Cette semaine, je suis devenue un petit peu plus Montréalaise : je devais aller à ‘pital pour des prélèvements sanguins, ce qui fait que j’ai maintenant ma carte du CHUM. C’est touchant. La semaine prochaine, je devrais être beaucoup plus Montréalaise car je vais enfin avoir les clés de mon nouvel appart où je pourrai entasser mes boîtes de cossins et m’installer avec Po ma chatte gériatrique. Mais je dois dire que je me sens surtout Montréalaise depuis que je participe aux rencontres hebdomadaires de la Ligue Internationale Montréalaise de Pétanque, fondée par des amis complètement adorabes (je suis pas Woody Allen, moi, ça me fait plaisir de faire partie d’un club qui veut de moi, surtout s'il est constitué d'amis aussi fantastiques).
C’est par un beau dimanche après-midi que Mathieu pis moi on s’est rendus à notre toute première partie de pétanque avec notre kit de boules qu’on s’est acheté dans le quartier chinois (on est allés là juste pour ça, mais j’ai quand même acheté une lampe laitte en papier pour éclairer tout en rouge mon nouvel appart). Je connais rien rien à la pétanque, excepté le terme cochonnet que je trouve fort charmant. Le groupe a choisi un beau spot à l’ombre, je suis contente, ça va préserver ma peau semi-translucide. Choukri est totalement absorbé et passionné par la partie de pétanque en cour. J’ai hâte d’apprendre à jouer! Émilie a le plus beau chandail de minous de la ville. Hulie veut que je mette du Herbert Léonard, mais mon bébéPod ne fitte pas avec son ghettoblasteur du futur. On chante, ça fera. Luc Chicoine nous parle de son maillot de bain, qui est en fait une paire de bobettes, mais « des bobettes vraiment sexées ». Il s’arrange pour être pogné pour nous prouver ça, là. Émilie a amené un livre féministe des années 70 ou 80. Elle nous lit un paragraphe qui nous explique comment bien chevaucher l’homme. Léa et Hulie sont en feu et nous parlent des nouveaux personnages qui vivent dans leurs têtes, sont meilleures que n’importe quel finissant de l’École de l’humour, mieux, ce sont des dames de théâtre mais avec plus de naturel et surtout, du gros fonne, du niaiseux, du mongol, c’est la schizophrénie à son meilleur. Je vais finir par avoir mal à la face.
De 16 à 21h, je suis restée assise/couchée sur un drap au parc à placoter et mangeouiller avec les copains, sauf pour une pause où Léa a proposé d’aller mater les chiens au parc à chiens. Elle a apporté l’étrange jouet trouvé au parc, un truc turquoise avec un anneau de plastique. On était d’accord pour dire que c’est un cockring, mais Mathieu a dit que c’est un cockring pour enfants à cause du format de l’anneau et de la face d’animal dessus qui le rendait un peu trop fonné pour rien. On a franchi les deux barrières et on s’est approchés tranquillement des joyeuses bêtes qui lâchaient leur fou, j’ai remarqué que certains avaient beaucoup de fou à lâcher lousse, dont le whippet qui avait l’air d’un furet trop grand, et le premier qui est venu nous voir nous a conquis sur-le-champ : un petit beagle avec trop d’oreilles. Pas en quantité, en longueur. Elles étaient douces! Toute sa face était douce! Et il nous laissait profiter de sa douceur, on le taponnait, on le flattait, on le complimentait, c’était notre meilleur ami du moment. Léa, la « quille dans un jeu de chiens », a lancé le précieux item vers le milieu du terrain. Le brave pitou s’est garoché dessur, la queue comme un hélicoptère, et son excitation a attiré l’attention du whippet qui s’est alors lancé à la poursuite du trésor. Nos deux pitous préférés se chamaillaient pour le cockring. Hulie : « ZIZANIE AU PARC À CHIENS! » Mathieu : « C’tait pour les enfants, ce cockring-là! C’tait pas pour les chiens! » Ni le beagle ni le whippet ne nous a rapporté le jouet insolite. On a quitté le parc à chiens.
J’aime ça, la pétanque!
vendredi 24 juin 2011
Comment utiliser un cockring pour enfants avec des chiens
Libellés :
Herbert Léonard,
L'été c'est fait pour jouer,
Léa-Poulpe,
Mathieu Arsenault,
Vidoc
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
5 commentaires:
oh, ça l'air vraiment plaisant!
(je m'attendais à du "Tu tires ou tu pouinnnntes Marius?")
Hehe! Je pense qu'après notre prochaine partie, on ne verra plus aussi clairement notre reflet dans nos boules.
C'était un livre féministe-pas-féministe le livre d'Émilie! C'est subtile.... Tsé, t'as pas raconté le fait que t'as manqué un BéBéCul vraiment plein de viandes juteuses juste après ton départ, on savait pu où la mettre... Et la chaîne de massage, t'en parle pas??? Je suis vraiment déçu par ton billet... ;)
shit y s'en passe d'z'affaires dans la grosse Mégalopolis Mounetrialaise.
J'existe aussi pour décevoir, tu sauras, Luc Chicoine! Pis lis donc les petits caractères en bas de page. Han!
SymonDou : Quand tu vas vivre ici, t'auras pus le temps de dormir.
Publier un commentaire