jeudi 16 décembre 2010

Ce soir, mes collègues m'ont laissée seule au bureau avec Evil Toutou. Je suis à peu près sûre que la switch dans son dos est en mode "evil". Il me regardait sans se lasser, avec ses zoeils de nours empaillé qui fait semblant d'être dans l'esprit des Fêtes pour mieux te découper en pièces dès qu'il en aura l'occasion.



Quand tout le monde quitte avant moi et que je me retrouve seule à travailler dans le grand bureau vide, je repense aux films d'horreur que j'ai vus depuis mon enfance. Je suis seule, concentrée sur ma musique qui joue trop fort dans mes oreilles et un peu occupée à travailler, et je sais que si j'étais dans un slasher, je serais la première à me faire massacrer, moi pis mon p'tit air innocent de fille qui sait pas que la vie peut être bin bin courte.

Une hache derrière ma tête, mon sang sur la chaise ergonomique. Une machette qui m'éventre, mes tripes sur le beau tapis gris commercial. Ça doit pas être évident de nettoyer un tel dégât. J'imagine le monsieur balayeuse qui se fait chier à gratter ça sur le tapis. Pauvre monsieur balayeuse.

Mais il ne m'est rien arrivée de grave. Pas encore. À part des envies subites de faire une course en chaise à roulettes ou mettre des fonds d'écrans amusants sur tous les postes informatiques.

samedi 11 décembre 2010

Spécialement dédié à Do

Je me traîne hors du lit et je me force à manger quelques fruits. Je me lève tôt car j'ai un autre RENDEZ-VOUS DENTAIRE. Cette fois, j'y vais pour faire mouler des gouttières personnalisées qui me seront utiles pour mes traitements blanchissants.
Arrivée à la clinique de Dr Boubou, j'enfile les petites pantoufles en laine sans acariens et je suis mon hygiéniste dentaire jusqu'à la salle d'opération. Elle me demande si je sais comment on prend des empreintes de dents. Je lui dis que non, et lui demande tout de suite de m'expliquer ça, je me sens curieuse et enthousiaste. Trop pour rien. Avoir su, j'aurais appréhendé. Quand elle me montre l'instrument d'écartèlement, un truc en métal d'aspect rouillé, je perds un peu de mon enthousiasme. Elle prend une pourdre mystérieuse à laquelle elle ajoute de l'eau, brasse vigoureusement, et remplit les gouttières avec la pâte mauve obtenue. Ceux qui se décolorent les cheveux peuvent visualiser de quoi ça a l'air, et je vous assure que personne n'a le goût de se foutre ça dans la bouche. Il faut procéder rapidement car le produit se solidifie en une minute. Je peux pas croire que tout ça va me rentrer dans la bouche, non, c'est impossible... Elle me sacre la pelle dans'yeule en me tenant la tête.

HYGIÉNISTE
Ouv' grand!

SOPHY
(zoeils qui veulent s'en aller de la tête)
GNNNNH!

HYGIÉNISTE
Ouais, je sais ce que ça fait, c'est pour ça que je te l'ai pas dit, c'est pas très agréable. Mais ça dure pas longtemps. Respire par le nez. [...] Quand j'ai fait mon DEC, on devait se pratiquer entre étudiants, on passait des heures à se faire ça, je me souviens à quel point j'häissais ça, pis nous autres on en mettait bin plus, fack ça te tombait sul coeur, là! […] Bon, c'est prêt, attention, ça va faire un effet de succion!

SQUIK!

Mioum, une bonne pelletée de bouette frette direct sur la luette. J'étais persuadée que ça me remplirait l'oesophage, mais le blob de plasticine n'a pas eu le temps de s'y rendre avant de mourir pétrifié. Je crache des petits mottons caoutchouteux et on recommence pour les dents du bas. C'est beaucoup plus confortable (dans le sens de beaucoup moins pire). Encore une fois, j'ai juste envie de rire. C'est certainement pas chez le dentiste qu'on est à son meilleur, et c'est plus humiliant que de s'écarter chez le gynécologue. Pour ajouter au malaise, elle me dit "attends, je te laisserai pas sortir comme ça, regarde-toi dans le miroir...". Pour éviter les blagues crades, je dirai que j'avais l'air d'un bébé qui mange son premier gâteau de fête. Je m'essuie le visage, je paie et je m'apprête à quitter les lieux.

MADAME
Aon, c'est donc beau tes cheveux!

SOPHY
Merci...

MADAME
Ah, si j'étais plus jeune...

SOPHY
Y a pas d'âge pour avoir les cheveux verts, madame!

Huhu. J'achète du fuckolat au Jean Couteux et je sors dehors, à la pluie. Rendue au coin de la rue, je ne reviens pas sur mes pas pour aller récupérer mon parapluie oublié à la clinique, je ne veux pas risquer de manquer mon bus. (Dans ma tête, je me félicite de ne jamais investir plus que deux dollars pour mes parapluies.) Le bus arrive, me sploushe un peu, et poursuit son chemin sans me laisser monter. Dans ce temps-là, tu sais que gesticuler, ça sert à rien, mais tu le fais pareil, pour la forme. Exprimer ton mécontentement de façon théâtrale. Furieuse, je poursuis mon chemin à la pluie jusqu'au prochain arrêt pour prendre un autre bus rempli de gens humides et puants. Je ne suis pas encore au bureau et j'ai déjà envie d'aller me coucher pour clore la journée... Une chance que j'ai acheté du Madagascar pour augmenter mon niveau de bonheur.

Extrait de conversation

Ev dit : (01:08:44)
Ahhhhh je veux des concombres!

- Sophy dit : (01:09:09)
Fais un jardin. Les concombres et les courges en général ça pousse vite.

Ev dit : (01:09:28)
OK genre comme la rhubarbe de ville? C'est plein de rhubarbe sauvage à Montréal.

- Sophy dit : (01:10:06)
Plus vite encore! Ça grossit vraiment à vue d'oeil!

Ev dit : (01:10:31)
Bin là pourquoi on a des TV??

- Sophy dit : (01:10:36)
LOL*


*Oui, il m'arrive de dire lol ou LOL, quand je suis incapable d'exprimer autrement mon état d'hilarité. Et ça veut toujours dire que je rize beaucoup et subitement.

vendredi 10 décembre 2010

Encore une aventure dentaire

Bon. Ma soeur trouve que je suis en train de devenir un genre de Michael Jackson à cause de mon obsession dentaire, mais WO! je ne me laisserai pas impressionner et je poursuis vaillamment mon parcours menant à une plusse moins pire dentition.

J'en suis maintenant rendue à mon expérience de blanchiment au laser [effet sonore de scintillement (ça fait du bruit, du scintillement??)].

Un rendez-vous à 9h le matin, ça implique presque toujours que ma journée sera un peu plus difficile à vivre. Je ne m'habituerai jamais à vivre aussi tôt.
Cette fois, ce n'est pas Dr Boubou qui s'occupe de moi, c'est une jeune femme que je ne connais pas. Elle m'explique comment elle va procéder pour blanchir mes dents avec la magie du laser. Pendant qu'elle me parle, je me rends compte que j'ai faim. Je peux pas entreprendre une journée avec juste un fruit comme carburant, tsé. Ça me prend un minimum de calories pour fonctionner! Et j'ai pas de réserves, en plus! Arf. Je suis déçue comme un enfant qui n'a pas de cadeaux de fête. Comment je vais SURVIVRE?... Maudit, pourquoi j'obsède sur ma faim? Je dois me concentrer sur ce que la madame me dit!
"T'es prête?" "Euh, oui!"
Je ne sais pas comment se nomment les cossins que j'ai dans la bouche, mais je suis certaine que je surpasse mes records dans mon palmarès de ridicule. Ça m'écartèle la bouche, c'est grotesque, je peux pas bouger ma langue, et encore moins parler. Je peux au moins faire des sons et des gestes... Heureusement, les dentistes et leurs assistants connaissent bien ce langage.
La madame applique du stuff mystérieux puis passe un rayon laser magique. Je trouve ça cool et je sais pas pourquoi. Peut-être un peu parce que je porte des lunettes fumées et que le néon au plafond est violet. Ou parce que c'est de la MAGIE.
Après ça, on doit attendre un petit moment.

Ça fait MAL.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAH!"
Je pointe la dent coupable, et la madame comprend tout de suite. Elle sait que mes dents sont décalcifiées à certains endroits à cause de ma longue addiction aux boissons gazeuses (maudit sois-tu, 7Vies!!!), et c'est ce qui cause cette vive douleur. Elle enlève un peu de stuff et je suis aussitôt soulagée.
À la fin du traitement, mes dents sont plus blanches, mais je décide quand même de continuer des traitements à la maison pour obtenir des résultats pub de Crest photoshopée (Michael Jackson, j'vous dis!).

J'avais super hâte de rentrer juste pour manger mais j'ai préféré me perdre dans mes transferts de bus pour me retrouver à faire une tournée à L'Ancienne-Lorette (!?). En tout cas, c'est bin bin beau L'Ancienne-Lorette. Pff.

lundi 6 décembre 2010

INTÉRIEUR - JOUR - PHARMACIE

SOPHY et OLI sont dans l'allée des produits d'hygiène dentaire.


SOPHY
Oh! Du dentifrice d'entraînement! C'est parfait pour moi qui recommence à me rockyfier.

OLI
Euh…

SOPHY
(Surexcitée)
AUX RAISINS!! Avec le pwesson pardu!!

OLI
Achète pas de la pâte à dents aux raisins, je suis sûr que ça goûte les Tylenol pour enfants!

SOPHY
Aon, c'était bon, ça! Je fakais souvent des maux de tête quand j'étais jeune juste pour en manger.

Oli soupire et les deux se dirigent vers la caisse. Sophy demande à Oli son avis sur le gratteux laid qu'elle devrait acheter. Elle gratte la chose et gagne trois dollars avec son Pierres précieuses à trois dollars.



(Finalement, Oli avait tort : ça goûte pas aussi bon que les Tylenol pour enfant. C'est juste très pas bon.)

dimanche 5 décembre 2010

Ma gingivectomie au laser

C'est aujourd'hui que débute ma série d'aventures dentaires qui sont supposées me mener vers un sourire plus acceptable et quelques factures que je vais payer en essayant de ne pas avoir de regrets. Je me rends à la clinique sans trop anticiper l'opération car on m'avait dit que ce serait bref et sans douleur. Je suis assise dans la salle d'attente, à côté de l'aquarium géant bourré de poissons exotiques fluo et de coraux bin relax. J'ai trouvé Nemo. Et Dory. Et un autre Nemo. Tiens donc, il y a beaucoup de Nemo là-dedans... Do me dit qu'une partie des 2000$ (ARGH*) que je vais investir dans mes dents se trouve dans ce bac d'eau salée (on s'envoie des mechazes tesques pendant que j'attends). Elle n'a pas tort… L'assistante dentaire vient me chercher, toute souriante (TOUT LE MONDE est toujours content dans cette clinique. En tout cas, ils ont l'air heureux.). Je ne me rappelle plus de son nom, on va dire que c'est Julie. Julie et Dr Boubou sont penchées au-dessus de moi pis ma yeule ouverte. Elles me parlent des jouets éducatifs de leurs enfants. Du caractère de leurs enfants. De leur progression à l'école. Je ne me souviens plus pourquoi on s'est mises à parler de ça, mais c'est un sujet intarissable et Dr Boubou le sait, alors elle revient à mes dents et m'explique qu'elle va simplement enlever une toute petite partie de ma gencive qui touche trois dents. Elle m'applique du stuff anesthésiant en me disant que si jamais l'opération est trop douloureuse, elle pourra m'injecter de la vraie droye bin profond à l'aide de sa seringue géante de dentiste. Je consens à essayer sans injection, juste pour voir… Non pas que je sois fif avec les seringues, mais j'ai tendance à rester gelée beaucoup trop longtemps et cette journée-là, j'ai envie d'être capable d'articuler quand je vais discuter avec mes collègues. On a le temps de jaser encore un peu toutes les trois, le temps que ma gencive devienne insensible, puis Dr Boubou sort son sabre laser de dentiste du futur. Je ressens une tite fraîche à l'endroit où elle travaille, rien de plus, ça s'endure très bien. Puis je vois de la fumée lever devant mes yeux… Wow, elle est vraiment en train de désintégrer ma viande de dedans de bouche! C'est quand même impressionnant.
Après quelques minutes de gossage, elle s'arrête pour bien m'observer, consulte Julie, qui approuve avec son sourire, puis me tend un miroir pour que je donne mon avis moi aussi. Euh, ça me semble correct, je sais pas? Comment juger? Je n'avais même pas remarqué ma difformité au départ, alors mon avis, hein…
Dr Boubou me confie que c'est une bonne chose que le stuff anesthésiant ait été suffisant, car l'injection nécessaire à cet endroit précis aurait été assez douloureux. Il y a certains secrets qu'un corps médical fait bien de garder car, à mon avis, l'anticipation est bien pire que la souffrance en tant que telle.
Je paie, je confirme mon prochain rendez-vous (blanchiment de luxe, oh yeah!) et je sors pour aller attendre le bus au froid. En marchant, j'ai l'étrange sentiment qu'une partie de ma vie me remonte au cerveau. Le goût… Il y a un goût dans ma bouche, ça goûte une autre époque de ma vie… Mais c'est quoi? Ah! Ça goûte la viande, bordel! Mais pas le goût métallique du sang quand on se mord! Le boeuf! Le boeuf? Mais oui, ça goûte la viande cuite, ma viande cuite! Fuck! Dr Boubou m'a carrément grillé le dedans de bouche et je suis présentement en train de me goûter. Woah. C'est spécial. Dire que je n'avais pas goûté un atome de viande depuis plus de 10 ans, et me voila en train de savourer MA viande.
Mais ça ne compte pas pour une infraction à mon végétarisme extrémiste, ok là?

*Je suis CONNE.

samedi 4 décembre 2010

Ça va être bôôô!

Après des années de pauvreté, me voilà maintenant travailleuse à temps plein avec un salaire enfin décent. Parce que j'ai lâché les études, bien sûr. J'ai complété mon DEC, non sans une certaine amertume car il m'aura coûté beaucoup plus cher que je ne l'aurais cru et il ne m'est pas très utile en ce moment. J'espère fort que je pourrai commencer l'université avant mes 30 ans.
Bref, tout ça pour dire que même si j'ai des tas de dettes et de factures à payer, j'ai décidé de me payer un luxe : un traitement dentaire strictement esthétique. Esthétique donc pas forcément nécessaire et urgent. Vous savez ce que c'est, à trop se priver trop longtemps, on se retrouve à faire des dépenses pas très raisonnables dès que l'occasion de pointe le bout du museau. Puisque j'ai toujours détesté ma dentition ainsi que mon sourire un peu scrapé par un bête accident, j'ai décidé de me payer des facettes. Ma dentiste, la fameuse Dr Boubou, m'avait déjà proposé cette alternative à l'orthodontie, qui est franchement hors de mes moyens, et je me suis enfin décidé à dire "Oui, vas-y Dr Boubou!". Je sais qu'elle excelle aussi dans le travail esthétique alors je lui fais confiance pour me créer des facettes qui seront au moins assez réussies pour envoyer chier Mère Nature qui ne fait pas toujours les choses aussi bien qu'on le voudrait (je trouve que des fois on la surestime un peu, tsé). Mais avant de fabriquer ces facettes, mes dents doivent être d'un blanc optimal, ce qui m'oblige un peu à me payer en plus un traitement blanchissant. Au prix que tout ça va me coûter, je ne ferai pas les choses à moitié, et c'est pour ça que je commence ce processus pas un blanchiment au laser en clinique.
Ah, mais attends! C'est quoi ça? Non, pour vrai?
Dr Boubou me dit que ma gencive est inégale. Que lorsque que mes dents seront enfin plus droites, on verra que le reste jure. Parce qu'en ce moment, ma bouche est toute croche, mais "toute croche en harmonie". Mais elle me dit que c'est très simple à régler, qu'il suffit d'enlever quelques bouts de gencive.
Ah bon.
Donc, premier rendez-vous dentaire : gingivectomie AU LASER. Au LASER? Oué!

mardi 30 novembre 2010

Ma beauté intérieure

Aujourd'hui, je suis arrivée en retard au bureau pour la première fois. Je devais me rendre à la clinique pour un rendez-vous avec le corps médical en personne et cette rencontre a duré beaucoup plus longtemps que je ne l'aurais cru. Vous êtes d'accord qu'un corps médical, c'est toujours pressé, non? Ça te regarde pas dans les yeux, ça se trompe de nom, ça te barbouille une prescription pis ça te sacre dehors, non? Je généralise, bien sûr. Mais c'est quand même du commun. Sauf que moi j'ai eu la chance de tomber sur une madame qui, en plus d'aimer son travail, recevait une stagiaire ce jour-là, ce qui me donnait droit à une entrevue encore plus détaillée, avec toutes les questions et tous les détails et toute l'empathie médicale mais en PLUSSE gros. Plusse de sourire, plusse de dents, plusse de yeux doux et rassurants, plusse de voix calme et posée. En tout cas, j'avais pas prévu dans mon horaire un examen gynécologique (argh). Elle n'était pas du tout insistante (ça aurait été trop violent de sa part), mais tant qu'à être là, j'ai accepté d'enfiler la belle jaquette bleu pâle derrière le rideau et me suis installée sur la table d'examen. Parce que oui, pour ceux qui ne savent pas comment ça se passe un examen de dedans de femme, sachez qu'on vous permet de vous changer en toute discrétion derrière un rideau pour ensuite vous explorer l'intérieur avec une lampe pis une loupe pis une pioche. Et moi qui avais vraiment envie de rire… Je suis couchée, écartée, je regarde le plafond, pendant que le corps médical me farfouille et fait ce qu'il se doit tout en essayant d'entretenir une conversation banale ("Alors tu comptes poursuivre tes études à l'université bientôt? À Montréal ou à Québec?" etc etc). T'AS LES MAINS DANS MON VAGIN. C'est assez dur pour moi de me concentrer sur autre chose, tsé.
La madame est tellement aimable et douce, ça me donne encore plus envie de rire. Pourtant, je sais que ce sont des qualités primordiales pour effectuer cet examen qui traumatise bien des femmes et des adolescentes. Ça doit être parce que je trouve ça drôle d'être devant un cliché du parfait gynécologue plein de précautions apaisantes. Mais non. Ça me fait rire parce que je suis une gamine énervée.
Pendant que je me fais palper, j'apprends que normalement on ne sent pas les ovaires, mais que je suis "assez mince" (ish!) pour qu'on puisse toucher les miens (ah bon!?). Mais le clou de cette rencontre, que dis-je, de cette journée :


CORPS MÉDICAL
(Beaucoup trop enthousiaste)
T'as un beau col. Rose et sain.

SOPHY
(Toujours couchée et écartée)
Ouais, je sais. On me le dit si souvent.

Mais non. J'ai pas dit ça. De toutes manières, kessé que tu peux bien répondre d'intelligent à ça? J'ai simplement fait un sourire qui se voulait un harmonieux mélange de satisfaction, de soulagement, de fierté et d'émoi.
J'ai un beau col, criss.

dimanche 28 novembre 2010

C'était ma vraie fête

La semaine dernière, c'était mon anniversaire. J'arrive au bureau et...

COLLÈGUE
Hey, c'est la fête à Sophy!

COLLÈGUES EN CHOEUR
Bonne fête Sophy!

MOI
(sourire gêné)
Merci!

VOIX D'UN CUBICULE VOISIN
C'est qui Sophy?

LOL.

Puisque je ne ressentais pas une envie de folle de célébrer la journée qui me rappelle que le temps passe et que je pourrais le remplir mieux que ça cibole, je n'ai rien fait de particulier pour mon anniversaire. Par contre, j'avais grandement besoin de me divertir le samedi suivant alors je suis allée à Mourial avec mon cher Oli qui partageait ce même besoin. Ce fut une véritable tournée, on n'a pas trop eu le temps de prendre racine nulle part. On a eu le privilège de voir Vincent Simon le top modèle étudiant ultra occupé et son amie Kalee qui nous a montré des photos du plus gros pénis de l'univers. On a dansé au Passeport avec Saël La Gazelle. J'étais tellement tuténarvée d'enfin pouvoir me shaker la fesse sur de la musique que j'aime que j'ai failli fesser Andrew Eldritch et plein d'autres danseurs darques parce que je ne sais pas danser avec élégance. On s'est ensuite rendus chez Ambi, qui recevait quelques amis dont Vid0c, chez qui on dormait. J'aurais aimé apporter un cadeau tripant pour la fête d'Ambi, mais il a eu un CUISEUR À RIZ. Comment je pourrais accoter ça??

Bref, ce samedi soir fut très agréable, et quand j'ai ouvert les yeux le lendemain midi j'ai constaté qu'Oli avait été remplacé par une petite chatte grise complètement adorabe surnommée Chouchou (ooh! presque Chechou!). Chouchou est tellement in que Mélasse et Courgette devaient faire des efforts pour éviter de se sentir trop has been. Mélasse, malgré sa shape de petit monsieur pas de cou, est encore capable de faire des longueurs de couloir pour attraper un pointeur laser. Et Courgette pose dans une boîte à chaussure comme une vraie top modèle.

Oli est revenu de son déjeuner (!) avec une amie, puis on est partis voir une autre de ses amies. Celle-ci nous a accueillis dans sa ruelle avec son petit chien noir mutant. J'avais un peu peur qu'il perde ses yeux, mais ça ne m'a pas empêché de lutter sincèrement avec lui pour lui prouver que je suis bin plus forte. J'ai gagné. En plus je voyais Xena à la télé en arrière-plan, ça me donnait juste envie d'être une guerrière gagnante. Ce fut notre dernier arrêt avant de retourner à Québec-Ville.

Au bout du compte, on a passé près de la moitié du temps en voiture. Et je ne m'en plains pas, car je dois préciser qu'on voyageait dans un char de luxe du futur. Oui madame. Parce qu'Oli c'est mon fif qui tripe sur les chars, et il a pris la peine de nous trouver une super bagnole. Je ne partage pas du tout sa passion, je n'ai absolument aucun intérêt pour les voitures, ces choses que j'identifie par grosseur et par couleur, mais CE char, WAW. J'étais déjà comblée par les sièges chauffants (quoi que des fois c'est embêtant parce que tu te demandes si tu t'es pas pissé dessus*), nos choix musicaux et la possibilité de naviguer sur son MacBook, alors quand Oli a découvert sur le chemin du retour que les sièges avaient une fonction MASSAGE, j'avais la yeule à terre. Masse-cul et masse-dos. Et pas de simples vibrations qui engourdissent, nenon, un vrai taponnage relaxant. On essayait de comprendre les boutons pour s'organiser un super massage de la mort, et Oli y tenait tellement qu'il s'est arrêté sur le bord de l'autoroute pour voir ça de plus près. Une chance qu'il ne s'est pas fait ramasser par les 2-3 trucks qui l'ont frôlé, j'aurais trouvé ça un peu poche de mourir juste pour se faire masser le cul. En tout cas, ce petit roadtrip était si réjouissant qu'on a décidé de rouler jusqu'en Argentine. Fuck le reste.

Ah pis Oli, c'est la seule personne à qui je permets de danser pendant qu'il conduit.


*Bin voyons, c'est même pas vrai, c'est juste une BLAGUE URINAIRE.

mercredi 22 septembre 2010

Manger de l'Art

Il fut une époque où j'étais employée par Subway. Oui, je travaillais dans un environnement jaune et je pusais le criss en rentrant chez moi après mon shift. Mon titre était alors "préposée aux sous-marins". Tous les employés étaient préposés aux sous-marins, exceptées les gérantes. Je faisais donc des sous-marins, ainsi que toutes les "tâches connexes" qui viennent avec ce type de job qui suinte l'acné juvénile. C'est en cherchant la job de mes rêves (oué!) sur le site d'Emploi-Québec que j'ai remarqué que Subway propose maintenant comme appellation officielle "préparateur/préparatrice de salades et de sandwichs". Ce qui sous-entend que le laquais en question devra faire biiin plus que simplement fourrer des sanouiches avec du stuff qui goûte pas bon. Mais l'autre appellation, la plus magnifique, la plus poétique, la plus vibrante, c'est "artiste préposé aux sandwichs". Rien de moins. C'est vraiment écrit ça mot pour mot. Ça te donne envie de postuler, là, han?
Quand j'étais préposée aux sous-marins, laisse-moi te dire que l'espace créatif qui nous était alloué était pas mal restreint. Je me souviens d'une fois où j'avais inverser l'ordre des petites tranches de charcuterie qu'on mettait dans un de leurs sous-marins. Ma collègue m'avait alors dit, en souriant tendrement "Mais voyons donc, t'as inversé les viandes!". Comme si c'était ÉVIDENT que le pepperoni allait par-dessus le salami ou whatever. En tout cas, j'aimerais bien voir ce que font maintenant les artistes du Subway. Un dripping de mayonnaise et d'huile?

Je n'ai jamais mangé une seule de leurs maudites sanouiches laittes durant les quelques mois où j'ai travaillé chez Subway.

lundi 20 septembre 2010

Jouer au Nintendo avec Chogna

Chogna : La fleur, ça sert à grandir?
Sophy : Non. Ça fait cracher du feu.
Chogna : ... [regard incrédule]
Sophy : Oui, tu peux cracher du feu dans Mario.
Chogna : [face incrédule]
Sophy : Tu peu cracher du feu dès le premier, dans Super Mario Bros.
Chogna : [toujours la même face incrédule]
Sophy : Es-tu sûre d'avoir déjà joué à ça?

dimanche 19 septembre 2010

Mes nouveaux colocs

Je voulais prendre une photo de mes deux nouveaux colocs, mais j'ai prêté mon Nikon à Oli qui veut immortaliser son amie engrossée. Alin vit encore avec moi, alors ça commence à faire du monde dans notre abri sous-terrain, mais on s'accommode bien de la présence de Rick, arrivé en juillet. Rick produit des tas de vaisselle sale, des tas incroyables, mais il est sympathique et je commence à apprécier les séances de psychanalyse amateur qu'il m'oblige à lui faire plusieurs fois par semaine.
Notre deuxième coloc, lui, s'est joint à nous quelques semaines plus tard, de façon tout à fait inattendue et drolatique. Un soir où je revenais de la chasse aux loup-garous, mon voisin m'a dit qu'il avait deux choses pour moi : une lettre (business as usual, j'ai une adresse pas facile pour les facteurs, on dirait) et un adorable bébéplante dans un joli pot. Pour faire de la compagnie à Monique Pouliot, me dit-il. Hein?! Je devais avoir la face en forme de point d'interrogation, parce que je ne comprenais pas pourquoi Alin aurait parlé de Monique Pouliot avec lui ou n'importe qui d'autre*. Mon voisin m'explique alors qu'en faisant une recherche sur les caméllines maculées, il est tombé sur mon blogue. Facilement, en plus. T'essaieras. (Eh oui, lui aussi je l'ai écœuré avec mes maudites histoires plates de bibittes monstrueuses.) J'étais un peu gênée, même si en général j'assume le fait que je peux dire, faire et écrire des tas de niaiseries, mais il semblerait qu'il ait bien ri en lisant lesdites niaiseries. Je trouvais ça super gentil qu'il m'offre ce bébéplante! Et j'ai accepté d'emblée sa suggestion de le baptiser Gaétan Tanguay, qui s'adonne à être un pseudo qu'Alin emprunte dans certaines circonstances pseudo-théâtrales. Je me suis dit qu'il s'attacherait encore plus à ce nouveau coloc, tsé.
Puisque je n'ai pas mon appareil photo (si t'as lu le début de la note tu vas comprendre, han!), je joins à cette note une photo d'un autre Gaétan Tanguay.




Ah oui, la lettre, c'était une facture de ma bibliothèque qui me réclame 30$ parce que j'ai remis Lectodôme un peu trop en retard. Pff. Bande de zélés.

*Quand j'ai raconté cette histoire à Evlyn, elle a eu cette réaction :"Crime, Monique sort dehors!"

mardi 3 août 2010

Extrait de conversation autour du feu

Sophy : Oli va probablement venir faire un tour cette semaine.
Papa : Ah yé assez fin le p'tit Oli!
Sophy : Oué, mais yé pas si p'tit que ça...
Maman : Ouin, tu le confonds pas avec Kevin?
Papa : Nenon, je te parle d'Oli, yé tout p'tit pis yé fin, yé tout délicat. Moé je l'aime bin le p'tit Oli.
Sophy : Oui, Oli yé fin, mais je pense que tu parles de Kevin, là.
Maman : Ouin!
Papa : Bin non!...

Je ne m'obstine plus, je vais simplement observer mon papa quand Oli va arriver, pour voir comment il va l'appeler...

jeudi 22 juillet 2010

Je suis chez mes parents, au fond des bois, et mon portable est en train de mourir. Ce n'est pas la première fois que je dis ça, je suis une ostie de radoteuse, je sais, mais cette fois je trouve ça chien parce que je viens enfin d'acheter un chargeur pour remplacer l'ancien qui est brisé. Ça faisait plus d'un an que je n'utilisais plus mon bébéMac. Maintenant que je crois que notre union reprend, il décide qu'il a assez donné. Criss. En ce moment, j'écris sur son clavier suave, clavier que j'ai apprécié durant ses trois ans de service, mais je sais qu'il peut s'éteindre à tout moment. Je fais souvent des pomme+save et je ne le bouge pas d'un millimètre. C'est un peu déprimant, parce que je ne sais pas quand j'aurai le budget pour acheter son successeur. Bleh.
Au moins, mon plaisir du moment (parce qu'il faut tenter de trouver des petits bonheurs dans le quotidien, je pense que j'ai lu ça au moins 34 fois dans des Reader's Digest), c'est l'odeur des muffins bleus et bruns qui sont prêts et que je sors du four à l'instant.
[sort les muffins sans se brûler]
Mmmmmmm, quel fumet! Ça fait des années que je n'ai pas fait de muffins, moi qui étais autrefois une grande spécialiste (c'est pas pour rien qu'on me surnommait "Miss Muffin"), et j'ai la chance de renouer avec ma passion avec des bleuets de Charlevoix tendrement cueillis par mes parents. J'ai rajouté des pépites de chocolat à la recette pour que ça fasse plus cochon, même si on sait que le chocolat noir est maintenant un aliment santé (hier encore j'ai lu un chapitre sur le chocolat dans le livre "Les Aliments contre le cancer" trouvé dans la bibliothèque de ma mère). Et je suis sûre que si je feuillette tous les Reader's Digest qui traînent ici, je trouverai des dizaines d'articles ventant les vertus du chocolat. Parlant de Reader's Digest, c'est pas mal tout ce que j'ai à lire ici, ayant oublié mes livres chez moi (j'en reviens pas encore de cet oubli stupide...). Avant d'arriver ici, mes parents et moi avons fait un détour chez mon autre mère (la jumelle de ma mère) et je lui ai emprunté un Harlequin. Je n'ai jamais lu ça de ma vie, et je me disais que c'était l'occasion de le faire puisque je savais que j'allais être pognée dans le bois pour un temps indéterminé sans mes livres. Dire qu'il y en a tant que je veux lire, je n'aurai même pas assez de temps dans toute ma vie, et je vais quand même lire "Le Prix du mensonge". Ma curiosité pour ces livres est apparue après la lecture de "L'Amour à l'anglaise", de Lady Roberta Gray. J'ai tellement eu de fun à lire ce livre que je l'ai tout relu un jour où j'y cherchais des passages savoureux pour partager ce plaisir littéraire avec un ami. J'aimerais vous le recommander, ainsi que tous les livres de Sir Robert Gray (le "neveu de Lady", malheureusement décédé en 2008), mais je ne crois pas qu'ils soient trouvables, sauf peut-être en bouquinerie. J'espère sincèrement que les livres de Sir Robert Gray seront un jour réédités car ils en valent vraiment la peine. 'nique et moi sommes d'accord sur le fait qu'ils soient les meilleurs romans homoérotiques de l'univers et de tous les temps.
Bref, j'ai un Harlequin à lire et je dois trouver le courage de m'y plonger, alors je me découvre toutes sortes de choses à faire. Ah, tiens, je vais mettre à jour mon CV...

samedi 10 juillet 2010

Mais qui est Vincent Simon?

Vincent Simon, c'est l'ami que j'ai trouvé sur Facebook.
Dit comme ça, ça a l'air niaiseux et ça ne fait pas très sérieux, mais moi ça me fait rire. Nos premiers contacts virtuels étaient de simples échanges dans les commentaires de la page Facebook d'un ami commun. Il y a à peine trois ou quatre mois, on salissait le mur de Keuveun avec nos délires qui ne mènent nulle part, juste pour le fun de le faire. Et c'est la faute à Maxym Ringuette™! C'est lui qui a commencé! Puis, on s'est mis à tchatter et à se texter. Et comme Maxym et moi on s'entendait bien avec lui, on s'est dit qu'il faudrait bien se voir en personne. On l'a donc invité à venir passer une fin de semaine chez moi. Je lui ai demandé s'il était bien certain de faire confiance à des inconnus, je lui ai dit que j'étais peut-être une vraie serial killer, mais cette mise en garde ne l'a pas pour autant découragé de venir nous rencontrer, et puis il en profiterait aussi pour faire la connaissance de notre Keuveun, car il s'est avéré que ces deux-là ne se connaissaient pas tant que ça, au fond. Ils ne s'étaient croisés qu'une fois, mais il suffit de se voir une fois pour devenir amis sur Facebook, vous êtes déjà au courant...

Vincent Simon, c'est le jeune homme qui fermerait la gueule à n'importe quel vieux chiâleux qui prétend que les jeunes d'aujourd'hui sont impolis et/ou ont perdu le sens des vraies valeurs familiales. Il est courtois et gentil (qualité rare que j'apprécie), et ça paraît qu'il aime et respecte sa famille et ses amis (j'ai eu la chance d'observer le Vincent Simon dans son milieu naturel plus d'une fois). (Il a l'air parfait, mais il a sûrement des vices cachés, sinon je le soupçonne d'être un androïde.) Mais, ce qui m'a vraiment impressionnée, du genre "woah, ça me jette à terre et je peux plus fermer ma bouche ni mes zoeils", c'est quand il a commencé à plier les draps dans lesquels il a dormi durant sa première fin de semaine chez moi : il a PLIÉ UN DRAP CONTOUR. Pas roulé en boule, là, PLIÉ, parfaitement plié. Je n'en reviens toujours pas. Je ne pensais même pas que c'était possible de faire ça. Ça fait longtemps que j'ai moi-même abandonné l'idée de bien plier un drap contour, je me contente de crisser ça en tas sans remords sur une tablette de mon placard. Mais quand je l'ai vu faire ça aussi habilement, j'ai tout de suite voulu l'épouser. Quel homme.
Mais bon, il forme maintenant un adorabe couple avec Keuveun, alors je le marierai dans une autre vie.
Vincent Simon a réussi à me convaincre d'aller le voir chez lui dans sa banlieue dans un champ vert, demain, même si la température m'incite à rester terrée dans mon bunker moyennement frais. Voyant que j'hésitais à me déplacer, il m'a convaincue avec trois choses : jeux vidéo, air climatisé, piscine. Au fond, c'est tout ce que je fais depuis des jours en squattant chez Maxym. Et ça va continuer encore, à la différence que je serai avec Maxym, Vincent Simon et Keuveun! Wouhou! On va aller boire des sodas chez Pop's!
J'aime l'été.

Les mots clés c'est des affaires de drôle

Juste pour te faire plaisir, voici les 25 mots clés qui ont généré des visites sur mon blogue...

1. zepam
2. lorazepam blog (C'est moé, ça!)
3. attaque de merle qc
4. attaquer par les merles d'amérique
5. dans quel monde vivons nous
6. dans quel monde vivons nous? (Oui, avec un point d'interrogation tu auras de meilleurs résultats de recherche.)
7. exterminer camélline (Oui!)
8. exterminer la camelline (OUIIIIIIIIIIIIII!)
9. femme cochonne (Non, désolée...)
10. fil soie dentaire sur archet (Anne Archet + shibari + soie dentaire)
11. homard tout brun qui ressemble a un criquet ? (Je compatis avec vous qui avez vu un tel monstre...)
12. lorazepam chien
13. ma fille de 2 ans à avaler du lorazepam que faire (Fouilles les internet et ne vas surtout pas à l'urgence, tsé.)
14. monique pouliot (YÉÉÉ!)
15. orazepam
16. pro l'orazepam
17. pénis en chou fleur (Ce sont des choses qui arrivent, semble-t-il...)
18. que veut dire les 9 anges t"aideront durant les (NOOOOOOOON!)
19. quel monde de fou (Je sais bin.)
20. sophie et son chien (Eew.)
21. stylo frixions examens (C'est la faute à Symon et ses conseils sur l'EUF! :D)
22. testicules suintants (Hamah parlé de ça ici.)
23. zepam c'est (...moé!)
24. zepam wikipedia
25. zépam

Twilight et le pwel

J'explique au coloc que j'ai un contrat verbal très sérieux avec Vincent Simon : je fais le sacrifice de regarder Twilight avec lui, et lui va regarder tous mes Takashi Miike avec moi. J'en ai des dizaines, mouhahaha!
Le coloc me dit qu'éventuellement, je risque d'être pognée pour aller voir le troisième au cinéma, mais il n'en est pas question, notre contrat n'inclut pas la saga au complet. Il m'apprend qu'un des personnages, Jacob le loup-garou, fait couler toutes les filles et que les gens manquent de souffle dans les salles de cinéma quand Jacob enlève son chandail. Je lui réponds que ça ne m'impressionne pas, je suis quasi insensible aux hommes musclés, et que ce n'est pas moi qui vais couler à terre pour ce Jacob qui n'est même pas aussi beaux que mes amis fifs.

Moi : En plus il n'a pas de poils! Un loup-garou qui s'épile!! Non mais! Dans quel monde vivons-nous?!
Coloc : Je sais bin, mais c'est un métrosexuel!
Moi : C'est un métrolycanthropesexuel?
(Le coloc me trouve nouille et s'enfuit dans sa chambre. Fin.)

Bref, tout ça pour dire que j'ai rarement les idées bien arrêtées, mais je trouve qu'un loup-garou pas de poils, il me semble que c'est genre pas full crédible, non? Yeault.

vendredi 9 juillet 2010

J'aime l'été

Et ne cherchez pas une pointe de sarcasme dans ce titre, j'aime l'été pour vrai! Je tolère bien la chaleur (je suis tellement frileuse), et en cette période de canicule, j'ai de la chance car je ne fais pas partie des malheureux qui sont forcés de travailler à l'extérieur ou qui vivent dans un petit appartement au quatrième étage dans le centre-ville de Montréal. J'ai encore plus de chance parce que je suis en vacances et je traîne chez Maxym Ringuette™ dans son sous-sol frais ou dans sa piscine. On joue au Super Nintendo sur l'écran HD de ses parents. Ça me fait drôle de voir mes personnages de FF IV sur un grand écran, en haute définition...
Je passe le plus clair de mon temps assez immobile, par réflexe de survie mais surtout par paresse (la canicule est une belle excuse pour ne rien crisser), et j'essaie de profiter des chaudes nuits d'été pour sortir un peu. Cette semaine, je me suis donc un peu baladé avec Maxym dans son quartier (un seul soir, en fait). On était si bien! Quand on est passés près d'un étang, on a entendu des cris de grenouilles. Et comme j'adore entendre les chants de batraciens, j'ai insisté pour qu'on s'arrête un moment et qu'on apprécie ce moment magique. Maxym pensait que c'était des ouaouarons, mais j'étais pas mal certaine que non. J'ai donc vérifié dans les internets et j'ai identifiées nos charmants anoures : des Rana clamitans*! Ou des grounouilles vartes, dans le langage courant. Je n'ai encore jamais vu un seul ouaouaron, et j'espère au moins en entendre cet été.

Rana clamitans toute bouffie.

Sur le chemin du retour, Maxym me dit qu'on traverse une zone de criquets (mais je suis safe car ils ne sortent que le jour, surtout quand c'est ensoleillé). En disant ça, je sens un petit objets sec et inconfortable se loger dans mon soulier... je pense immédiatement aux criquets (une vieille phobie que je n'ai pas encore réglée)... je me dépêche de détacher mon soulier... je panique un peu mais je me retiens de hurler (je garde à l'esprit que nous sommes dans un quartier résidentiel à 1h30 am)... j'ôte mon soulier... et que vois-je?? UN OSTIE DE CRIQUET LAID. ARK. J'avais des frissons de dégoût. Comment vais-je un jour réussir à vivre avec ces monstres?

*Clique sur le lien! De la pure cutitude!

jeudi 8 juillet 2010

J'AI PAS LE TEMPS DE BLOGUER, dis-je en hurlant sans même ravaler ma bave

J'étais en train de préparer une note, une belle histoire d'amour, mais Oli-Poule vient de m'appeler pour me répéter trois fois "tu vas être prête à 8h, han?" Donc, je vais aller me préparer pour être prête à 8h, et je finirai cette note une autre fois...
(Je profite de mes vacances forcées pour aller traîner chez Maxym Ringuette qui a un sous-sol frais et une piscine. UNE PISCINE! Waw. Le gros luxe sale. J'étais très contente de m'y tremper cette semaine, après sept ans hors de l'eau. Et je vais encore aller m'humilier à nager en boxers pour hommes (j'ai pas de maillot) comme un p'tit chien en mode "c'est-même-pas-vrai-que-je-sais-pas-nager". Je vais me baigner chez Oli-Poule avec Sabie notre rouquine adorée, et Maxym vient nous y rejoindre plus tard. Il me semble que ça fait une éternité que je ne me suis pas retrouvée avec une gang d'amis dans une piscine? W00t! J'espère qu'on va avoir autant de fun que dans une BD d'Archie! Je pense que je vais même apporter mon gros épaulard gonflé du Douleurama qui pend dans ma chambre (moi pis mes talents en déco...), ça va me donner une raison pour ne pas nager comme Mitch.
Oli-Poule a toujours peur que je sois en retard à nos rendez-vous. Et il a raison! La preuve? Je suis encore devant mon ordi. Argh.

lundi 28 juin 2010

Citations de Patrick

En train de dévorer les petits chocolats fourrés que je venais de lui offrir, Patrick dit "Ça, c'est des chocolats pour tuer du monde. [...] Une chance que j'en mange pas à tous les jours, je me tuerais!"

Deux jours plus tard, il me regarde en train de texter sur mon téléphone mobile et dit : "C'est ça les nouvelles pagettes? Criss, est bin belle ton écran textile!"

samedi 26 juin 2010

La mythologie alimentaire de ma mère

Je viens de manger une banane, il est 18h30, et je me porte très bien. Pourquoi je dis ça? Parce que ça me fait soudainement penser à ma mère, qui nous disait souvent de ne pas manger de banane avant de se coucher parce que ça fait "rêver au Yâwbe".
J'ai longtemps évité ce fruit démoniaque avant d'aller au lit. Et pourtant, je n'ai jamais eu peur du Yâwbe*.
Je fais partie des privilégiés qui avaient une maman au foyer pour leur cuisiner trois bons repas par jour. Par exemple, ça m'a pris du temps avant de découvrir le Kraft Dinner, et ce n'est pas ma mère qui a introduit ça dans ma vie. Malgré les tonnes de succulents et irrésistibles desserts de toutes sortes que j'ai consommés depuis ma tendre enfance, j'ai eu la chance de bien me nourrir quand je vivais chez mes parents. Ceci n'a pas empêché ma maman de nous transmettre tout plein de mythes alimentaires farfelus, et aujourd'hui je trouve ça drôle car il s'avère qu'aucun d'eux n'est vrai, et je n'ai jamais compris d'où ils provenaient. Un autre de ceux-ci est qu'il ne faut pas boire du lait quand on mange des hot-dogs, parce que là, heille, wooo, ça peut gravement fucker ta digestion, là! Personnellement, je pense que les hot-dogs à eux seuls peuvent fucker notre digestion et je vois pas trop ce que le lait vient faire là-dedans. Peu importe, ma mère nous donnait donc de la boisson gazeuse (pas de Pepsi ni de Coke, ça énerve les enfants) ou du jus pour faire descendre les indigestes roteux (je n'ai jamais aimé les hot-dogs, sauf quand mon oncle Robin-Câlisse* m'en avait acheté un à la salle de bingo à côté de chez lui en Haute-Ville, je le trouvais vraiment spécial parce que ça ne goûtait pas comme ceux de ma mère, ça goûtait la bouffe de resto cheap). Quand je suis devenue un peu plus rebelle, j'ai commencé à manger des pamplemousses le soir. Ma mère trouvait ça très douteux, probablement parce qu'un pamplemousse c'est bin trop synonyme de matin ensoleillé, mais elle me laissait prendre des risques et vivre ma vie dangereusement .
Toutefois, rien ne bat le pire mythe alimentaire que je n'ai jamais entendu, que nos voisins de chalet (des vieux amis de mes parents) nous avaient dit avec le plus grand sérieux du monde : "Faut pas que tu boives du lait quand tu manges du homard, parce que tu peux MOURIR". Mourir? Ah ouin, t'es sûr? Ah, ça doit être pour ça qu'il n'existe AUCUNE recette dans le monde qui mélange le homard et le lait, les cuisiniers étant au courant de cette combinaison fatale.
Un jour, ma grosse soeur a dit à ma mère qu'elle a appris dans son cours de chimie alimentaire que la banane favorise le sommeil à cause d'un de ses acides aminés qu'elle contient, le tryptophane. Sans vouloir entrer dans les détails, disons simplement que le tryptophane est le précurseur de la mélatonine, l'hormone du sommeil (vérifie sur Wikipédia si tu as un doute). Ma mère fait confiance aux universitaire, alors elle ne s'est pas obstinée. Même si elle est insomniaque depuis des années, je suis certaine qu'elle ne mange jamais de banane le soir, avant d'aller au lit...



*Même que j'ai souvent tenté de le contacter via Ouija, mais ça n'a jamais fonctionné, à ma grande déception.
**Il sacre CONS-TAM-MENT.

jeudi 24 juin 2010

Mon nouvel ennemi

Je vis dans un sous-sol aux portes et fenêtres pas très étanches, alors je dois partager les lieux avec une faune particulière. Je croise régulièrement des araignées et des cloportes et il m'est arrivée DEUX fois de me faire réveiller par une araignée SUR MA BOUCHE (je pense que j'en ai déjà parlé ici).
Mais il existe un insecte qui surpasse tous ceux que j'ai pu croiser dans ma vie, une bibitte, que dis-je, un monstre qui me donne invariablement la chair de poule quand j'aperçois sa silhouette ou sa démarche au loin. Il s'agit de Ceuthophilus maculatus, aka la CAMELLINE MACULÉE. Pour la décrire simplement, disons que c'est une sauterelle (la catégorie d'insectes qui m'effraie le plus) aux antennes et aux pattes démesurées, brune, géante, laide, au corps courbé et qui peut sauter plus haut que ta maison pis ton séquoia additionnés.
Personnellement, je ne sais pas comment dealer avec la camelline maculée. Depuis mon enfance, j'ai fait de réels efforts pour vaincre ma phobie des insectes. J'avais peur de TOUT, c'était handicapant et ridicule, je me suis blessée plus d'une fois à cause de cette peur irrationnelle et ça a même failli me tuer (je raconterai cette anecdote une autre fois). J'ai fait du chemin, mais j'ai encore peur des sauterelles et criquets. Et la camelline maculée arrive au sommet de cette pyramide de l'horreur.
Pour le moment, je fais tout ce que je peux pour me tenir loin d'elle et mon coloc vient souvent à mon secours, mais j'essaie de me préparer mentalement à commencer une thérapie anti-ceuthophilusophobie. Il y a quelques jours, je me suis rendue compte que ces monstres se tiennent tout près de ma porte d'entrée (et la franchissent parfois). Depuis, je prends des détours pour entrer chez moi quand il fait noir et que personne ne peut faire l'éclaireur devant moi, comme ce soir, où je suis entrée par la porte du coloc (j'espère qu'il ne m'en voudra pas d'avoir fait ça, il est absent et ça ressemble à une violation de sa chambre...).
Hier, j'en ai vu une dans ma cuisine. J'ai retenu un cri de terreur. Maxym l'a prise dans ses mains et l'a libérée dehors (je ne l'aurais jamais cru aussi brave). Il parlait à la camelline sur un ton super affectueux, je ne sais pas s'il était vraiment attendri ou s'il voulait me faire sentir ridicule... Peu importe, j'étais bin contente qu'il m'en débarrasse.
Prochaine étape : apprendre à m'en débarrasser TUSSEULE.

Gazouillements dans mon coeur

Patrick et moi correspondons régulièrement via Twitter. Je reçois ses tweets sur mon téléphone mobile, et lui reçoit les miens sur son MacBook, alors on peut rester en communication presque en tout temps. Voici un exemple de nos brefs échanges :

Patrick : Tout le monde a son histoire à raconter sur le tremb. de terre mais je n'ose pas dire que j'étais sur la bol... O_O
Patrick : il paraît que des gens meurent parfois sur la bol... ça doit être horriblement gênant même si tu es mort.
Sophy : LOL!! Et là tu veux que je garde ça secret?? (Oui oui, j'ai écrit LOL)
Patrick : Bah, ça me dérange pas. En tout cas c'était assez unique comme expérience.
Patrick : Bukowski aurait écrit "Je coulais un bronze quand la fin du monde est arrivée."
Sophy : Mets-en! Arf, je trouve ça si laid comme expression!

Je dors avec mon téléphone mobile à côté de moi. Ainsi, je peux rire à toutes heures du jour ou de la nuit. Ou recevoir des mots affectueux qui tombent parfois à des moments où ça fait spécialement du bien. Vincent Simon me souhaite bon matin presque à tous les jours, et ce à des heures incroyables. Cette semaine, il a accompagné son petit mot matinal de cette photo :


Bon matin!!

Charmant, non? Mais je vous assure qu'en général, c'est moi qui le traumatise et non le contraire...
Bref, moi qui avait en horreur les téléphones mobiles, j'y suis maintenant accro depuis un peu plus de six mois. Surtout pas pour parler fort dans le bus ou à l'épicerie, ni pour le laisser sonner et/ou vibrer au cinéma (la sonnerie est TOUJOURS éteinte), mais simplement pour communiquer avec mes amis les plus proches pour qu'on s'échange des messages d'amour ou de pures niaiseries.

Expéditeur : Maaxym Ringuette
Chu deboute grosse tounue
Reçu : Sat, Jun 19, 8:19 AM

mardi 15 juin 2010

Une autre CONVERSATION AVEC LE COLOC

Moi : Je demandais à mon ami Rick si c'était lui qui jouait le rôle de Astor le robot dans la pub des Amputés de guerre. Mais je viens de réaliser qu'il n'était même pas né quand ça passait à la télé.

Coloc : C'est vrai, tu les pognes aux couches, toi. Ou alors pas mal plus vieux.

Moi : Hey c'est vrai, Pitrick va avoir 39 ans dans un mois! (Quel cadeau lui trouver qui puisse atténuer la douleur de vieillir?)

Coloc : Moi j'dis... quand il va pogner la quarantaine...

Moi : ...je pars avec un jeune de 17 ans?

Coloc : Non. Lui il part avec une poule de 20 ans.

Moi : ARGH! >:O

mercredi 19 mai 2010

Non mais dans quel monde vivons-nous dites-moi...

Voilà. Ma session est officiellement terminée, et ça me fait un poids de moins sur les épaules. Toutefois, je dois vous avouer qu'il y a une chose qui m'embête depuis plusieurs mois déjà, une situation qui dure et qui me fait angoisser. Je croyais que c'était passager et que tout reviendrait à la normale très rapidement mais... non! Peut-être sauriez-vous m'éclairer un peu sur ce mystère, chers lecteurs fidèles (vous êtes si peu nombreux que je devrais vous tutoyer, ça ferait plus intime) : la disparition des graines de tournesol salées en écales. Où sont-elles?? Auparavant, j'en achetais beaucoup pour nourrir mon Maxym Ringuette™ domestique. Je trouvais toujours des plats de graines en vrac dans à peu près toutes les épiceries. Maintenant, QUE des graines écalées! Queusséça? Quelqu'un pense quelque part que mon Maxym Ringuette™ n'a plus besoin de se faire les dents? Que des graines pré-écalées, c'est plus simple? On cherche la facilité, han, c'est ça? Bientôt, on va nous vendre des graines de tournesol pré-mâchées*! J'ai remarqué que la chaîne de dépanneurs qui veillent tard en vendent dans de petits sachets, alors peut-être possèdent-ils maintenant le monopole sur la vente des graines de tournesol en écales? Enfin, tout ça m'inquiète, et j'aimerais bien retrouver mes graines en vrac afin de bien nourrir ma petite bête (autrement, il se fait cuire des ramens et ça, c'est fâchant car ça salit de la vaisselle, yark!).
[...]
Quelle libération. Je vais mieux dormir ce soir.

*Ok, je sais que les p'tits fin finauds me diront "Mais ça existe déjà! On appelle ça du beurre de tournesol et c'est délicieux et nutriscient!" Oui, c'est vrai, et ça ne fait qu'une preuve de plus que l'on vit DANS UN MONDE DE FOUS!

lundi 17 mai 2010

Mourial la vilaine, deuxième partie

(Attention, le texte ci-dessous contient une joke de pet)

Le lendemain, Jour Spécial, je vais rencontrer Iris et Zhom EN MÊME TEMPS! J'ai hâte! Mais comme j'ai quelques heures à tuer devant moi (j'aime ça, moi, tuer du temps), j'ai le temps d'accompagner mes parents et ma soeur au Biodôme. Oui oui, une sortie de famille au Biodôme, comme des vrais touristes! Ça, c’est une façon violente de tuer du temps. Bon, j'ose présumer que tout le monde sauf moi a déjà vu cet attrait touristique, alors je vous garoche en bref ce qui m'a le plus marquée du Biodôme : la franche odeur de truite morte quand on approche de la porte, l'humidité intense de la zone tropicale (bin oui, han!), le pauvre lynx qui a l'air de s'emmerder solide, les chauve-souris (si cuuuuuutes!), mon Nikon qui meurt en plein milieu de la visite, les magnifiques esturgeons géants qui viennent presque se frotter dans nos faces (je les trouve beaux!), ma soeur de 33 ans qui ne veut plus décoller de la zone des pingouins, le papier à base de bouse d'éléphants, le pigeon écrapou dans le stationnement à côté de son ami qui s'en crisse. Ah oui et j’ai donné 1$ à mon papa pour qu’il puisse utiliser la Machine à souvenirs qui donne une cenne écrapou avec un pingouin dessus. Moment cute.


Au Biodôme, les canards ont le droit de faire des pets dans l'eau.


Ensuite, mes parents ont accepté de me déposer chez Iris pour m'éviter de prendre le métro (probablement pour me laisser de meilleures chances de survie). Ils était bin impressionnés par le trafic de la grand'ville. J'ai précisé que c'était pas comme ça tout le temps, qu'à certaines heures du jour et de la nuit, il y a un peu moins d'humains énervés dans le coin. Ils ne semblaient pas me croire.
Iris, accompagnée du fameux Blouson, m’accueille dans son appartement coquet. Elle est supposée être lendemain de veille, mais je la trouve resplendissante*. Je suis super contente de revoir Iris, j’aime son humour, elle est super sympa et tout à fait adorabe. En plus elle m’a donné des HIBOUX DE POCHE!!! (Et j’ai pogné celui qui a un monobrow!) Je lui ai donné le bloc-notes en bouse d’éléphants en espérant qu’elle en fasse des dessins qui puzent**. Blouson a un jouet très cool : une Souris Homosexuelle Authentique du Village™ aux couleurs de l’arc-en-ciel avec des plumes dans l’cul et qui fait tchikitchik quand on la secoue. Rien de moins. Et quand on la lance à l’autre bout de la pièce, Blouson la ramène!
Après un instant, Zhom vient nous rejoindre. Oui oui, Zhom, mon druide, ma soupape, celui qui me fait pleurer de rire depuis des années avec son blogue niaiseux et avec qui je tchatte régulièrement. Il est aussi roux, drôle, mongol et adorabe que je le pensais. Bref, je passe un bon moment en charmante compagnie lorsque je reçois ce message texte de ma soeur : "Sophy, t'es-tu arrivé à destination sans entraves? La mère est inquiète et pense que tu t'es faite violer." Ma réponse : "Double viol avec beaucoup de plaisir. :D" (Notez le sourire en dents pour atténuer la violence de mes propos.) Le temps passe vite et je dois déjà partir vers une autre aventure : le défilé de mode de mon ami Vincent Simon***! C'est pas trop mon genre de traîner dans les défilés, alors je suis pas mal intriguée…


*Iris, je sais que tu vas me trouver téteuse, mais c’est sincère et il fallait que je le dise!
**Finalement, ça ne sent pas le caca mais l’encens, ce qui est peut-être pire, au fond.
**Lui, c’est mon nouvel ami fif top modèle super gentil au cœur pur, il mériterait une note de blogue à lui seul très prochainement.

dimanche 16 mai 2010

Mourial la vilaine

En fin de semaine passée, je suis allée faire un tour à Mourial avec mes parents. On logeait chez ma soeur à Butchertown (©Darnziak) donc pour me rendre en ville, je devais prendre l'autobus et le métro. Ma mère me demande alors, le plus sérieusement du monde : "Tu vas te rendre là-bas seule?"

MOI
Oui... En fait, seule avec tous les maniaques de Mourial.

MAMAN
(encore plus inquiète)
Bin là, Sophy, c'est dangereux une fille qui se promène tu-seule. Y'a personne qui peut venir te chercher?

MOI
Mes amis de Montréal n'ont pas de voiture, et je demanderais pas à quelqu'un de faire un aller-retour ici juste parce que TOI t’as peur de Montréal! T'inquiète pas, je reviens cette nuit en voiture avec Vincent Simon, et je dors chez lui.

MAMAN
Tu dors pas ici??

MOI
Non... C'était prévu que je dorme là. Et t'as pas à t'en faire, il habite sur la Rive-Sud, là-bas tout le monde est gentil et il n'y a jamais de crime.

MAMAN
(soucieuse mais impuissante)
Appelle-moi en arrivant à Montréal...

Bon, je lui ai promis de le faire parce que je veux pas que ma maman-poule s'inquiète encore plus, mais je trouvais ça très drôle qu'elle se fasse une idée aussi terrible de la grand'ville. Ça m'a pris plus d'une heure me rendre chez Hulie et Léââh, et j'ai évidemment oublié d'appeler ma mère en arrivant. Pas parce que je me fous d'elle, mais plutôt parce qu'à 26 ans, j'ai un peu perdu l'habitude de dire à ma mère où je me trouve, et parce que j’étais beaucoup trop occupée à être heureuse de voir mes amis. Je reçois alors un message texte de ma soeur : "sophy, t'es où, on s'inquiète..." Ah non... Ambi trouve ça drôle, j'appelle maman, et je lui dis que j'ai buté tous les méchants grâce à mon épée magique et que je ne me suis pas perdue dans le métro grâce à ma map magique. C'était bien agréable de revoir la gang de chevreux, des amis que j'adore mais que je ne vois pas assez souvent. Je devais faire des efforts pour ne pas rire trop intensément car je me suis un peu abimé les côtes dernièrement (parce que j’ai une mauvaise posture de travail et parce que j’ai trop ri durant une fin de semaine complète) (je sais, c’est très con), mais ça n’a pas réellement gâché mon fun. En fin de compte, j'ai dormi chez ma soeur parce que j'y avais oublié tous mes bagages...

mercredi 12 mai 2010

Attention, le texte ci-dessous contient une scène de monstruations

On me demande parfois (parfois, là, pas "souvent", j'ai pas un si gros fanclub) pourquoi j'ai abandonné mon blogue. J'ai plein de bonnes raisons, les principales étant que ça ne me tentait plus, que Facebook me sert d'exutoire instantané pour partager des niaiseries, et que ma fin de session me demande une bonne dose d'énergie. Beaucoup de travaux, d'étude, d'examens, de préoccupations, de festivités et peu de sommeil et d'aliments nutritifs. Cette session, qui était définitivement de trop, se terminera officiellement dans une semaine. Mais puisque j'aime ça étirer le plaisir, je me paie le fun de faire un cours d'été de quatre (4!) semaines! Ça, c'est ma punition pour avoir alléger l'horaire de mes sessions passées afin de travailler plus (dans le temps où je croyais que c'était payant de travailler). Ensuite, j'enlève ma jupette de collégienne* (pas pour être tounue, non non, je la remplacerai par autre chose, je verrai rendue là) et je redeviens DROP OUT.
Aujourd'hui, je crois que la journée a duré plus de 24 heures (quelqu'un pourrait me le confirmer?). Je me suis levée à une heure inhumaine pour aller faire un examen terrible (bon, ok, c'était seulement une dissertation critique, mais qui dure 4h30 et mes mains ont perdu l'habitude d'écrire avec un crayon, d'ailleurs TOUS mes stylos m'ont lâchée aujourd'hui, c'était déprimant et j'avais l'impression de subir un complot, mais je remercie infiniment la gentille inconnue qui m'a prêté un stylo Frixion en échange de deux (2) Kleenex de marque concurrente, j'ai ainsi pu terminer mon texte dans la douleur, mais j'étais encore une fois la dernière à quitter la classe, quelle honte, en plus j'ai été forcée d'user de ma calligraphie de trisomique** pour gagner du temps (je vais sûrement perdre des points parce que c'est illisible)) puis j'ai fait brûler mon sac magique à trop vouloir brûler mes crampes monstruelles et je suis en train de me vider de mon sang comme jamais dans ma vie. Mais comme il paraît qu'une bonne saignée de temps à autre est tout à fait bénéfique, aujourd'hui je remercie Dieu d'être une femme. Amen.

De retour très bientôt avec des détails inutiles (et peut-être des photos) de ma fin de semaine amusante à Mourial.

*Il faudra d'ailleurs que je trouve un autre sous-titre pour ce blogue. J'avais pensé à "La nouvelle génération" pour rester dans la thématique Degrassi, mais ça marche juste pas. Hum.
**On m'a dit que j'ai une écriture "de gars", "illisible", "expressionniste(!)", "artistique", "affreuse" et, je vous le jure, "de trisomique". J'ai souvent de la difficulté à comprendre ma propre écriture... :(

samedi 6 février 2010

erased, over, out



The Downward Spiral. C'est assurément dans le Top 5 des albums de mon adolescence. J'avais environ 12 ans quand j'ai découvert Nine Inch Nails, et c'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde (huhuhu! Eh...). C'est exactement ce dont j'avais besoin à ce moment de ma vie. Encore aujourd'hui, quand j'en écoute, j'aime toujours ça et je comprends pourquoi ça me rentrait dedans à ce point. Au fond, c'est un peu NIN qui a évité que mon adolescence soit gâchée. L'album de remixes Further Down The Spiral est aussi très intéressant, et je me souviens que la dernière piste (eh non, je ne dis jamais le mot "toune", weyons) a toujours fait capoter ma mère. Il faut que je précise que mes parents ont été particulièrement tolérants avec la musique que mes soeurs et moi faisions jouer. Des chanteurs pop 80 (Rick Astley, Wham!, Samantha Fox, Georges Michael et cie) à Skinny Puppy, ils ont enduré une variété de musique que la plupart des parents ne pourraient pas supporter. Les Metallica, Slayers et Beck de l'une, le boom boom sans nom de l'autre, mes Nirvana, The Cure, Marilyn Manson, Depeche Mode et Atari Teenage Riot, ainsi qu'une panoplie de bands que je ne nommerai pas. La plupart du temps, ma mère ne bronchait pas trop, et mon père trouvait parfois que c'était bon (je l'ai déjà surpris à écouter volontairement du Skinny Puppy et The Legendary Pink Dots), et les deux se trouvaient drôles en disant de temps à autre "ton disque y saute!". Mais LA toune (oui, une toune!) que ma mère me demandait d'arrêter, c'est celle-ci. Je pense que ça débalançait ses chakras, ou je ne sais trop.
Je me rappelle que ma soeur Ninnie et moi l'avions mise sur repeat tout le temps que notre proprio niaiseux était venu faire des réparations chez nous. On se trouvait bin drôles.


Je pense que je vais l'écouter cette nuit.

vendredi 5 février 2010

In Lapis Lazuli

Celle qui porte les idées que nous ne voulons pas sous son grand manteau


Comment parler d’Evlyn Moreau de façon concise… Je l’ai déjà mentionnée plusieurs fois ici : Evlyn, ma cybercoloc, mon épouse éternelle, est une amie qui compte beaucoup pour moi, mais aussi une artiste que j’admire beaucoup. Allez voir son blogue des lilims, c’est magique! Je suis en amour avec ces petites créatures aux noms magnifiques ("Celle qui ajoute les ingrédients mystères", "Celle qui régurgite les mulots", "Celle qui s'enroule autour des membres virils pour y pondre ses oeufs", etc), et j’ai envie d’en envoyer tout plein à mes amis.

Si un jour je me fais tatouer, je veux un lili!

mercredi 3 février 2010

Mes vacances sont terminées, et le plus long mois de l'année commence. Bon. Je dois m'injecter une bonne dose de courage et d'énergie (que je consomme sous forme de chocolat Lindt Madagascar, pour l'instant), car je débute officielle ma dernière session de cégep. "Y'était temps!!", me crieras-tu par la tête avec des zoeils de pas-content. Eh bien tu as raison, j'ai beaucoup trop glandé. Et j'en paie le prix (au moins j'avions eu du gros fonne malgré tout).
Je me dis que je devrai bientôt changer le sous-titre de mon blogue (référence à Degrassi, au cas où tu n'avais pas remarqué*). Mais je me dis surtout que je devrai me brancher sur un programme universitaire encore plus bientôt. Mon dilemme : faire des études sérieuses qui m'amèneront à faire un métier sérieux qui vient avec un salaire sérieux, ou faire des études tripantes qui vont me laisser beaucoup de dettes et pas nécessairement un ou des emplois payants? J'ai toujours penché pour le second option, mais j'ai un doute, là. Bon, avant que l'angoisse solide ne me morde à la gorge, je vais retourner étudier (pour vrai) et je penserai à mon avenir plus tard.

C'est plaaaaate, penser à son avenir. Surtout quand il faut être sérieux. Pff.


*Ouan, j'ai de belles références culturelles, han.

vendredi 1 janvier 2010

Bonne Année, han!

Je viens de coucher Maxym dans la chambre de Po. Il m'avait demandé un bol "juste au cas". Il n'est jamais malade, mais puisque je n'avais pas envie de prendre le risque d'être réveillée par une coulisse chaude de renvou, Alien et moi l'avons dompé dans le petit lit et il s'est immédiatement enfoui sous les couvertures et nous parlait pas signes. Avec ses mains, il nous a fait un signe qui ressemble à un losange (je crois que ça veut dire "amour") et lorsque je lui ai dit que la chaudière à renvou était à sa gauche et les Tylenol à sa droite, il a levé le pouce. Ensuite, Alien a dit une niaiserie et Maxym lui a montré son majeur, mais j'ai oublié c'était quoi exactement. Alien dit tout le temps des niaiseries. J'aime ça.

J'ai bien aimé défoncer l'année avec des amis qui me sont précieux.

Je fais rarement des bilans de fin d'année, mais je dois quand même reconnaître qu'en 2009 j'ai été choyée surtout sur un point : mes relations amicales. Ça m'aide à oublier d'autres aspects plus boiteux de mon existence, et ça me fait réaliser que mes amis occupent une place plus importante que jamais dans ma vie. Je me dois de les remercier d'exister, ils constituent ma principale richesse. Autant les nouvelles rencontres importantes que j'ai faites que certaines de mes anciennes relations qui se sont renforcées. Par contre, je m'ennuie de certains amis que je vois moins, et j'espère qu'on pourra se voir plus souvent à l'avenir (ou tussuite).
Bref, je suis privilégiée en amitié. Pour le reste, je vais me contenter de m'en crisser pour l'instant (parce que c'est l'heure de dormir et parce que Polly m'attend).

Je vous souhaite à tous une année 2010 intéressante et palpitante, et surtout, ne prenez pas de résolutions : c'est décevant plus souvent qu'autrement, c'est chiant, et tout le monde s'en fout dès la mi-janvier. Même si vous les avez tenues.