Je suis allée à une "soirée électro-trash" il y a quelques semaines. À mon arrivée, j'étais légèrement déçue de ne pas trouver de poêle de seconde main encore potable, mais j'ai quand même passé une excellente soirée à me shaker la fesse avec mes copains. Beaucoup de rythmes entraînants, de confettis (jusque dans ma sacoche), et une poupée gonflable qui flotte au-dessus de nos têtes. Ang et Symon dansaient avec moi, et ça devait bien faire une éternité ou deux que j'étais pas sortie avec ma cousine Chogna L'Excitée, alors imaginez combien je pouvais être tutessitée moi-même.
Afin de ne pas manquer le dernier bus (et parce que mon vieux dos ne veut plus me tenir debout), j'ai quitté tôt, accompagnée de mon cher Symon toute wet d'avoir dansé comme une maniaque-sur-le-plancher toute la soirée. On se rend à l'arrêt le plus près. On attend. Et c'est là que j'ai un doute : y a-t-il vraiment un autobus qui va passer à 1h30? Dans ce lieux désert? Il n'y a pas d'horaire affiché dans la cabine, et le service téléphonique du RTC est fermé (pourquoi tout le monde dort la nuit?). Je suis donc obligée d'appeler Maxym, mon p'tit Rainman du RTC. Il connaît par coeur les horaires de plein de circuits, y compris les parcours spéciaux et les horaires fuckés variables. Sa voix pleine de sommeil me dit qu'en effet, aucun bus ne viendra nous chercher et qu'on doit se rendre à un autre arrêt en moins de 10 minutes.
Aurons-nous le temps??? *bref moment de panique*
Après une course folle dans les escaliers et les pires pentes de la ville (quelle idée!), j'ai dit à Symon qu'il ferai mieux de rentrer chez lui en marchant (il était encore plus wet) et que j'essaierais de pogner mon bus en courant comme une gazelle. À la limite, je prendrais un taxi.
Si j'étais une gazelle, je ne survivrais pas longtemps dans la savane, parce qu'en fin de compte, je suis rentrée à pied. Au froid. Fatiguée. Avec mon vieux dos désuet et douloureux.
Maudit bus de nuit!
Le iPod d'Alien m'a au moins donnée la force de continuer. Avoir de la (bonne) musique dans les oreilles, c'est comme avoir une batterie de secours.
Sur mon chemin, j'ai trouvé un billet de 20$ par terre devant la caisse pop. Très cool. J'ai farfouillé un peu les alentours, question de pousser ma chance. J'ai hésité à sortir mon épée Master pour couper les buissons et ainsi me faire quelques roupies, puis je suis rentrée. Morte de fatigue, mais contente.
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3 commentaires:
Lol j'm'en souviens! Criss que j'étais wet en effet! c'est moche que t'aille manqué ton bus en fin de compte mais bon... j'étais à peu près sur que tu le manquerait... Je l'avais vu passé en haut de la bute chez moi.
en tout cas on avait bien dansé et c'est l'essentiel!
Wet ou pas j'me suis amusé.
Ouiii! Et on remet ça bientôt, j'espère!
Dès que je suis remis de ma maladie-qui-ressemble-à-une-mononucléose-mais-qui-en-est-pas-une
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