jeudi 22 juillet 2010

Je suis chez mes parents, au fond des bois, et mon portable est en train de mourir. Ce n'est pas la première fois que je dis ça, je suis une ostie de radoteuse, je sais, mais cette fois je trouve ça chien parce que je viens enfin d'acheter un chargeur pour remplacer l'ancien qui est brisé. Ça faisait plus d'un an que je n'utilisais plus mon bébéMac. Maintenant que je crois que notre union reprend, il décide qu'il a assez donné. Criss. En ce moment, j'écris sur son clavier suave, clavier que j'ai apprécié durant ses trois ans de service, mais je sais qu'il peut s'éteindre à tout moment. Je fais souvent des pomme+save et je ne le bouge pas d'un millimètre. C'est un peu déprimant, parce que je ne sais pas quand j'aurai le budget pour acheter son successeur. Bleh.
Au moins, mon plaisir du moment (parce qu'il faut tenter de trouver des petits bonheurs dans le quotidien, je pense que j'ai lu ça au moins 34 fois dans des Reader's Digest), c'est l'odeur des muffins bleus et bruns qui sont prêts et que je sors du four à l'instant.
[sort les muffins sans se brûler]
Mmmmmmm, quel fumet! Ça fait des années que je n'ai pas fait de muffins, moi qui étais autrefois une grande spécialiste (c'est pas pour rien qu'on me surnommait "Miss Muffin"), et j'ai la chance de renouer avec ma passion avec des bleuets de Charlevoix tendrement cueillis par mes parents. J'ai rajouté des pépites de chocolat à la recette pour que ça fasse plus cochon, même si on sait que le chocolat noir est maintenant un aliment santé (hier encore j'ai lu un chapitre sur le chocolat dans le livre "Les Aliments contre le cancer" trouvé dans la bibliothèque de ma mère). Et je suis sûre que si je feuillette tous les Reader's Digest qui traînent ici, je trouverai des dizaines d'articles ventant les vertus du chocolat. Parlant de Reader's Digest, c'est pas mal tout ce que j'ai à lire ici, ayant oublié mes livres chez moi (j'en reviens pas encore de cet oubli stupide...). Avant d'arriver ici, mes parents et moi avons fait un détour chez mon autre mère (la jumelle de ma mère) et je lui ai emprunté un Harlequin. Je n'ai jamais lu ça de ma vie, et je me disais que c'était l'occasion de le faire puisque je savais que j'allais être pognée dans le bois pour un temps indéterminé sans mes livres. Dire qu'il y en a tant que je veux lire, je n'aurai même pas assez de temps dans toute ma vie, et je vais quand même lire "Le Prix du mensonge". Ma curiosité pour ces livres est apparue après la lecture de "L'Amour à l'anglaise", de Lady Roberta Gray. J'ai tellement eu de fun à lire ce livre que je l'ai tout relu un jour où j'y cherchais des passages savoureux pour partager ce plaisir littéraire avec un ami. J'aimerais vous le recommander, ainsi que tous les livres de Sir Robert Gray (le "neveu de Lady", malheureusement décédé en 2008), mais je ne crois pas qu'ils soient trouvables, sauf peut-être en bouquinerie. J'espère sincèrement que les livres de Sir Robert Gray seront un jour réédités car ils en valent vraiment la peine. 'nique et moi sommes d'accord sur le fait qu'ils soient les meilleurs romans homoérotiques de l'univers et de tous les temps.
Bref, j'ai un Harlequin à lire et je dois trouver le courage de m'y plonger, alors je me découvre toutes sortes de choses à faire. Ah, tiens, je vais mettre à jour mon CV...

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