samedi 6 février 2010

erased, over, out



The Downward Spiral. C'est assurément dans le Top 5 des albums de mon adolescence. J'avais environ 12 ans quand j'ai découvert Nine Inch Nails, et c'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde (huhuhu! Eh...). C'est exactement ce dont j'avais besoin à ce moment de ma vie. Encore aujourd'hui, quand j'en écoute, j'aime toujours ça et je comprends pourquoi ça me rentrait dedans à ce point. Au fond, c'est un peu NIN qui a évité que mon adolescence soit gâchée. L'album de remixes Further Down The Spiral est aussi très intéressant, et je me souviens que la dernière piste (eh non, je ne dis jamais le mot "toune", weyons) a toujours fait capoter ma mère. Il faut que je précise que mes parents ont été particulièrement tolérants avec la musique que mes soeurs et moi faisions jouer. Des chanteurs pop 80 (Rick Astley, Wham!, Samantha Fox, Georges Michael et cie) à Skinny Puppy, ils ont enduré une variété de musique que la plupart des parents ne pourraient pas supporter. Les Metallica, Slayers et Beck de l'une, le boom boom sans nom de l'autre, mes Nirvana, The Cure, Marilyn Manson, Depeche Mode et Atari Teenage Riot, ainsi qu'une panoplie de bands que je ne nommerai pas. La plupart du temps, ma mère ne bronchait pas trop, et mon père trouvait parfois que c'était bon (je l'ai déjà surpris à écouter volontairement du Skinny Puppy et The Legendary Pink Dots), et les deux se trouvaient drôles en disant de temps à autre "ton disque y saute!". Mais LA toune (oui, une toune!) que ma mère me demandait d'arrêter, c'est celle-ci. Je pense que ça débalançait ses chakras, ou je ne sais trop.
Je me rappelle que ma soeur Ninnie et moi l'avions mise sur repeat tout le temps que notre proprio niaiseux était venu faire des réparations chez nous. On se trouvait bin drôles.


Je pense que je vais l'écouter cette nuit.

vendredi 5 février 2010

In Lapis Lazuli

Celle qui porte les idées que nous ne voulons pas sous son grand manteau


Comment parler d’Evlyn Moreau de façon concise… Je l’ai déjà mentionnée plusieurs fois ici : Evlyn, ma cybercoloc, mon épouse éternelle, est une amie qui compte beaucoup pour moi, mais aussi une artiste que j’admire beaucoup. Allez voir son blogue des lilims, c’est magique! Je suis en amour avec ces petites créatures aux noms magnifiques ("Celle qui ajoute les ingrédients mystères", "Celle qui régurgite les mulots", "Celle qui s'enroule autour des membres virils pour y pondre ses oeufs", etc), et j’ai envie d’en envoyer tout plein à mes amis.

Si un jour je me fais tatouer, je veux un lili!

mercredi 3 février 2010

Mes vacances sont terminées, et le plus long mois de l'année commence. Bon. Je dois m'injecter une bonne dose de courage et d'énergie (que je consomme sous forme de chocolat Lindt Madagascar, pour l'instant), car je débute officielle ma dernière session de cégep. "Y'était temps!!", me crieras-tu par la tête avec des zoeils de pas-content. Eh bien tu as raison, j'ai beaucoup trop glandé. Et j'en paie le prix (au moins j'avions eu du gros fonne malgré tout).
Je me dis que je devrai bientôt changer le sous-titre de mon blogue (référence à Degrassi, au cas où tu n'avais pas remarqué*). Mais je me dis surtout que je devrai me brancher sur un programme universitaire encore plus bientôt. Mon dilemme : faire des études sérieuses qui m'amèneront à faire un métier sérieux qui vient avec un salaire sérieux, ou faire des études tripantes qui vont me laisser beaucoup de dettes et pas nécessairement un ou des emplois payants? J'ai toujours penché pour le second option, mais j'ai un doute, là. Bon, avant que l'angoisse solide ne me morde à la gorge, je vais retourner étudier (pour vrai) et je penserai à mon avenir plus tard.

C'est plaaaaate, penser à son avenir. Surtout quand il faut être sérieux. Pff.


*Ouan, j'ai de belles références culturelles, han.