Plus tard, Patrick est encore sous le choc d'avoir feuilleté chez sa soeur un album de photos de famille et me raconte l'enfer de sa laideur adolescente. Il me décrit avec émois sa maigreur, ses lunettes rondes trop grandes pour sa face, son énorme toupet, son petit "cou de poule" (il était déjà prédestiné à porter son surnom). Bref, il faisait pitié, il était mal dans sa peau, il ne pognait pas avec les filles et jouait à Donjons et Dragons avec ses amis de la rive sud. "Dans ce temps-là, ça n'existait pas les emos, ça fait qu'on était juste laites."
Je l'aurais quand même aimé, j'en suis convaincue.
mardi 28 avril 2009
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4 commentaires:
"Dans ce temps-là, ça n'existait pas les emos, ça fait qu'on étaient juste laites."
HAHAHAHA! M'a m'en souvenir de celle-là!
Au moins aussi longtemps que notre histoire de bouttes. :)
Je savais que tu l'aimerais, celle-là. Et c'est la vérité véridique! Cré Poule...
Roooh... pauv' chou! Chuis sur qu'y'était beau pareil. Je comprends sa douleur. moi j'ai toujours été le gros de service. Les enfants sont tellement cave!
Oui! Comme le disait Dolorès Bougon : "C'est caaaave, des enfants!"
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