(Tiens, Fredoune, c’est ça le cadeau que je t’ai trouvé) :
Un SEX TAPE. (Visibles en arrière-plan : Fred Mahieu, Zviane, Richard Suicide et Iris. J’y reviendrai.)
Catherine a donné l’occasion à Vécké de diriger une des micro-revues du OFF-FIL, et Vécké a invité Alexie Morin, Meulie, Pit Boilard et moi (MOUAH MOUAH MOUAAAAH). La requête? Dessine-moi un pénis. J’ai dit oui tussuite! Dedans la cassette, tu trouveras : un mot de l’éditrice en cheffe et son entretien avec le Petit Prince de Sexamour; un jeu amusant, par Alexie; un dossier « Brutalité policière » par Pit Boilard, le Courrier du corps, de Meulie; mon texte C'est la faute à Peter Šťastný; et des beaux dessins. Pour trois dollars canadiens! Je dois avouer que je sais pas exactement comment tu peux te la procurer, mais essaie en contactant les Productions Arreuh, ou en m’écrivant. Et si tu me le commandes directement, je pourrai t’envoyer une version corrigée avec PAS mes grosses fautes laittes.
Je souhaite bonne fête à Catherine et je poursuis mon chemin. 5335? Non. 5355? Non. 5535? Non. Me semble que je suis rendue loin… Je me dis que je serais même pas surprise de croiser une sous-espèce de raton laveur que je connais pas. Vécké répond pas à mes textos de détresse, alors je texte Facebook. Réponse rapide de Bernard et Darnziak. Ah! Merci! Je reviens sur mes pas et je trouve le Sparrow, j’entre et je rejoins Mathieu. J’observe la place. Une tapisserie d’oies blanches. Un vitrail de mésanges à tête à noire. Mais… Mais! Sont où les moineaux? Je suis PAS D’ACCORD avec le décor!
Je me suis rendue là pour le lancement de Coming Envelope, dans lequel il y a des textes de Mathieurseno traduits en anglais. Je suis un peu mal à l’aise, je connais personne, je suis pas très bilingue alors je me sens incapable d’entretenir une conversation intéressante avec quelqu’un. J’écoute, mais je finis par me sentir un peu comme le moineau qui s’était enfermé accidentellement dans un Second Cup quand Oli et moi on avait fait notre petite virée montréalaise il y a un an presque jour pour jour. Le moineau volait dans tous les sens, il semblait pas trop être dans son élément. J’aurais aimé que Meulie soit là, elle aussi aurait aimé être là, mais elle est un peu malade. On se fait un peu de textothérapie. Je lui dis que Catherine vient de me donner Balades pour Ai Weiwei. « Il est écoeurant son petit livre pouelu. »
La lecture de Mathieu est superbe, il lit des textes malheureusement non publiés, qui sont superbes eux aussi. Sa traductrice lit les versions anglaises et ça sonne très bien, on dirait qu'elle a déjà vu Mathieu lire. Mais elle, elle lit pas avec ses pieds comme peut le faire Mathieu quand il est gros dedans. Savais-tu ça que Mathieu est capable de parler sans ponctuation? Il lit comme il écrit. C’est fou. J’assiste à toutes ses lectures pis je me tanne pas.
Je profite de la pause pour quitter le Sparrow. Je suis un peu déçue que ma fatigue dépasse ma curiosité d’entendre les autres. Mes membres sont engourdis de chatouillis de pus d’énergie, et je sais que je pourrai pas me laisser rouler jusque chez moi comme un tumbleweed, alors je prends ce qui me reste de HP et je pars avec le disque dur de Mathieu rempli de cadeaux pour moi : toutes les saisons des Simpson (avec doublage québécois, oué!) et des vieux Watatatow. J’ai ce qu’il faut pour hiberner. Yup yup yup yup yup.
5 commentaires:
Aon, merci pour le cadeau, j'ai hâte de voir ça.
Tu vas trouver ça gnéseux. Mais est-ce que ça t'étonne?
Naon, c'est du bon gnéseux même pas gnéseux souvent.
Balade pour Ai Weiwei? Ça m'titilles.
MIAM
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