le gâteau trop sucré et surtout qui goûte pas les mouffonnes. Pendant la cuisson, Fredou et Mynou sont partis, pis j’ai mangé mes mouffonnes tusseule, égoïstement.

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