dimanche 24 juillet 2011

Le jour où j’ai commencé à vivre à Montréal en tant que citoyenne

Les copains sont partis, j’espère qu’Oli ne va pas frapper une grosse fatigue et se tuer sur la route, il a tout de même une dure journée dans son petit corps. Québec-Ville doit lui sembler tellement loin.

Ma prochaine mission : me nourrir. Mathieu et moi on se rend à notre épicerie 24h (parce que maintenant, c’est NOTRE épicerie 24h), et rendue là, je réalise que j’ai oublié mon précieux MacBook gothique sous le siège passager du truck pas à Oli. ARGH. Je devrais pleurer de découragement, mais j’ai trop faim. Je texte Oli. « Non, je reviens pas… » Évidemment. Mais tu peux le garder en sûreté, stp? Merci. Merci encore. T’es adorabe. Je t'aime. Je te liche la face.



Un déménagement, c'est fatikant.

En revenant de l’épicerie AVEC PAS DE BISCUITS SODA, on fait un arrêt chez Mathieu. J'ai de la chance, il me prête un matelas coquilles d’oeuf. Pas pour le confort, mais pour que je puisse me patenter un lit avec des coussins (le matelas de mousse les empêche de glisser, c’est super intelligent comme invention). Je dors sur le tas de coussins avec Po sur moi. Gros défi de se retourner sur ça sans crisser le camp sur le plancher sale, mais ça m'inquiète pas, j'ai pas l'énergie pour me retourner.

Sur mes cuisses, les marque laissées par la cage de transport de Po sont encore là. Le soleil va se lever dans moins de trois heures et je n’ai rien pour couvrir mon immense fenêtre. J'ai pas de table et je vais devoir manger sur une pile de boîtes.

Mais le pire, le plusse pire du gros trisse, c'est que je n’aurai plus d'internets pendant trois semaines. Le Tiers-Monde à Mourial. Huuuuuu...

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