lundi 21 février 2022

Le congé

L’autre jour je pensais au fait que ça fait super longtemps que je me suis pas fait une manucure, avec le vernis pis toute, pour la simple raison que ça exige deux choses : avoir envie de coquetterie, et avoir au moins 2-3 heures de lousse. Parce que tu peux rien faire pendant que le vernis sèche, sinon tes ongles sont tout bosselés et ça gâche tout. Ça demande donc le luxe du temps libre.

Je suis en congé de maladie depuis cinq jours. J’ai décidé de prendre un mois, en espérant que ce sera suffisant pour que je me sente plus reposée et que l’anxiété redescende à un niveau acceptable. Pas sure que je puisse guérir de cette dépression en un mois, mais j’ose croire que ce sera un pas vers la guérison. Eh boboy.

Ça m’a pris du temps pour me décider à faire ça. Un mois sans revenu quand t’es déjà précaire, c’est stressant. Ça fait que j’ai attendu d’atteindre un tel niveau de pu capable que ça me force à prendre un break. C’est pas que ma job est si stressante que ça, c’est juste que c’est la seule chose que je peux mettre sur la glace temporairement. Alors ça me fait ça de moins.

Demain, j’ai rien de prévu. Aucune obligation, sauf celle de m’occuper de mes chats décemment, et de moi-même itou. Je vais peut-être arroser mes plantes. Je vais peut-être aller marcher. Peut-être commander de la bouffe. Peut-être me faire une manucure. Je déciderai demain.

Bonne nuit!

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