lundi 6 avril 2020

La fois où on se vante

[Originalement publié le 5 mars 2020 sur mon Patreon.]



« Pèse su play pis meurs »
Les textes sur les albums marquants sont rarement intéressants. Si l'enthousiasme fait bien écrire, il plus difficile à transmettre qu'on le pense. Mais dans Pèse su play pix meurs, il est au bon endroit parce qu'il ne cherche pas la musique ou les albums mais la vie elle-même. Chacun des albums dont parle Lora Zepam représente une époque de sa vie, parfois heureuse, parfois triste, et les gens qu'elle aime qui l'ont accompagnée. Les dessins de Carl Ling jouent en les reprenant des couvertures des albums sur lesquels Lora Zepam écrit. Les aplats de couleur rappellent les heures d'adolescence passées dans Paint et l'hommage se transforme parfois en parodie bienveillante, sans violence. Ensemble, l'illustrateur et l'écrivaine rappellent les personnages de François Blais, réfugiés en marge du temps dans une bonne humeur sans naïveté. -Académie de la vie littéraire


Je veux pas me vanter, là, mais je vais le faire parce que j’ai pas souvent des occasions de le faire depuis la fois que j’ai gagné le Marathon Merzbow en 2008 pour avoir écouter du Merzbow et uniquement du Merzbow 24 h/24 pendant 25 jours : Doune pis moi on reçoit un prix de l’Académie de la vie littéraire pour notre fanzine Pèse su play pis meurs, et je trouve ça quand même un peu excitant. 
Les années précédentes, l’Académie de la vie littéraire faisait des cartes d’auteurs, mais cette année, elle a fait des capsules vidéos, alors on a notre capsule vidéo même si j’haïs ça me voir et encore plus me voir bouger et m’entendre parler. Mais j’ai tellement aimé faire ce projet-là que je partage ça avec vous. Faut aussi qu’on en vende, han?
Le fanzine est trouvable à la librairie le Port de tête et sur ma boutique Etsy, en version ordinaire et en version deluxe (elle vient avec un CD ou un DVD qui contient un fanzine bonus de 24 pages avec des textes de Carl Ling et moi, des JPG de nos affiches gnéseuses, et un fichier README [important]).
Pour mes abonné·es, je vais partager en primeur un texte tiré du fanzine bonus Pèse su pause pis meurs (ouain, on s’est beaucoup forcé·es pour le titre han?). Parlant d’abonné·es, Carl Ling s’est enfin parti un Patreon. C’est tout nouveau, mais ça devrait vite se remplir de belles affaires. J’ai sérieusement hâte qu’il se mette à faire du cash pour arrêter d’être fru de la vie et qu’il vive assez longtemps pour qu’on fasse d’autres fanzines. 
En tout cas, je vous encourage full à aller aux soirées du festival Dans ta tête, dont le GALA. Bon, je vais aller me coucher. Bonne journée ou bonne nuit! 

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