dimanche 20 décembre 2020

Es-tu plus Betty ou Veronica?


Les résultats de mon sondage Instagram sont plus serrés prévu!

 

Quand on est était jeunes, ma cousine Janie pis moi on lisait souvent des Archie. Son chien s’appelait Archie, juste pour vous dire. Une fois, sa sœur ainée nous a demandé qui on préférait entre Betty et Véronica. J’ai tout de suite répondu « Véronica! », parce que je la trouvais plus belle, avec ses cheveux noirs détachés et ses looks plus audacieux, tandis que Betty, bien qu’elle avait exactement la même face et le même corps, gardait ses cheveux attachés et un look plutôt casual/sportif. Je savais pas qu’il n’y avait qu’une bonne réponse. Ma cousine m’a répondu avec dédain : « Han! Véronica est snob! » 



 



C’est vrai que si on compare les deux amies/rivales, Véronica c’est vraiment la mauvaise personne : méprisante, égocentrique, intéressée, manipulatrice, née archie-riche (hé hé). Betty, elle, c’est la bonne chrétienne : dévouée, généreuse, toujours gentille, première de classe, modeste. Oh, ça lui arrive d’être jalouse, mais elle pardonne toujours. Mangeons une bonne crème glacée et oublions nos problèmes, pour paraphraser Malibu Stacy, qui serait peut-être le mix ultime des mauvais côtés de Betty et Véronica rassemblés.





Si ma cousine me reposait la même question aujourd’hui, je lui répondrais surement que j’ai pas de préférence, que je les aime pas toutes les deux, mais j’aurais pas le choix d’admettre que je suis plutôt devenue Betty avec le temps (quoi que même si je le voudrais, j’aurais même pas les moyens d’être Véronica). Betty généreuse, soucieuse du bien d’autrui. Petite conne qui fait toujours passer les besoins des autres avant les siens, bonasse qui pardonne. Betty le plan B d’Archie. T’es rendue vieille, t’as 94 ans, tu réalises que t’as raté ta vie. Ton projet de vie, c’était de séduire Archie. Bravo.

 


 


On ne m’a pas demandé de choisir entre Jughead et Archie, parce que j’étais censée m’identifier à un personnage féminin, mais si j’avais eu à choisir entre tous les personnages, j’aurais dit que mon préféré, c’était Jughead. Il semblait à l’épreuve des normes sociales, pis ses hamburgers avaient toujours l’air bons même si je capotais pas tant sur les hamburgers pour vrai. Je comprenais pas pourquoi il avait toujours les yeux fermés, mais ça lui donnait un air détaché de toute, très chill, moi j’aurais vraiment aimé ça pouvoir être 50 % chill comme Jughead, et une fois il a ouvert les yeux et j’ai eu un kick sur lui. Ouf, avoir un kick sur un p’tit bonhomme. Pas fière de moi.



 


Aujourd’hui j’essaie d’être moins Betty, mais c’est pas pour tendre vers un autre personnage. Anyway j’ai pu de personnage préféré. J’ai retrouvé pas mal de revues Archie en déménageant, je les ai mises dans la même pile que mes revues porno. C’est dans la salle de bain, tu peux venir les lire si tu fais caca chez moi. C’est pas pour demain.

samedi 19 décembre 2020

Les petits pliaisirs de l’existence, une semaine à la fois

 Je vais écrire un livre de croissance personnelle, ça va s’appeler Les petits pliaisirs de l’existence, une semaine à la fois (je sais, y’a une faute — je me comprends), j’ai déjà commencé à noter des idées!

 

En sortant de la douche, j’ai enfilé des vêtements chauffés par la sécheuse; c’était bon et je me suis sentie RICHE parce que j’ai une sécheuse et de l’électricité.

 

Élise est passée me prêter des bottes. Sont un peu grandes, mais elles sont 1000 % hydrofuges et elles ont du style. On a jasé au moins 10 minutes! (Là je parle d’Élise, pas des bottes. Ma précision n’est pas si niaiseuse que ça quand tu sais que je suis confinée et isolée avec mes chats depuis plusieurs semaines.)

 

J’ai reçu une carte postale des fêtes de Vincent-Simon qui pose avec sa famille : son chum, leur chatte, sa belle-mère. Ça m’a fait sourire, et je l’ai placée à côté de celle de l’an passé sur le frigo.

 

J’ai réussi à déloger le point noir que je cultivais depuis des mois. Je le voyais chaque fois que je me regardais dans le miroir, allo bon matin bonne nuit fais attention. Bye, orviens pas! 

 

Hier j’ai regardé des photos de tatouages de portraits de bébés ratés. Ça m’a beaucoup fait rire, ces choses-là sont inoffensives, gratuites et me font du bien et j’aime ça.

 

En gros, l’idée c’est de noter les bonnes choses que tu vis, sans jamais les modérer par une affaire plate qui vient avec, et sans lister les mauvaises choses qui t’arrivent. Le défi c’est d’essayer de pas devenir sarcastique. Moi je trouve ça bin dur, mais j’essaie de m’améliorer. Aussi, je tiens à dire que les exemples que je vous donne sont tous autobiographiques.

 

Bonne nuit!

 

 

dimanche 13 décembre 2020

Vampire?

 En m’assoyant au pied de mon lit, j’ai mis ma main sur la couette et j’ai senti une texture croutée. Comme je savais déjà que ça pouvait pas être du sperme séché, j’ai sursauté et regardé ce que ça pouvait bien être : des restes de scutigère broyée. Ça m’a fait de la peine. J’ai pensé à Vampire, peut-être que c’était elle. Et si c’était pas Vampire, c’était alors une autre scutigère et c’est tout aussi triste. 

 

Je ne sais pas laquelle de mes deux mangoustes est responsable de cette mort, mais je sais que les deux sont capables d’une telle chose. (C’est mon ami le Beau Daniel qui les a appelés de même quand je lui ai raconté le drame. Je trouve que ça leur va bien.)

 

Eh bien j’ai encore trouvé un cadavre de scuti tantôt. Près de la litière cette fois, un torse avec quelques pattes. Est-ce un torse? Un abdomen? Je vais vérifier comment on appelle le corps des chilopodes. Wiki dit body, en français corps, tronc, je sais pas s’il y a un terme spécifique, je suis trop fatiguée en ce moment pour faire mes propres recherches — hé hé, c’est devenu difficile de dire cette phrase sans se trouver cave, han?

 

En tout cas, je me fâcherai pas après mes chats non plus. Je les chicanerai pas. Quand j’en ai l’occasion, par contre, je cache les scutis pour leur éviter le démembrement et la mort.

 

Je vous parle de mes relations interpersonnelles, je sais pas si ça parait. Ce matin, justement, j’ai eu des interactions avec des personnes humaines! Je me suis levée bien avant mon heure pour Myriette qui passait chercher l’escabeau qu’elle m’a prêté il y a trois mois, et elle m’a donné une couette et une housse. King size, alors je vais vraiment devoir choisir un matelas queen quand ce sera le temps sinon la couette sera beaucoup trop grande. On a pu jaser dehors trois minutes, c’était bref mais j’étais contente de revoir mon amie. Plus tard, Emmanuelle est passée me porter les speakers qui trainaient chez elle depuis mai, quand elle m’avait aidée à déménager pour la première fois. C’est vraiment smat de sa part pour ces trois choses-là. Je trouve ça bizarre de croiser des gens de façon casual alors que c’est évènementiel-démentiel dans ma tête. Regardez, j’en parle su mon blogue! J’AI VU DES AMIES. 

 

Suivant les recommandations d’Élise, j’ai commencé la série française Dix pour cent. Je comprends pas toutes les jokes parce que je connais pas bien le cinéma et les vedettes français, mais c’est pas grave. Je regarde ça quand je suis pu capable de bouger ou de penser. Tantôt, vers 21 h, je me suis endormie sur le divan en regardant ça, ensevelie sous des couvertes, des chats et un coussin chauffant. C’était en quelque sorte ma sieste d’après-midi, j’imagine. 

 

OK, je repars la série pis je dors, chu finie. Bonne nuit!

 

samedi 12 décembre 2020

Acheter de la lumière

Mon programme pour aller mieux et prendre soin de moi est meilleur que jamais. Je mange bien, je m’entraine un jour sur deux, je prends des vitamines et de l’oméga-3, je me fais des petits objectifs à très court terme, et je me suis même commandé une lampe de luminothérapie, ainsi que deux packs d’ampoules parce que ça commençait à devenir sombre ici.

 

Mais ça va pas souvent bien. Je dors mal, et très tard, slors je vois pu la lumière du jour. Je deviens rapidement fatiguée, mon humeur varie mais pas souvent pour le mieux, j’ai des pensées intrusives, etc. Ça va pas ultra mal non plus, après tout, c’est un état normal de dépression et de confinement de pandémie. Pour le moment, ça se gère.

 

J’en ai parlé avec Boubeur, mon coach de dépression. Il me recommande entre autres d’écouter une sitcom en soirée. C’est vrai que je suis pas obligée de lire si ça me demande trop de concentration. Surtout que j’ai recommencé à avoir des contrats, et ça me demande beaucoup d’énergie mentale — ma job c’est de lire, quand même. Mais j’ai pu de sitcom en ce moment, la plupart me font chier en fait, ça fait que j’ai continué de regarder The Haunting of the Hill House, tout de suite après avoir fini The Haunting of Bly Manor. J’ai trouvé Hill House plus intéressant, jusqu’à l’épisode 7 ou 8 je pense, après ça c’est vraiment parti en couilles. Déception.


 

Les fantômes sont jamais épeurants longtemps, surtout ceux avec une vibe Beetlejuice.

 

Mon Boubeur me recommande aussi de faire des marches. C’est vrai que ça me fait du bien. Sauf que là, il commence à faire trop froid pour les bottes à caps ou les bottes de pluie, et les feutres de mes bottes de skidoo sont troués aux talons et ça me fait saigner des pieds. C’était pourtant mes meilleures bottes d’hiver. Je me suis trouvé très wise de commander des nouveaux feutres (juste 20 $ pis c’est comme avoir des bottes neuves!), mais j’ai dû les retourner parce qu’ils étaient trop grands, ça a été une longue saga plate, pis là les feutres sont en rupture de stock partout jusqu’à l’année prochaine parce que les bottes d’hiver faut acheter ça en aout ça a l’air. Je vais voir si je peux réparer mes vieux feutres, mais là je suis trop fru pour chercher le fil de ma machine à coudre et normalement je sors marcher quand je suis fru.

 

Sinon, j’ai réussi à utiliser mon anxiété pour repeindre la salle de bain, poser des tablettes et faire du ménage. Tant que je tombe pas dans une spirale d’anxiété paralysante, ça va pas trop mal.

 

Okay, j’essaie de me trouver une sitcom de marde prédodo. Demain matin, je ferai ma deuxième séance de luminouthérapie. J’ai déjà hâte! Bonne nuit!

vendredi 4 décembre 2020

Les pizzettes échecs

 J’ai essayé de faire des pizzettes, mais oupelaï. Veux-tu la recette pareil? 


– de la sauce tomate

– des ti pains à hambégueurs

– du fromage végane Daiya ou autre shit à gratiner 


Tu mets un peu de sauce sur un demi-pain. Un peu de fromage. Et hop, tu fais cuire dans le petit four à 350 pendant 1 à 5 minutes (je sais pu, j’ai pas compté, je niaisais sur Facebook en checkant de temps en temps pour pas que ça brule). Attention, c’est chaud, hi hi!


Je voulais pas gaspiller mon restant de sauce tomate basilic, et je venais de m’acheter un format familial de petits pains No Name — que j’aime bien manger toastés, avec un mix de beurre de pin, chocolat et confiture — et du fromage râpé Daiya. Ce fromage-là est loin de faire l’unanimité, mais il fait la job quand tu veux gratiner de quoi. J’ai pas gaspillé de manger, mais c’était pas une réussite. 


Je dirais même que c’est un déshonneur d’appeler ça une pizzette. :( Je m’excuse.





mardi 1 décembre 2020

Être un fennec pour toujours

Parmi les rares choses que j’aime encore de Facebook : regarder mes souvenirs du jour. Treize ans déjà que je suis sur ce réseau social, où j’ai écrit et partagé pas mal de gnéseries, alors j’y retrouve bien sûr des moments marquants de ma vie. Ou juste des souvenirs qui me font rire. Chaque jour, à compter de minuit, je vais voir mes nouveaux souvenirs. Je revois mes morts, souvent. Aujourd’hui, un échange avec Vickie. Elle fait allusion à un secret que j’ai oublié. J’en veux à ma mémoire. 

Sur Facebook, Vickie sera un fennec pour toujours. Sa dernière photo de profil, qu’elle a uploadée le 8 janvier 2013, soit quatre mois avant sa mort, est un Pokémon fennec qui crache du feu. Elle a dit : « Je change pu jamais de photo de profil. I’m done. »





Ça m’a donné envie d’aller revoir toutes ses photos de profil. Je lis les commentaires qui les accompagnent. Parfois, Vickie parle avec quelqu’un qui a fermé son compte. Weird monologue. Une morte qui parle avec une personne invisible. 

 

Ses premières photos datent de 2008, à une époque où on ne se connaissait pas encore, notre première rencontre remontant à mars 2011, juste avant le 2e gala de l’Académie de la vie littéraire. Elle avait d’ailleurs utilisé l’affiche du gala en guise de photo de profil. Par la suite, on est devenues amies sur Facebook, et j’ai vu toutes ses photos de profil changer au gré de ses humeurs, de ses découvertes : il y en a des dizaines, certaines que j’avais oubliées, d’autres qui me rappellent plein de choses, quelques-unes que j’ai prises, et une seule sur laquelle j’apparais (« Heille, c’est un extrait de Testament! », avait dit Thieuse en la voyant).

 

J’aime relire mes discussions avec Vickie sur Facebook, et pourtant j’ai jamais relu au complet nos tchats sur Messenger. Lire nos derniers emails me fait brailler. « Chu la queen des punaises de lit », qu’elle dit sur une vidéo gnéseuse envoyée à Mathieu, Erika et moi. Un filtre PhotoBooth lui fait des yeux immenses, elle porte un diadème sur ses cheveux fuchsia fraichement teints. Je venais de refaire mon vert, elle a dit qu’ensemble on était une tulipe.



La carte de fête que je lui ai faite pour ses 24 ans.

 


La dernière photo de profil que tu choisis, c’est celle que tes ami·es vont voir jusqu’à la fin des temps, où jusqu’à ce qu’iels meurent, ou jusqu’à ce que Facebook n’existe plus. Je me demande ce sera quoi, ma dernière photo de profil. Les fennecs sont pour toujours associés à Vickie, ça c’était déjà sûr, mais sur sa photo, elle est un fennec. Pis elle crache du feu.

 

Ce qui n’apparait pas sur Facebook, par contre, c’est qu’après les fennecs, il y a eu les flamants roses. Toutes les patentes de flamants roses attiraient son regard, c’était ses nouvelles paillettes. Dans les semaines précédant sa mort, Vickie voulait que je lui envoie un photomontage de flamants roses par jour. Dans le temps, j’avais Photoshop, ça me prenait 30 secondes pour la mettre en scène avec des flamants. Très gnéseux. Très important. 






La dernière fois que je suis allée la visiter chez elle, elle m’avait dit de faire des cartes postales avec ça pour les vendre à Expozine. C’est un projet qui existe depuis — ça va venir. Elle m’a dit ça juste après que je lui aie donné mes lunettes en forme de cœurs. Je venais d’arriver, on était dans la cuisine avec Pepa, elle a vu mes lunettes — évidemment que je les portais pour elle! —, ses yeux se sont écarquillés, oui oui elle a retrouvé ses yeux de queen des punaises de lit, et elle a pris les lunettes de ma face pour les essayer. « Mais oui, tu peux les garder. » Après sa mort, Martine me les a remises. Je les porte encore.

 

Oui, Vickie est un fennec pour toujours, mais elle est aussi un flamant rose. Chez moi, j’ai des fennecs, des flamants roses et un flamant noir. Les fennecs proviennent tous de Vickie, et le flamant gothique, je l’avais peint en noir pour elle, pour protéger ses yeux. Durant ses derniers jours à l’hôpital, elle nous avait demandé de porter des couleurs plus sobres — du linge sobre, c’est bin la demande la plus surprenante de Vickie — parce que ses yeux ne toléraient plus les couleurs vives. C’est pour ça que je lui avais amené un flamant noir. Ses nouvelles lunettes de Lolita lui ont aussi été utiles.





 

J’avais peint le flamant en noir au parc en face de l’hôpital, où on passait des après-midis entre ami·es, question de rester prêt·es à visiter Vickie si ça lui tentait, si elle en avait l’énergie. C’était en quelque sorte notre salle d’attente, mais en moins glauque. Un parc en mai, c’est beau. Un arbre avec une immense vulve, un monument phallique, découper des pénis littéraires dans une jupe à paillettes avec Catherine et Erika pour faire rire Vickie. Ces petits moments-là m’ont beaucoup aidée, c’est en fait pas des petits moments, mais des gros moments. Et je pourrais pas dire si on restait là 30-45 minutes ou la journée entière. 

 

Mars 2011 à mai 2013, c’est une si brève période, juste deux ans dans ma vie. Vickie occupe pourtant une grosse partie de mes souvenirs. Je sais pas pourquoi j’écris jamais sur Vickie, je pense à elle chaque jour, je rêve à elle régulièrement. Ça m’arrive de moins en moins d’avoir le réflexe de lui écrire. C’est cave, je pense que j’ai peur de mal écrire. Mal écrire pour relater ma visite su Canadian Tire, ça me stresse pas. Mal écrire dans ma demande de bourse, passe encore. Mais mal écrire pour parler de Vickie? La honte! C’est niaiseux. Mais j’ai souvent des réflexes niaiseux.

 

Comme quand on préparait ses funérailles, que tout était en place et que les gens commençaient à arriver : moi, je cherchais Vickie du regard. Qu’est-ce qu’a fait? On l’attend. Ah oui, elle est là, en cendres, dans son urne rose. Ou comme quand j’ai appris sa mort, au téléphone, à peine quelques heures après notre dernière visite, le temps qu’on dorme : j’ôte mon chandail. Vickie est morte, aweille les boules à l’air. C’était ça ma réaction.


Mais je suis pas triste de ça. Je trouve ça drôle, au fond, parce que je sais que c’est des choses qui l’auraient fait rire. En plissant du nez comme une gougoune.




Ayoye mes neurotransmetteurs

[Originalement publié sur mon Patreon le 27 novembre 2020.]


À 0 h 50, j’ai dit bonne nuit à Julie : « Chu crevée itou, je vais peut-être battre un record de dormir tôt. »

Moi, à 4 h, en train de manger des chips dans la cuisine :



Pour vrai, je me suis levée pour aller pisser puis manger, et ce meme a poppé dans ma tête et j’ai été prise d’un fou rire. Je braillais de rire, assise sur la bolle, et mes chats ont profité de mon état d’hystérie pour obtenir un deuxième souper. Bravo les chats.


Je pense que j’ai des problèmes avec mes neurotransmetteurs. Faut dire que j’ai rarement de bonnes nuits de sommeil. Ça m’a pris du temps à m’en rendre compte, mais le chantier de construction à côté de chez moi me réveille pas mal tous les matins en semaine. Les travailleurs passent leur temps à crier et à varger sur des affaires, comme c’est le cas sur tout bon chantier de construction, sauf qu’ils sont particulièrement agressifs.


Pour vrai, là, ils se parlent dans le casque tellement fort qu’un matin, j’étais sure que ça finirait soit avec l’arrivée de la police, soit par un bain de sang. Même que des fois, leurs engueulades s’immiscent dans mes rêves pis c’est vraiment bizarre. J’en suis à un point d’écœurement et d’épuisement où je leur souhaite du mal. J’ai aussi un petit peu peur de finir par pogner les nerfs pis d’aller les engueuler en bobettes dans la neige. D’un coup que je prendrais une décision impulsive dans mon sommeil?


Anyway. Les travailleurs de la construction, c’est comme les guêpes : ils meurent tous durant l’hiver. Sauf les reines, préalablement fécondées, qui vont hiberner jusqu’au printemps, au moment où elles fonderont de nouvelles colonies de petits travailleurs de la construction.


Wow, on dirait que j’ai besoin d’écrire sur les bibittes. Ou que j’ai besoin de sommeil.

Dondaine la ridaine hé hé hééé

[Originalement publié sur mon Patreon le 24 novembre 2020.]

Je regardais des memes sur la page Skedoo Sled avec Carl Ling, pis cette vidéo-là nous faisait bin gros rire. Pis là, j’imagine que c’est à cause de Dondaine la ridaine, il se lève pis il revient avec un ruine-babine et se met à en jouer en se dandinant pis en me regardant.


— T’avais un ruine-babine à portée de main?

— Oui. C’est important.

— Pourquoi t’as ça?

— Parce que c’est nice. Tout le monde devrait avoir ça.


Je raconte ça à Régis. Chu crampée. Elle me répond qu’elle s’ennuie de sa guimbarde. What. The. Fuck. C’est quoi l’affaire, tout le monde a une guimbarde pis j’étais pas au courant?

Tsucas. Je vais me coucher parce que demain je me lève tôt pour voir ma SQUISH Claudine. On va aller marcher, j’imagine, pis se parler en personne pour la première fois depuis des MOIS. Bonne nuit!

PS : J’écris moins parce que je travaille beaucoup ces jours-ci, ce qui est une bonne chose pour mes finances, mais ça fait que je passe mes journées devant l’écran à me travailler la tendinite autodiagnostiquée. Je vais quand même essayer d’écrire plus souvent sinon j’oublie ma vie.

C'était ma fête

[Originalement publié sur mon Patreon le 21 novembre 2020.]


Wow, grosse semaine! Chaque jour depuis ma fête j’ai voulu écrire ici, mais j’ai jamais eu le temps parce que j’étais tout le temps en train de faire kekchose d’autre, mais je me souviens de rien parce que j’ai pas écrit au fur et à mesure ce qui se passait. Sauf de la visite de l’exterminateur arrogant et agressif qui pense que je connais rien à rien et qui se prend pour un fin éthologue et un spécialiste en santé animale, mais je vais pas parler de ça right now parce que ça me met en maudit et me cause de l’anxiété pis je vais aller dormir dans pas long et je trouve que mon sommeil suck déjà assez de même.

Je pourrais au moins revenir sur ma fête! Même si c’est encore ma fête. À ma vraie fête, j’ai eu le luxe de passer une journée entière à faire juste des choses qui me tentent — sauf la vaisselle et la litière —, et à recevoir des petits mots gentils. J’ai reçu tellement d’attention que c’en est gênant. J’ai même reçu un message de la part de ma clinique dentaire pour me souhaiter bonne fête (et me rappeler de bien me brosser les dents après m’être goinfrée de gâteau). C’est pratique parce que j’étais pu sure si j’allais à la Clinique dentaire du Plateau Mont-Royal ou au Centre dentaire du Plateau Mont-Royal. Là, je sais.


Tsé quand je me demandais si je devais ou pas m’acheter un gâteau? Chantal et Cindy ont décidé de me créer un autre dilemme : quelle saveur tu veux? Bin oui, elles m’ont envoyé de l’argent pour que j’achète mon gâteau. Ma grosse décision à prendre, c’était donc triple chocolat ou red velvet. Ma journée de fête a donc débuté par une livraison de gâteau (j’ai choisi le red velvet de Sophie Sucrée). Après, Alexandre m’a apporté du Dei Campi! Il s’était levé tôt pour espérer trouver des beignes, et il a réussi! Deux pizzettes et un beigne fourré au nutella maison. Oh. My. God. Après on est allés jaser 10-15 minutes dans ma cour, jusqu’à ce qu’on soit trop frigorifié·es. J’ai pensé que les fêtes de pandémie étaient surement plus faciles à faire durant l’été.


Pis Matante Mi qui m’a viré du cash! Je lui ai demandé si je pouvais m’en servir pour acheter un cadeau à mes chats : « Tsé Fofée les jouets pour chats c’est bin plusse pour nous autres, tu fais bin kess tu veux avec c’est tute à toué. » J’ai hâte de vous montrer ce jouet-là et ce que mes chats en font, hiiiiii!


Avant, j’aurais été trop gênée et j’aurais pas voulu accepter ces cadeaux-là, ou j’aurais négocié, mais là, j’apprends à recevoir et j’ai décidé d’accepter d’être un gros bébé gâté à ma fête. J’essaie d’arrêter de me sentir mal d’exister. Je trouve que j’ai assez bien réussi à passer une journée légère et le fonne. J’ai joué au Super Nintendo. J’ai commencé L’épidémie de VHS, cadeau de Mathieu (que j’ai fini le lendemain, c’est bon!), j’ai jasé avec ma mère au téléphone, pis en fin de soirée, Carl Ling a marché jusque chez moi même s’il était fatigué, j’ai dit bin là tu peux attendre à demain, mais non, « c’est ta fête! ». AON.


Comme c’est le cas pour bien du monde, 2020 est brutale pour ma santé mentale. Mais j’ai beaucoup de chance d’être si bien entourée. Merci les ami·es!

Demain c'est ma fête

[Originalement publié sur mon Patreon le 14 novembre 2020.]


J’ai prévenu Doune qu’à ma fête je deviens bébé lala. Je veux dire, encore plus qu’en temps normal. Pis ma fête dure tout le mois de novembre.

Comme j’ai raté ma chance de réserver des beignes au Dei Campi en fin de semaine, je vais peut-être me commander un gâteau de fête chez Sophie Sucrée. Ça fait des mois que je me prépare mentalement. Quand c’est la fête de quelqu’un que j’aime, j’hésite pas à dépenser 40 $ de gâteau. Mais pour ma fête, je me retrouve en genre de combat intérieur entre « c’est ma fête, j’ai l’doua » et « évitons les dépenses frivoles en temps de crise ».


Si j’étais sage, je mettrais 40 $ de côté pour mes soins dentaires à venir.


Sauf que se traiter soi-même comme une personne qu’on aime, n’est-ce pas une belle façon de faire preuve de sagesse?


Okay, fair, sauf que l’amour passe pas forcément par les dépenses ou par la consommation de délicieux desserts très sucrés.


Ouain mais si tu le fais sans aucune estie de réserve pour ton Boubeur, pourquoi tu le ferais même pas pour TOI-MÊME, saint cibole de carême?


Ayoye parle-moi pas de même.


Bon, je vais arrêter de me chicaner dans ma tête pis aller écouter Schitt’s Creek. J’ai commencé ça l’autre jour, mais je sais pas encore si j’aime ça. Je suis rendue à la saison 5 (épisode 3). 


Bonne nuit! xx

OMG DES CLASSEURS!!! *o*

[Originalement publié sur mon Patreon le 10 novembre 2020.]


Quand Alexandre est venu me livrer des cornetti samedi, il m’a dit que je pourrais passer voir sa chatte lundi, si ça me tentait, vu que ça ferait 48 heures qu’elle est seule. Est-ce que j’allais rater l’occasion d’aller dire bonjour à une chatte gériatrique, moi là? Surtout que Guapa c’est maintenant mon amie. Je pense. En tout cas, elle avait l’air d’apprécier ma compagnie la fois que je l’ai gardée. Elle est très dodue, quand je la flatte elle bave et son ronronnement est très satisfaisant à entendre. C’est vraiment une bonne madame, Guapa.

Au moment où j’allais partir vers chez elle, Régis m’a demandé « tu fais quooooooi », ça fait que je lui ai proposé qu’on marche ensemble après que je sois allée voir Guapa. Le plan, c’était qu’elle parte un peu après moi, pour me laisser le temps de flatter la madame, ramasser ses crottes, changer ses bols d’eau, la prendre en photo, etc., puis qu’on se rejoigne dehors pour marcher un peu.


À quelques coins de rue de chez Guapa (et Alex), je vois un amas de classeurs. J’ai maintenant l’œil pour les spotter vite. Oh, plusieurs classeurs. Je m’approche. OMG. Sept classeurs abandonnés. Mais sont-ils vraiment abandonnés? Sont pas sur le trottoir, sont plutôt dans l’entrée. Mais sont avec les bacs à recyclage. Le recyclage, c’est un peu comme des vidanges, non? Sont surement pas précieux pour que quelqu’un les ait laissés là, à la vue de tous, sur le boulevard Saint-Joseph. Est-ce que j’oserais en prendre un? Aaaaah, ça m’intimide, je sais pas quoi faire!! *respire dans un ti sac de papier brun* Okay je devrais en parler avec un adulte avant de prendre une décision.


Régis m’envoie un texto. Une photo d’un scooter, suivi de : « J’LE VOLE PIS J’M’EN VIENS FULL PINE. » Bin non, Régis. Vole pas un scooter. Ah non, c’est un triporteur électrique. Vole pas un triporteur, c’est encore pire. Pis là je réalise que c’est une p’tite blague. Aon. Hi hi. Mais tout ça m’a à peine sortie de mon état d’excitation causé par les classeurs abandonnés :


RÉGIS


J’ai vu SEPT CLASSEURS

JE FAIS QUOI

JE SAIS LEME PAS SO SON AUX VIDANGES

FUCK


Je m’étais même pas rendu compte que j’avais pris une photo inutile. Anyway, on les a examinés pis ils étaient potables, mais c’est bin trop lourd. C’est juste non possible de trainer ça à bout de bras à pied. En tout cas, j’espère que ces classeurs ont été mis au chemin parce que VRAIMENT PERSONNE voulait d’eux. :(((

J'ai un nouveau vieux four!

[Originalement publié sur mon Patreon le 8 novembre 2020.]

Moi qui se plains tout le temps de pas avoir de four 100 % fonctionnel, eh bien la semaine dernière j’ai vu une annonce de cuisinière vintage à donner sur Marketplace. Dans le langage des petites annonces, vintage ça veut souvent juste dire vieux, mais c’est pas grave du tout parce que mes seuls critères, outre que le four soir capable de faire cuire du manger, sont le prix (gratuit) et la distance de chez moi (pour pas avoir à louer de camion). J’ai donc trouvé un four gratuit, fonctionnel, à 8 minutes de marche de chez moi. Ça devrait être simple, right?

Une amie m’avait généreusement offert son aide et son diable. Sauf que son diable avait pas de straps, alors j’ai dû chercher où je pouvais louer ça. J’en ai parlé avec Alexandre. Sa réaction : « Gros projet, quand même. Beaucoup de coordination. Trouver un poêle, un diable, des straps, une personne pour aider, tout synchroniser ça. Les riches réalisent pas à quel point c’est de l’ouvrage, être pauvre. »


C’est aussi ce que je me dis souvent. Tout est plus compliqué quand t’as pas d’argent. On me dit parfois que je suis débrouillarde. Y’a pourtant bien des moments où je me sens pas particulièrement débrouillarde ni astucieuse, où j’ai juste envie d’aller me coucher. Parce que ça me draine, devoir être débrouillarde. Demander de l’aide, surtout. Me semble que j’arrête pas depuis mai dernier. Me sens un peu boulet.


L’option la plus simple et économique était d’aller louer un diable pour électroménagers avec des straps — étrangement, ça coute le même prix que louer juste des straps. Ringuette était disponible là là, et le gars du four aussi. Je me suis donc rendue au centre de location (23 minutes de marche x 2).


Ça me fait vraiment de la peine d’avoir perdu mes beaux muscles, parce que non seulement je suis moins sexy qu’avant, mais en plus je suis moins forte et ça c’est vraiment plate quand vient le temps de déplacer ses affaires lourdes. Juste monter la côte Sherbrooke avec un diable vide ça m’essoufflait et me créait des petites tensions pas le fonne.


J’ai ramassé Ringuette en chemin et on s’est rendus ensemble à l’endroit où se trouvait mon futur four. L’immeuble, en sérieuse rénovation, était inhabité, entièrement vide et on s’éclairait avec nos cells. J’aurais aimé ça voir des fantômes, mais faudrait pas pousser sa luck non plus : je venais quand même chercher un four gratis. Le gars qui le donnait a été doublement smat, il nous a aidés à le descendre du premier étage (ou du deuxième; l’étage au-dessus du rez-de-chaussée, là). En nous prévenant de pas s’accoter sur la balustrade, qui pourrait tomber n’importe quand. J’avoue avoir eu un peu peur durant les quelques minutes où on est restés sur le balcon pendant que Ringuette et lui rajustaient le four sur le diable : Est-ce que ce balcon peut soutenir trois humains et un appareil électroménager vintage?


Personne s’est blessé, fiou, et c’est Ringuette qui a tracté le four tel un brave poulain qui tire sa première calèche (ouf, cette métaphore est pas très végane). À manné, on a dû s’arrêter parce que le tiroir est tombé et trois-millions d’assiettes d’aluminium s’en sont échappées. Je l’ai moi aussi tiré sur un coin de rue, le temps de laisser les mains de Ringuette se reposer, pis câlasse que c’était toffe. Alors chapeau, mon bon Ringuette! Je te donne un biscuit! (Ou une poche d’avoine? Hé héééé…)


J’ai tassé mon ancien four dans un coin de la cuisine (j’espère que quelqu’un le voudra, peut-être qu’il est réparable ou que des pièces peuvent être utiles) et j’ai branché le nouveau. Comme j’habite dans son ancien appart, Ringuette en a profité pour checker un peu comment j’avais arrangé ça, a constaté que ça a fait du bien de changer la couleur des murs, etc. Par contre, je dois dire que je suis très étonnée qu’il n’ait rien dit à propos des nombreux accessoires sexuels qui trainaient un peu partout. Dans exactement toutes les pièces, pour être juste. Il est pourtant très observateur, il est le premier à spotter un estie de détail qu’on s’en câlisse de, mais il dit rien sur mon vibrateur Tango sur la table ou mes belles boules Kegel EN OR MASSIF sur le comptoir de cuisine. Sont tous propres, by the way. Je veux dire qu’ils ont été nettoyés après usage, mais comme je les ai laissé trainer, je vais les relaver pour ensuite les ranger dans un lieu sûr — mais où? C’est ça la question, je dois me trouver une valise ou un coffre à outils juste pour ça, mais c’est pas de ça que je veux parler aujourd’hui.


Là, je veux juste dire que je suis pas plus cochonne que la moyenne parce qu’il y a des sex toys partout chez moi; je suis juste plus traineuse que la moyenne. Et j’imagine que j’ai des habitudes de vieille fille itou. Anyway.


Ah oui, parlant de sexe, j’ai trouvé dans le four un estie de beau bonus : des vieilles revues de cul! Des années 80 à 2000. Très hâte de feuilleter ça. Le gars du four m’a récrit pour savoir si ça s’était bien passé sur le chemin du retour. Ça m’arrive à peu près jamais que les gens fassent un suivi après avoir vendu ou donné de quoi, ça fait que je me suis quand même demandé si c’était pas un pervers qui voulait juste vérifier si j’avais trouvé son « secret » pis que j’étais bin gros choquée, mais je vais pas lui prêter d’intentions. Il avait l’air gentil et généreux, je l’ai remercié de nouveau pour sa cuisinière et son aide, et il m’a dit que ça le rendait bien heureux de savoir que ça faisait une différence dans ma vie.


N’empêche que je me demande pourquoi ces revues étaient là. Dans un four? C’est quoi vos hypothèses?


Après toutes ces émotions, fallait quand même que je me ressaisisse pour qu’on sorte chercher mes lunettes. Ouin, en allant chercher le four, mes lunettes embuées me gossaient et j’ai eu l’idée de gougoune de les ôter pour les placer dans ma poche arrière. Alors on a refait le trajet pour inspecter les trottoirs.


Pendant qu’on marchait sur Rachel, j’expliquais à Ringuette un passage d’un vieux comic Archie que je venais de lire. J’essayais de deviner le texte original derrière une traduction. Mise en contexte : Le père de Véronica, le riche monsieur Lodge, prépare la venue d’un cirque ambulant à Riverdale, et il demande une faveur au promoteur :



J’étais comme what the fuck? Plus loin, je lis ça encore :



Je voulais l’avis du Ringuette linguiste. Tsé, je pouvais pas imaginer furry horse, ça n’a pas de sens. Puis, j’ai pensé à de quoi. Peut-être que c’était écrit bareback. Après tout, on peut voir Véronica monter un cheval sans selle.



Quand j’ai dit « cheval sans selle », Ringuette a vite répondu : « Sans caca? » 100 % pur Ringuette, han. Sauf qu’à ce moment-là, on était en train de croiser une famille avec deux enfants d’environ 4 à 8 ans. MAIS BIEN SÛR que les kids ont entendu le mot. J’ai même vu briller les yeux et le sourire de la plus vieille : « Caca? » J’ai regardé l’adulte (leur mère?) et dit « Je suis désolée! » en riant. Elle souriait, les enfants étaient hilares et répétaient « il a dit CACA! ». Je pense que ça a drôlement égayé leur (ma) journée. Une autre poche d’avoine pour mon bon Ringuette.


En tout cas, je dois dire que c’était peut-être la discussion la plus littéraire que j’ai eue avec Ringuette de toute ma vie. Pis j’ai retrouvé mes lunettes!


Maintenant, ma cuisine sent comme la cave chez mes grands-parents. J’ai pourtant bien lavé le four. Sauf que là chu en train de douter : d’un coup que l’odeur provient des magazines pornographiques?


Mais c’est pas mon plus gros problème. Là, j’ai un four inutile qui traine dans mon couloir parce que bien sûr les gens qui ont pas les moyens d’acheter un four neuf n’ont pas plus les moyens de louer un camion pour aller chercher un four semi-fonctionnel. Je vais devoir être débrouillarde pour sortir ça d’ici sans me démolir le dos, maintenant que j’ai rendu le diable. C’est de l’ouvrage, han?


PS : Mais watch out les cupcakes que je vais faire.


Il est beau, han? Très vintage, aussi. ^_^


lundi 30 novembre 2020

ERRATUM?

[Originalement publié sur mon Patreon le 5 novembre 2020.]

 

Hier, dans mon bulletin de notes du film Nobody Sleeps in the Woods Tonight, j’aurais apparemment fait une erreur, et si vous avez vu le film, vous l’avez surement remarqué et vous avez alors pensé de moi que mes trois années d’études collégiales en cinéma n’auront servi à fuck all. Doune m’a fait remarquer que sporto et le fourreux, c’était en fait le même personnage. Comme j’ai donné B- au premier et 5/10 au deuxième, ça semble insensé. 

 

L’affaire, c’est que j’ai attribué deux notes différentes à deux facettes différentes d’un même personnage. C’est qu’il ne faut pas se leurrer, les personnages de Nobody Sleeps in the Woods Tonight sont complexes et sortent largement des tropes de films d’horreur que vous connaissez toutes même si vous n’avez pas fait, vous, d’études cinématographiques. 

 

Voilà. J’ai pas fait d’erreur.

 

Bonne nuit!

Personne dort dans le bois à soir [SPOILER]


 [Originalement publié sur mon Patreon le 4 novembre 2020.]

 

 

« Si Trump est réélu je tombe en dépression majeure direct. Genre dépression 10000/10. » — Doune, vers 21 h

 

Ouin c’est stressant les élections étatsuniennes. Boubeur m’a dit d’écouter ça en direct sur RDI. C’est mon coach de dépression, alors je l’écoute quand il me dit quoi faire. Mais quand Doune m’a proposé d’écouter un film, j’ai dit oui parce que hey, je suis déjà assez déprimée, je peux pas regarder RDI live durant 6 h d’affilée, ça fait qu’on s’est fait un Netflix Party (l’app s’appelle maintenant Teleparty). 

 

On a décidé d’écouter une nouveauté Netflix : Nobody Sleeps in the Woods Tonight. Yes, un autre film polonais, ça veut dire qu’on va encore voir des graines!

 

On l’a écouté doublé en français. En gros, des jeunes addicts aux technologies font une cure de désintox dans le bois, dans ce qui ressemble à un camp militaire, et ça va mal se passer.

 

Ça commence en grand, avec un dude animateur/général/bully qui parle fort avec une voix nasillarde et zézayante (mon deuxième bout préféré dans le film). Mais au lieu d’en faire une critique ou une analyse comme on m’a appris à le faire au CÉGEP, je vais plutôt partager avec vous le bulletin de notes qu’on remet au film. Attention aux DIVULGÂCHEURS. C’est pas super pertinent si vous avez pas vu le film, mais j’ai pas le temps de réfléchir à la pertinence de ce que j’écris ici, alors voilà :

 

·      la musique est quand même nice : 6,5/10

·      Sarah Connor : 7/10

·      le geek : 7/10 itou

·      la blonde : 8/10, c’est une honte qu’elle meure si tôt dans le film

·      l’adulte responsable : 3/10

·      le vieux fou : 2/10 (en plus c’est un narrateur omniscient? wtf?)

·      sporto : B-

·      le monologue du flic : 10/10

·      les deux nazis : -10/10

·      le p’tit chien : 10/10; mention d’honneur : bon pitou

·      le fourreux : 5/10

·      le gay dans le placard : :((((

 

Note globale selon Doune : 10 000/10, « Wrong Turn mais en Pologne. »

 

Bonne nuit! xx


Spoiler : Ses pustules vont jamais éclater.