samedi 26 février 2022

Rêve dystopique du 26 février

 Pour la troisième saison d’une série populaire, Netflix avait décidé de faire une série « participative », pour que son public se sente plus impliqué. Sauf que ça marchait tellement bien qu’en l’écoutant, on finissait par se retrouver à jouer un rôle dans la série.

Synopsis de la saison : Une compagnie qui fabrique des bonbons populaires cache en fait une entreprise qui exploite des zombies-esclaves. Pour atteindre cet état, ses « employé·es » doivent passer par un processus de lavage de cerveau, d’où iels en ressortent dociles, les yeux vitreux. Les bonbons se vendent dans les dépanneurs et les enfants qui les achètent semble devenir accros.

Parce que c’est dans mon rêve qu’on se retrouve, j’ai évidemment un rôle dans la série. Et dès que je me rends compte de ce qui se passe, je cherche absolument un moyen de m’échapper de cet endroit badtripant. Chaque fois que ça devient trop anxiogène, je dois me rappeler que je suis dans une série fictive. Sauf que plus ça va et moins il y a de différences entre la fiction et la réalité.

On est une grosse gang, et parmi les gens je reconnais Laurie Bédard et du monde avec qui je suis allée à l’école, du primaire au cégep. On se fait déplacer tranquillement en groupe, comme du bétail, vers l’endroit où on sera transformé·es en zombies, et je me rends compte qu’à ce stade, à peu près personne réalise ce qui se passe. Sauf que ça devient de plus en plus dur à cacher qu’on est dans un endroit violent et dangereux, où nos vies ne comptent pas. Par exemple, deux personnes utilisent un ascenseur sans murs, mais celui-ci bogue et écrase la tête de quelqu’un qui se trouvait en dessous. Cette scène est censée être drôle, mais des gens autour commencent à trouver ça inquiétant (lol).

À la tête de cette entreprise maléfique se trouve une femme qui prétend avoir des pouvoirs psychiques. Elle est censée pouvoir lire dans l’esprit des gens et connaitre leur passé. Les traits de son visage ont légèrement changé au fil des saisons : c’est parce qu’elle s’approprie les traits des personnes qu’elle tue.

Je fais la file pour mon évaluation physique, juste devant Laurie. Je sais pas pourquoi, mais tout le monde doit être évalué par la patronne. Dans son bureau, elle me regarde de la tête aux pieds, me dit que mon derrière (!) est pas assez gros, que c’est malheureux (okay?). Vient le temps de « lire dans mon passé ». L’air profond, elle me demande : « As-tu déjà eu une infection urinaire? ». Je me dis wow elle se trouve maligne, je réponds poliment : « Oui, comme la plupart des femmes… ». Et elle réplique : « C’est parce que je connais bien ton arêtre. » Et là je me dis ayoye elle sait même pas dire URÈTRE, elle invente des termes anatomiques, elle est pas mal plus conne qu’elle s’imagine.

C’est peu après que je réussis à m’enfuir. Je cours dehors sur le bord de la rue, et une limousine ralentit en s’approchant de moi. Une portière s’ouvre et un homme m’ordonne d’entrer. Je refuse et je continue de courir. Je le vois revenir souvent vers moi, je lui échappe chaque fois, puis j’emprunte une rue pour essayer de le semer. Je suis dans mon quartier d’enfance à Beauport et je me concentre pour courir vite et sur quatre pattes. Je me concentre assez pour en venir à courir comme un lévrier. Je deviens un lévrier. Sauf que je suis tellement concentrée à courir comme un lévrier que je regarde pas trop où je cours et je me retrouve à sauter dans une falaise. C’est si haut que je peux voir la ville de Québec devant moi, et pendant que je tombe dans le vide, je me dis okay, cette chute est assez haute pour me tuer, c’est ici que je meurs.

Comme de fait, je meurs, puis je me retrouve à flotter « dans les limbes » jusque dans la tour d’appartements où j’habite avec mon chum. Rendue dans l’appart, je me réincarne en chiot. Sauf que je vois le petit chiot, je le prends (avec mes mains d’humaine?) et je le dépose dans un ziploc (WTF). L’instant d’après, je suis comme vivante et revenue, mais sous ma forme humaine. Mon chum est là et me parle comme si de rien n’était. Je dis « t’es pas fâché que je me sois absentée durant des mois sans donner de nouvelles? ça t’a pas inquiété? », mais il dit que nenon, il comprend ça. J’essaie de lui expliquer rapidement que je suis en grand danger et que je suis recherchée par « la compagnie ». Je regrette subitement de pas être allée me cacher dans un endroit moins évident pour me trouver que chez moi pis mon chum (duh). Je décide donc de fuir par la porte patio du balcon, et j’entre chez le voisin en passant par sa porte patio ouverte, que je referme et verrouille derrière moi. Son appart est sombre et silencieux, je me dis qu’il doit dormir ou être absent, et je me cache dans un placard. Puis j’entends un coup de feu qui provient de mon appart.

Je me suis réveillée pas mal là. Mon chum est vivant, personne veut ma peau, mais je me sens encore un peu en état d’urgence.

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