mardi 1 décembre 2020

Ayoye mes neurotransmetteurs

[Originalement publié sur mon Patreon le 27 novembre 2020.]


À 0 h 50, j’ai dit bonne nuit à Julie : « Chu crevée itou, je vais peut-être battre un record de dormir tôt. »

Moi, à 4 h, en train de manger des chips dans la cuisine :



Pour vrai, je me suis levée pour aller pisser puis manger, et ce meme a poppé dans ma tête et j’ai été prise d’un fou rire. Je braillais de rire, assise sur la bolle, et mes chats ont profité de mon état d’hystérie pour obtenir un deuxième souper. Bravo les chats.


Je pense que j’ai des problèmes avec mes neurotransmetteurs. Faut dire que j’ai rarement de bonnes nuits de sommeil. Ça m’a pris du temps à m’en rendre compte, mais le chantier de construction à côté de chez moi me réveille pas mal tous les matins en semaine. Les travailleurs passent leur temps à crier et à varger sur des affaires, comme c’est le cas sur tout bon chantier de construction, sauf qu’ils sont particulièrement agressifs.


Pour vrai, là, ils se parlent dans le casque tellement fort qu’un matin, j’étais sure que ça finirait soit avec l’arrivée de la police, soit par un bain de sang. Même que des fois, leurs engueulades s’immiscent dans mes rêves pis c’est vraiment bizarre. J’en suis à un point d’écœurement et d’épuisement où je leur souhaite du mal. J’ai aussi un petit peu peur de finir par pogner les nerfs pis d’aller les engueuler en bobettes dans la neige. D’un coup que je prendrais une décision impulsive dans mon sommeil?


Anyway. Les travailleurs de la construction, c’est comme les guêpes : ils meurent tous durant l’hiver. Sauf les reines, préalablement fécondées, qui vont hiberner jusqu’au printemps, au moment où elles fonderont de nouvelles colonies de petits travailleurs de la construction.


Wow, on dirait que j’ai besoin d’écrire sur les bibittes. Ou que j’ai besoin de sommeil.

Aucun commentaire: