lundi 30 novembre 2020

J'ai testé les pizzettes du Café Dei Campi et le résultat fut incroyable CLIQUEZ POUR EN SAVOIR PLUS!!!1

[Originalement publié le 1er novembre 2020 sur mon Patreon.]


J’ai pas pu continuer ma frénésie de rangement aujourd’hui parce que j’ai décidé de cuisiner.

 

Il était environ 21 h quand je me suis levée de ma chaise pour commencer à me faire à manger. Le temps que je prépare la bouffe, que ça cuise, que je mange, que je fasse la vaisselle, que je lave la cuisine toute collante, et que je me brosse les dents, il était rendu 23 h 47. Là, j’ai une question pour les gens qui cuisinent chaque jour :

 

Comment vous faites?

 

Comment je pourrais faire d’autres activités si je cuisinais chaque jour? En plus, j’ai juste fait des grands-pères dans le sirop (ma première fois!) et des légumes et edamames sautés qui étaient surgelés (sauf les ognons; j’ai coupé moi-même des ognons). 

 

En tout cas, c’était bon, mais salissant : ma cuisine était toute collée. Le sirop a débordé pas mal, et j’en ai mis partout. 

 

Je sais pas si j’en ai déjà parlé ici, mais quand j’ai connu Thieuse, il m’a dit qu’une de ses « phobies » c’était les textures collantes. Il aime pas ça avoir les mains collantes après avoir mangé une clémentine, par exemple. Pour lui, c’est pire que du jus de marde, faut qu’il se lave les mains tout de suite. Et même quand il voit quelqu’un avoir les mains collantes, ça le met mal à l’aise. Vickie s’était pas gênée pour le troller avec ça quand je lui avais apporté une mousse aux framboises à l’hôpital lors de son dernier séjour. C’est pas une grosse phobie qui fait paniquer, ça fait qu’on se permet un peu de le taquiner avec ça des fois. Pour rire. Alors oui, j’ai tagué Thieuse sur Instagram quand j’ai parlé de ma cuisine collante. Il a dit que c’était « plus épeurant que The Shining ».

 

J’ai un peu trop mangé alors la marche de petit monsieur était pas de trop. Encore une fois, j’ai manqué de timing : si j’étais sortie plus tôt, j’aurais pu voir les kids déguisés pour l’Halloween. :(

 

Sinon, moi je me suis quand même déguisée aujourd’hui. En Carl Ling. Ça lui apprendra à faire une imitation de moi live dans ma face, pis à laisser son hoodie orange chez moi. J’ai fait jouer sa playlist de marde (c’est pas une manière de parler, il a réellement fait une playlist sur Spotify avec juste des tounes qui parlent de caca et de pipi) et j’ai fait des selfies et vidéos. KIN TOÉ.

 

Wow, j’ai été doublement bully aujourd’hui. Mais le sort s’est bien chargé de mon cas : le panier que j’avais minutieusement rempli sur le site de Home Depot s’est mystérieusement vidé, et je dois reprendre les mesures de mes tablettes pis toute, aaaaah. En plus ça coute 25 $ la livraison. Ça fait que j’essaie de rentabiliser ça et de commander toutes les choses dont j’ai besoin dans une quincaillerie, tout en restant raisonnable. Mais ossetie que c’est plate, ouf. Pis pourquoi j’ai déjà faim?

 

Ça doit être à cause de la discussion que je viens d’avoir avec Alexandre. Il m’a dit : « Chaque personne devrait manger au moins un cornetto avant de mourir. » On s’est donc mis à parler du bon manger du café Dei Campi, je l’ai cité sur Facebook, on a échangé sous la publication, et on a bien sûr fini par parler des incontournables pizzettes.


Les fameuses pizzettes du Café Dei Campi (1360, boul. Rosemont, Montréal).


 

Des fois, je fais des rêves de pizzettes. Le café Dei Campi a trois saveurs de pizzettes, qu’ils désignent par leurs couleurs : la verte (rapinis et pesto), la blanche (bébés tomates et olives) et la rouge (tomates et basilic). On capotait un peu parce qu’en fin de semaine, ils servaient des pizzettes géantes (des « pizzas », qu’ils disent), mais on les a ratées.

 

OK je vais retranscrire notre discussion ici, ça va être plus simple :

 

 

Moi — Imagine si on était des influenceurs. Dei Campi serait obligé d’acheter de nouveaux locaux pour grossir.


Alexandre — Ou de nous faire une batch de pizzettes géantes. C’est ce que je comprends de la job d’influenceur. Tu reçois des produits gratuits, ensuite tu influences en disant qu’ils sont incroyables. Faut respecter la chronologie. On attend nos pizzettes géantes, Café Dei Campi.


— Je sais pas pourquoi mais quand t’as parlé de recevoir une batch de pizzettes géantes, je me voyais couchée sur mon lit recouvert de grosses pizzettes.

 

— Ça ferait du bon contenu pour ton Instagram.

 

— Je vais me mettre à faire des selfies quotidiens le jour où j’aurai des couvartes en pizzettes géantes.

Une blanche.

Une rouge.

Une verte.

...

AYOYE C’EST LES COULEURS DE L’ITALIE?

 

— Tu viens juste de catcher ça?

 

— Ouf. Big brain. J’ai honte. Je me disais qu’ils les désignaient par leurs couleurs parce que c’était plus pratique.

 Et je trouvais aussi que la pizzette blanche était « pas si blanche que ça ».

 

— J’irais me coucher mais j’ai peur de te laisser seule après un si grand choc.

 

— OK, tapeu. Peut-être que je l’avais déjà réalisé à manné, pis que j’ai oublié, et que là je le « réalise pour une deuxième fois ». Je sais pas ce qui est pire entre les deux. 

Ayoye, mon cerveau. Peut-être que je vais en parler su mon blogue pour mieux digérer ça.




 

MISSION ACCOMPLIE, BONNE NUIT! XX 

 

PS : Si j’étais influenceuse, j’aurais peut-être plus besoin de cuisiner. C’est un pensez-y-bien.

 

PPS : Si j’étais influenceuse, je ferais moi-même mes photos au lieu de les piocher effrontément sur la page Facebook de l’entreprise que je veux vanter.

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