vendredi 28 janvier 2022

Mi-poche mi-meurtre

 


Je pense à Boubeur chaque fois que je prends mon bain. Le skate, c’est pour moi indissociable de Fred D. L’année passée, Nicolas et moi on a fait une petite vidéo pour célébrer notre ami : nous qui dansons sur I will always love you devant une vidéo de skate. Je pense qu’il nous a trouvés niaiseux. C’était fait avec amour.

Je l’aime gros mon Boubeur. On se texte pas mal chaque jour. Des fois on se parle sans phrase. Des mots, des sons, des émojis. Il est bon en emoji acting, il fait du cinéma expérimental. C’est souvent un peu caca-couche. Mais ça me fait toujours du bien. Extrait d’un échange avec des phrases :

— Boubeur : Ben je suis en congé. Juste pas dans ma tête. Ça spin comme un dix roues dans bouette du cerveau de Lucien Francoeur, ma tite dame.

— Moi : On peut s’appeler en fin de semaine si tu veux. On conjuguera le verbe analer.

— Ouais, on s’appellera si chu pas décédé dans bouette.

— Ça pisse dans le troutrou à Lulu?

— Ha ha ha. Ouais.

— Au pire on se parlera su Ouija.

— Aussi. lol. Goth. ctuf*. Tu vas comment toi aujourd’hui.

— Mi-poche mi-meurtre?

— Kessé ça veut dire ça tabarnak. Tu passes de DSM à Claude Gauvreau rapidement.

C’est là que j’ai ri assez pour m’étouffer dans ma bave. Puis je lui ai expliqué l’origine de l’expression.

Ça s’est passé il y a 10 ans (!), ,alors qu’on était chez Kayou et Chantal et qu’on riait de l’expression « mi-figue mi-raisin ». Mathieu trouvait ça super niaiseux comme expression, et c’est là qu’il a juste lancé « mi-poche mi-meurtre », et je me surprends aujourd’hui de ne pas m’en servir plus souvent. Il y a pourtant bien des occasions de dire que je me sens mi-poche mi-meurtre. Ou des situations sont mi-poche mi-meurtre.

Genre, si l’année qui commence est pour être mi-poche mi-meurtre, je vais être contente. Sont là mes attentes.


*ctuf = c’tu fais


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