Hier soir, je tchattais avec Darnziak.
Lora Zepam : Heille. Ça t’arrive pas, ces temps-ci, de te demander ce que tu ferais si t’apprenais que tu vas bientôt mourir?
Darnziak : Pas vraiment… Toi?
Lora Zepam : Oui. Et je voudrais pas que ma fin de vie ressemble à ça. Et c’est terrible parce qu’on sait jamais si on est précisément en train de vivre nos derniers jours.
Darnziak : Ouf. Il y a rien qui garantit non plus qu’on sera capable de mieux vivre si on sait qu’on va mourir. On va peut-être rester médiocre et triste jusqu’à la fin. (Wow, je suis vraiment, vraiment positif ce soir, hein.)
Là, j’ai lâché un gros lol.
J’étais dans un mood darque, Darnziak était Darqueziak, pis on s’entrainait tous les deux dans une downward spiral of the darque. Pis j’ai trouvé ça drôle, son « médiocre et triste jusqu’à la fin », pis j’ai décidé que je voulais ça comme épitaphe. Faque ouin : si je ris, je suis pas si darque que ça. Si je ris de ma médiocrité, de ma tristesse, de ma mort, je suis pas si darque.
J’aimerais pouvoir rire de tout, tout le temps.
Je veux pas insinuer que je vais mourir dans les années 10, là. Je sais rien, moi. |
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